29.7.08

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Elcorreo.eu.org: "Les enjeux économiques et politiques des technologies de l'espace sont devenus, pour les Etats, extrêment importants. La puissance passe désormais par l'espace. Ce qui suppose une industrie performante en matière d'aéronautique ainsi que de fusées, de lanceurs, et de fabrication de satellites. Seuls quelques Etats (Etats-Unis, Union européenne, Russie, Chine, Japon, Inde, Israël) possèdent les atouts pour dominer ces techniques qui leur ouvrent la voie de la puissance pour le prochain siècle."

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Elcorreo.eu.org: "Sur toute la planète, irrésistiblement, la population se concentre dans les villes, dont la croissance démesurée échappe de plus en plus à la maîtrise humaine. Au Nord, comme au Sud, des agglomérations tentaculaires bouleversent les équilibres écologiques, sociaux et économiques, drainent l'essentiel des richesses, accumulent, entre une minorité de privilégiés et la masse des exclus, des tensions qu'un pouvoir, souvent peu démocratique, est impuissant à régler pacifiquement.
Les mégavilles du Sud (Mexico, Sao Paulo, Calcutta, Le Caire, Lagos, Shanghai) semblent annoncer la décomposition du modèle occidental de société urbaine. Tandis que dans les banlieues du Nord, la crise enferme dans des cités-ghettos des populations sans perspectives d'avenir qui expriment leur désespoir dans de fréquentes explosions de violence."

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Elcorreo.eu.org: "Qui gouverne le monde en cette fin de millénaire ? Après la fin de la « guerre froide », il ne reste qu'une seule grande puissance, les Etats-Unis. Mais quelle est leur véritable influence dans un univers où l'économie dicte sa loi ? Quel est le rôle, dans ce nouveau contexte, des instances de régulation internationales comme l'ONU, le G7, l'OCDE, l'Organisation mondiale du commerce (OMC), etc. ? Quel est le vrai pouvoir des médias, des groupes de pression (lobbies), des Organisations non-gouvernementales (ONG) ? Partout, dans les relations internationales comme au sein de la société, une mutation du pouvoir se produit. C'est perceptible aussi bien à l'échelle de l'Etat, dont la capacité d'intervention est amoindrie, qu'à l'échelon de la famille, de l'école ou de l'entreprise. Nous sommes en train de passer de formes de pouvoir autoritaires, hiérarchiques, verticales à des formes négociées, réticulaires, horizontales, plus civilisées mais plus complexes."

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Elcorreo.eu.org: "L'Occident a toujours gardé le monopole du discours géopolitique dominant, un monopole détenu d'abord par l'Europe puis, après 1945, par les États ¬Unis. Le concept même de « guerre mondiale » en est l'illustration. Il décrit des conflits qui ont certes eu un impact quasi planétaire, mais qui n'impliquaient cependant pas tous les pays du globe et qui, surtout, ne comportaient pas d'enjeux directs pour la majorité des nations. Les Première et Seconde Guerres mondiales, ainsi que la guerre froide, ont été déclenchées dans des contextes où de nombreux peuples de la planète, en Afrique et en Asie, étaient colonisés et n'avaient pas leur mot à dire. Selon l'historiographie officielle américaine, tous ces conflits représenteraient le combat de la Liberté contre ses ennemis, tour à tour tyranniques, fascistes et totalitaristes. Les populations alors soumises à la domination britannique, mais aussi la minorité noire américaine dont le statut était explicitement inférieur, n'ont pas spontanément interprété ces événements de la même manière."

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Elcorreo.eu.org: "L'Europe dominait alors la quasi-totalité de la planète ; l'Afrique et une bonne partie de l'Asie étaient colonisées ou sous protectorat, les populations d'origine européenne contrôlaient d'énormes territoires en Amérique du Nord et du Sud, et les quelques exceptions échappant à l'autorité directe de l'Occident n'en subissaient pas moins sa puissance. L'influence intellectuelle qu'exerçait l'Europe était indissociable de sa force militaire et technologique. Aujourd'hui personne n'oserait défendre, à l'instar de Jules Ferry, la thèse de la « mission civilisatrice », donnant aux « races supérieures » le devoir d'éclairer les « races inférieures [3] ». On ne confond plus, en principe, la force des canons et celle des idées. Cependant, de façon souvent implicite, nous continuons d'accepter l'occidentalisation du monde comme un fait normal. En ce sens, nous ne nous sommes pas entièrement débarrassés des réflexes ethnocentriques qu'engendre la puissance et qui caractérisaient autrefois la pensée coloniale."