4.8.05

Le Monde.fr : Le num�rique bouscule les acteurs de la photographie:Mais le plus grand défi des industriels du secteur réside dans un "écosystème numérique appliqué à la photographie" : du déclic au stockage ou à l'impression de leurs clichés via Internet, les consommateurs veulent aujourd'hui maîtriser de bout en bout l'univers numérique. Pour le monde de la photo, la fin de ce fameux "virage" n'est pas encore en vue.

Le Monde.fr : Le num�rique bouscule les acteurs de la photographie: Dans le camp des vainqueurs, des sociétés issues de l'électronique grand public, de l'impression, de la fabrication de composants ou de l'informatique se sont ruées sur les nouveaux segments nés de la révolution numérique. Les exemples les plus frappants sont ceux de Sony, parmi les leaders mondiaux sur le marché des appareils, et de Hewlett-Packard (HP) ou Epson dans le domaine de l'impression, qui se sont imposés sans jamais avoir touché à la photographie auparavant.
Le Monde.fr : Le num�rique bouscule les acteurs de la photographie: Face au bouleversement des pratiques photographiques, les acteurs traditionnels ont multiplié les fermetures d'usines et de laboratoires de développement.

2.8.05

L'effet papillon, par Pierre Lazuly: « En aidant à maintenir à un bas niveau les taux d’intérêt dans les pays riches, la Chine pourrait avoir créé indirectement une bulle globale de liquidités », écrit The Economist. « Cet excès de liquidités n’a pas fait progresser l’inflation traditionnelle (grâce aux prix bas des vêtements et ordinateurs chinois) mais, à la place, a gonflé une série de bulles [a series of asset-price bubbles] dans le monde entier. Ainsi, en poussant cet argument à l’extrême, on pourrait dire que la bulle immobilière est indirectement "made in China". Quels sont les effets de la nouvelle flexibilité du yuan sur les rendements obligataires ? Les rendements du trésor américain ont augmenté de 12 points de base après l’annonce de Pékin, la semaine dernière. Après avoir contribué au gonflement de la bulle immobilière américaine, la Chine peut-elle maintenant la percer en faisant remonter les taux des emprunts [mortgage rates], étroitement liés aux rendements obligataires à long terme ? ».
Actualit�s - Guerre des sexes et reproduction clonale chez la fourmi de feu - notre-planete.info: "Guerre des sexes.
Cette étude montre que dans la bataille évolutive qui oppose les sexes pour la transmission des gènes d'une génération à l'autre, les reines de la petite fourmi de feu ont adopté un mode de reproduction clonal qui optimise la transmission de leurs gènes. Ce système reproducteur pose un problème sérieux pour les mâles qui, chez les fourmis et autres hyménoptères, ne peuvent transmettre leurs gènes que par le biais d'une descendance femelle non stérile issue d'une reproduction sexuée. Aussi la clonalité des reines réduit-elle complètement la transmission par les mâles de leurs propres gènes. En une apparente réponse à ce conflit entre sexes, les mâles transmettent leur génome à leurs fils également par clonalité. Quant au maintien de la reproduction sexuée pour la production d'ouvrières, elle permet de produire une force ouvrière génétiquement diversifiée à même de mieux résister aux attaques de parasites et aux fluctuations de l'environnement. Cependant, dans la mesure où ces ouvrières sont stériles, cette reproduction sexuée n'aboutit pas au mélange des gènes mâles et femelles à la génération suivante.
La position hégémonique des États-Unis est incontestable : démographie, taille de l’économie, richesse par habitant, dynamisme des entrepreneurs, potentiel d’innovation, équipement
militaire, capacité institutionnelle et politique. Rien que sur le plan démographique par exemple, la population américaine devrait passer, selon des projections des Nations unies, de 285 millions d’habitants en 2000 à 409 millions en 2050, puis à 437 millions en 2100. À titre de comparaison, la
France passerait de 59 millions d’habitants en 2000 à 64 millions en 2050.
Les Américains empruntent ainsi près de 2,5 milliards
de dollars US par jour sur le marché mondial. L’Amérique peut-elle supporter durablement ce déficit structurel de la balance des paiements qui lui donne une certaine fragilité par rapport à la croissance mondiale ? Le reste du monde peut-il accepter sans fin ce paradoxe, les économies les plus pauvres de la planète prêtant à la plus riche pour financer ses consommations ostentatoires ?