28.11.03

[@RT Flash] Lettre #267 du 29 Novembre au 5 D�cembre 2003 Le coût économique des attentats du 11 septembre dernier pour la ville de New York se situe entre 83 et 95 milliards de dollars. Or, selon les services de renseignement américains, la préparation des attentats du 11 septembre 2001 aurait coûté au plus 300.000 dollars à Al Qaida. Cela signifie que le coût économique global de l'attaque contre le World Trade Center est 250.000 fois supérieur à la "mise" investie par les terroristes. Sur le plan des pertes humaines, un calcul macabre mais éclairant, montre que chaque victime n'a coûté que 100 dollars aux terroristes.
Rapport coût-dommages humains : "En faisant définitivement voler en éclat le mythe d’une Amérique invincible et invulnérable sur son territoire, ces attentats ont modifié la nature de la donne stratégique mondiale et ont inauguré l’irruption d’un type de conflit radicalement nouveau dont le théâtre spatio-temporel est à la fois diffus et sans limites et dont les causes ne sont plus de classiques enjeux territoriaux ou la convoitise des richesse de l'adversaire, mais l’annihilation à n'importe quel prix et par n'importe quel moyen d'un système de valeurs. Paradoxalement, c’est au moment où les Etats-Unis accèdent au statut de seule hyperpuissance impériale de la planète qu’ils sont confrontés, et avec eux l'ensemble de nos démocraties occidentales, à une menace nouvelle et redoutable face à laquelle toutes les réponses conventionnelles et unidimensionnelles du passé sont inefficaces. L'un des aspects radicalement nouveau des attaques du 11 septembre 2001 concerne le rapport coût-dommages humains et matériels de ces opérations qui, comparé à ce même ratio pour une guerre conventionnelle, est extraordinairement favorable au terrorisme international. "

24.11.03

DURE SEMAINE POUR LES UTOPISTES: "Alors? Craignons que l'on soit en train de banaliser l'armement nucléaire comme au temps de la guerre froide. Constatons, d'autre part, que l'arme nucléaire s'incarne selon plusieurs natures : il y a le bon nucléaire et le vilain nucléaire. Le bon nucléaire appartient à l'axe du Bien et il constitue un rempart de la démocratie; le vilain nucléaire, c'est celui des pays qui composent l'axe du Mal. Le bon nucléaire n'est pas soumis aux inspections, car l'axe du Bien, même s'il est le seul à avoir déjà utilisé l'arme nucléaire, est au service des valeurs les plus admirables de la démocratie; le vilain nucléaire, lui, doit être gardé sous haute surveillance."