30.9.05

[@RT Flash] Lettre 352 du 30 septembre au 6 octobre 2005 - @ Tr�gou�t:Le potentiel des Etats-Unis est considérable, du fait des réserves gigantesques en charbon et en huiles non conventionnelles : environ 2300 milliards d’équivalents barils. Selon les estimations du DoD, le seul territoire de la Virginie de l’Ouest abriterait des réserves de charbon permettant la synthèse d’environ 70 milliards de barils de pétrole (soit 80 % des réserves pétrolières du Koweït).

Mis au point dans les années 20, le procédé Fischer-Tropsch est très performant, mais il nécessite des investissements très lourds ce qui le rend économiquement vulnérable aux fluctuations à la baisse du cours du baril de pétrole.

29.9.05

Futuribles: Dans cet article, il souligne le malaise soulevé par les expériences consistant à introduire des éléments humains dans des animaux à un stade très précoce de leur développement. Présentant l’intérêt de telles manipulations pour la recherche médicale, il montre aussi combien elles sont ambivalentes et touchent au tabou des frontières inter-espèces.
Futuribles:Dans l’hypothèse fort probable d’un effet de ciseau entre une demande qui croît très vite et une production qui plafonne, il serait en effet logique que les prix continuent à augmenter, que des efforts soient donc engagés pour modérer la consommation, d’autres pour développer des solutions alternatives.

Peut-on pour autant espérer en l’espace de 10 ou 20 ans, même si les efforts s’intensifiaient, être au rendez-vous afin d’éviter non plus le choc des prix mais celui de la pénurie ? J’en doute fortement, tout particulièrement en raison de la part très importante que représentent les transports dans la consommation et du rythme inévitablement assez lent de mise au point de solutions alternatives, a fortiori de la diffusion de celles-ci .
Futuribles: L’événement nouveau est que l’existence de ce fameux peak oil à brève échéance fait, depuis peu, l’objet d’une reconnaissance de la part de quelques grands patrons de compagnies pétrolières, tels que Thierry Desmarets, président-directeur général du groupe Total. Deux questions alors surgissent : comment évoluera la consommation et, compte tenu de la hausse probable des prix, serons-nous capables en l’espace de 10 à 20 ans, de trouver en effet les solutions alternatives adéquates ?
Futuribles:Nous voilà en effet au cœur du sujet s’agissant des réserves notamment pétrolières. D’un côté, figurent des économistes qui sont convaincus que plus les prix s’élèveront, plus les réserves augmenteront grâce à la découverte de zones non encore explorées (zones polaires, eaux profondes), à l’exploitation de pétrole de nature non conventionnelle comme les huiles extralourdes de l’Orénoque ou les sables asphaltiques du Canada, sans parler ici des développements, grâce aux progrès scientifiques et techniques, de substituts aux hydrocarbures. De l’autre côté, des géologues qui rappellent que le pétrole est une ressource en quantité finie, dont les principales zones d’exploitation ont depuis longtemps été découvertes, et qui estiment que la production pétrolière conventionnelle et non conventionnelle pourra peut-être encore croître jusqu’en 2015 ou 2020, mais qu’elle atteindra alors un pic de production (aux alentours de 90 millions de barils par jour) puis qu’elle déclinera inexorablement par la suite.