9.4.05

Lettre 331 du 8 au 14 avril 2005: Le Pentagone a débloqué lundi 12 millions de dollars pour mettre au point des robots capables d’opérer les soldats blessés en plein champ de bataille. « Le principal défi est d’apporter des soins médicaux de haute qualité aussi près que possible sur le terrain, au plus près des soldats »
Protestants dans la ville: Ainsi cela pose une vraie question : où finit la religion ? Ou commence la superstition ? Est-ce que le fait de croire en un homme, Jésus de Nazareth, fils de Dieu, naît sans père et ressuscité après sa mort, c'est de l'ordre de la religion ou de l'ordre de la superstition ? Est-ce que le fait de croire en un Dieu qui peut infléchir le cours de l'histoire, faire des miracles, répondre à nos prières, c'est de l'ordre de la religion ou de la superstition ?
Protestants dans la ville: Mais en fait, la distinction entre religion et superstition n'est pas aussi tranchée. Bien souvent, on considère comme relevant de la superstition les pratiques des religions qui sont celles des autres, et ce parce qu'on ne rentre pas dans l'intention et la croyance qui suscite ces pratiques. Ainsi, par exemple les protestants du XVIe siècle considéraient que la prière pour les morts relevait de la superstition et que la croyance en la transsubstantiation de l'hostie était de nature superstitieuse.

Quant aux athées et aux philosophes plus ou moins déistes, ils considéraient volontiers que toutes les pratiques et les croyances religieuses relevaient de la superstition. Spinoza considérait que la croyance aux miracles, à la prédestination, à la validité des prophéties relevaient de la superstition et que le fait d'attribuer à Dieu une forme de volonté et même de transcendance relevait aussi de la superstition. Et Voltaire aurait dit peu ou prou la même chose.
Protestants dans la ville:Etre religieux, c'est une disposition intérieure, et c'est d'abord une forme de vénération : la vénération de Dieu ou des dieux. La religion pousse à l'adoration des dieux. Et même si on craint ces dieux, on tente néanmoins d'obtenir d'eux des manifestations de bienveillance. Et c'est pourquoi on leur adresse des prières et on leur offre des sacrifices.
En revanche, être superstitieux, c'est se plier à des règles plus ou moins incompréhensibles (ne pas passer sous une échelle, jeter du pain dans un puits pour l'empêcher de se tarir, ne pas entreprendre telle démarche à cause de la position des astres dans le ciel...). Ici, la disposition d'esprit n'est pas la vénération, c'est plutôt la crainte. La superstition procède d'un sentiment de menace diffuse qui suscite des croyances et des pratiques qui sont sans raison.

8.4.05

[@RT Flash] Lettre 331 du 8 au 14 avril 2005 - @ Tr�gou�: Toshiba Corporation est fière d’annoncer une percée majeure dans le domaine des batteries ion-lithium : les temps de recharge à n’en plus finir sont maintenant chose du passé. La batterie développée par la compagnie peut être rechargée à 80 % en une minute seulement, ce qui écourte de 60 fois le temps nécessaire à la recharge des batteries ion-lithium typiques couramment en usage.
[@RT Flash] Lettre 331 du 8 au 14 avril 2005 - @ Tr�gou�Le Pentagone a débloqué lundi 12 millions de dollars pour mettre au point des robots capables d’opérer les soldats blessés en plein champ de bataille. « Le principal défi est d’apporter des soins médicaux de haute qualité aussi près que possible sur le terrain, au plus près des soldats »
[@RT Flash] Lettre 331 du 8 au 14 avril 2005 - @ Tr�gou�Le Pentagone a débloqué lundi 12 millions de dollars pour mettre au point des robots capables d’opérer les soldats blessés en plein champ de bataille. « Le principal défi est d’apporter des soins médicaux de haute qualité aussi près que possible sur le terrain, au plus près des soldats »
Au travers de ces différentes recherches on voit bien qu’une nouvelle conception théorique du cancer, s’appuyant sur une approche mathématique et statistique globale, est en train de naître. Cette coopération transversale très féconde entre biologistes, informaticiens et mathématiciens pourrait permettre un saut conceptuel décisif dans la compréhension du cancer et, au-delà, dans la connaissance des mécanismes fondamentaux de la génétique.

5.4.05

La population mondiale: L’après-transition n’est cependant pas la fin de l’histoire démographique. Trois grands types de situations existent. Dans les pays en développement, la baisse a été rapide, mais la population continue à augmenter par un phénomène d’inertie : les générations en âge de procréer sont bien plus nombreuses et ont encore beaucoup plus d’enfants que l’on ne compte de décès. Mais la pyramide des âges devient de plus en plus étroite à sa base (voir graphique ci-dessus). Une autre partie du monde – riche – vit une sorte de quasi-équilibre. C’est le cas de la France mais aussi des Etats-Unis (7), de l’Australie ou des pays scandinaves. La fécondité moyenne y est légèrement inférieure au niveau de renouvellement des générations (environ 2,1 enfants par femme, voir encadré), mais un apport modeste d’immigration conduit à une stabilité de la population. Enfin, pour un dernier groupe de pays industrialisés, la baisse a été d’une ampleur plus nette et dure depuis assez longtemps pour entraîner une diminution sensible de la population, à moins d’un apport migratoire beaucoup plus conséquent. C’est le cas de l’Allemagne, de l’Italie ou de l’Espagne, par exemple, où la fécondité s’élève à 1,3 enfant par femme.
Ces trois groupes vont connaître dans les prochaines décennies une élévation de l’âge moyen et devront s’y adapter (voir page 58). Mais la plus grande inquiétude de l’après-transition résulte dans une diffusion large et durable d’un nouveau régime de fécondité très bas, du type un enfant par femme en moyenne. C’est la situation que connaissent déjà Hongkong, la Corée du Sud ou de nombreuses ex-Républiques soviétiques. Rien ne dit qu’on en restera à ce niveau, mais, s’il en était ainsi, ces pays se dirigeraient vers une forte diminution de leur population.
La population mondiale: La baisse de la fécondité finit par suivre le même processus presque partout, limitant l’explosion de la population. Elle a ainsi été quasiment divisée par deux au cours de la dernière moitié du XXe siècle, passant de 5 à 2,7 enfants par femme au niveau mondial, et de 5,4 à 2,9 dans les pays en voie de développement. Comment expliquer une telle rapidité ? Par rapport au XIXe siècle, le contexte a changé. Hommes, marchandises, capitaux, informations, tout circule plus vite. Les fictions télévisées ou la publicité contribuent à faire du modèle familial occidental une norme universelle. Et même si la diffusion du progrès technique demeure lente et si le monde en développement ne perçoit souvent que les miettes du progrès, les techniques disponibles au Sud se sont améliorées, qu’il s’agisse de la hausse des rendements agricoles, des soins de santé ou de l’accès à la contraception.
La population mondiale: En à peine plus de cinquante ans, de 1950 à aujourd’hui, l’espérance de vie passe de 41 ans à 72,6 ans en Chine. Alors que près d’un quart (224 ‰ ) des enfants n’atteignaient pas leur cinquième anniversaire en 1950, ils sont moins d’un dixième dans ce cas aujourd’hui. La mortalité infantile passe de 300 ‰ à 110 ‰ en Asie du Sud, et de 300 ‰ à 180 ‰ en Afrique subsaharienne. Au total, l’écart d’espérance de vie entre le Sud et le Nord, qui était de 25 ans en 1950 (41 et 66 ans) est réduit de moitié en 2000 (63,4 et 75,8 ans).
L’ampleur et la rapidité de cette baisse de la mortalité ont une conséquence : un boom démographique sans précédent au niveau mondial. Alors que la Chine comptait 400 millions d’habitants au début du XXe siècle et 550 millions en 1950, elle en compte aujourd’hui 1,3 milliard.
La population mondiale: Mais la natalité ne baisse sensiblement qu’à partir du milieu du XIXe siècle. Conséquence logique : la population croît très rapidement en Europe, y compris en France, même si la baisse de la natalité, à l’origine du complexe démographique français (voir encadré), y est plus précoce. La baisse de la natalité s’explique par des raisons multiples, liées entre elles. L’une des clés du processus est l’élévation du niveau d’éducation. Mieux éduqués, les individus, à commencer par les femmes, cherchent à maîtriser davantage le cours de leur destin, et notamment le nombre de leurs enfants. Une distance s’établit avec la doctrine de l’Eglise, tandis que la scolarisation retarde la formation des couples. La baisse de la mortalité infantile et la construction de systèmes de protection sociale collective font qu’il devient moins nécessaire d’avoir un nombre élevé d’enfants pour assurer ses vieux jours. En parallèle, le développement urbain réduit les surfaces de vie. Cet ensemble de facteurs entraîne un changement dans la conception de la famille. Celle-ci apparaît moins comme une communauté unie, soumise à l’autorité paternelle, que comme un groupe d’individus qui ont leur part d’autonomie, ce qui encourage l’émancipation des femmes.
La population mondiale: Revenons quelques siècles en arrière. La population évolue alors au gré des périodes fastes, marquées par de bonnes récoltes et une absence de catastrophes, et des périodes où elle subit de plein fouet l’effet des famines, des épidémies ou des catastrophes naturelles. La peste du XIVe siècle aurait ainsi réduit la population de l’Europe et de la Chine d’un tiers, selon le Population Reference Bureau américain. La France aurait perdu plus de la moitié de sa population, revenant de 21 à 8 ou 10 millions d’habitants entre le premier tiers du XIVe siècle et le milieu du XVe.
La situation va changer à compter du milieu du XVIIIe siècle. Dans la France d’alors, les femmes ont en moyenne 5,5 enfants. On vit, là encore en moyenne, 25 ans seulement (5). Mais l’amélioration des conditions de vie, dans l’Hexagone comme dans le reste de l’Europe et en Amérique du Nord, va rompre cet équilibre. Les aliments sont plus diversifiés, ils se conservent mieux (Nicolas Appert invente en 1795 la stérilisation à l’abri de l’air, qui débouchera bien plus tard sur les boîtes de conserve). On se lave plus souvent et l’eau est progressivement traitée, évitant la diffusion massive d’épidémies. L’élévation des rendements agricoles et l’amélioration des procédés de stockage assurent à la fois la subsistance alimentaire et un transfert de main-d’œuvre, qui alimente la révolution industrielle. Les progrès de la médecine et de la pharmacopée jouent également leur rôle. Le principe du vaccin est découvert dès 1796, mais les antibactériens modernes, sulfamides puis antibiotiques, ne voient leur usage se développer qu’à partir de l’entre-deux-guerres. La vie s’allonge donc. Mais la natalité ne baisse sensiblement qu’à partir du milieu du XIXe siècle.
La population mondiale: La population mondiale entame aujourd’hui la dernière phase d’un processus commencé voici trois siècles en Europe : la transition démographique. Ce terme désigne le cheminement qui conduit d’un état caractérisé par des niveaux élevés de natalité et de mortalité (les décès précoces limitent la croissance de la population), à un état où la baisse de la mortalité s’accompagne d’une chute de la natalité, qui tend également à stabiliser la population (4). Entre ces deux états, la population croit rapidement dans la mesure où la chute de la mortalité précède le plus souvent celle de la natalité.
La population mondiale: Le monde compte aujourd’hui 6,5 milliards d’êtres humains, six fois plus qu’en 1800 (1). Plus de cent fois la population française actuelle. Au cours des seules trente dernières années, la population mondiale a encore augmenté de 2,4 milliards d’âmes, soit une hausse de près de 60 %. Et même si cette croissance tend aujourd’hui à se ralentir, elle demeure forte, au point que la population mondiale pourrait atteindre 9,1 milliards au milieu du siècle.
Deux grands facteurs commandent l’évolution démographique. La fécondité (2) et la mortalité. La première, bien qu’en forte baisse, demeure en moyenne à un niveau élevé : 2,65 enfants par femme au niveau mondial. En même temps, la vie s’allonge. Un bébé qui naît aujourd’hui peut espérer vivre (3) 65 ans dans les conditions de mortalité actuelle au lieu de 46 ans il y a un demi-siècle, des moyennes qui masquent bien entendu d’importantes disparités. Au total, chaque année, il naît sur la Terre 134 millions de nourrissons, tandis que 59 millions de personnes décèdent, d’où un solde positif d’environ 75 millions d’habitants.
La population mondialeLa Terre devrait compter 9,1 milliards d'habitants en 2050, contre 6,5 milliards aujourd'hui. Globalement, la fécondité diminue, mais de redoutables contrastes demeurent.
- Le Sud dans les pas du Nord
Progressivement, le monde passe d'une fécondité et d'une mortalité élevées à faibles. Mais ce processus historique complexe est loin d'être achevé partout.
- 175 millions de migrants
Les immigrés représentent moins de 3 % de la population mondiale. 40 % d'entre eux sont installés dans des pays en développement.
- Demain, 9 milliards d'humains
En dépit de la baisse de la fécondité, la Terre devrait compter 2,6 milliards d'habitants supplémentaires de plus en 2050.

3.4.05

WWW.ECONOCLASTE.ORG - NOTES DE LECTURE: Pourquoi l’Europe disposait-elle de tout cela? Par exemple, l’agriculture a été inventée 6 fois dans l’histoire de l’humanité, en différentes régions du globe. Comment se fait-il alors que l’Europe aie eu une telle avance? Pourquoi n’a-t-on pas vu des siècles plus tôt, les empires aztèques, africains, ou les aborigènes d’Australie débarquer sur les côtes européennes avec des technologies évoluées, et conquérir cette région ?
Il n’y a que deux façons de répondre à cette question. Soit une thèse raciste (les autres civilisations étaient composées d’individus moins aptes, un peu comme l’homme de Neanderthal face à l’homo-sapiens), soit l’Europe disposait d’atouts géographiques et naturels spécifiques, permettant à ceux qui y vivaient de se développer plus vite.
Selon Diamond, la thèse raciste ne tient pas, et seul l’environnement est une explication solide. Il montre en effet que face à des environnements hostiles, tous les hommes sont à égalité, aucune “race” ne dispose d’un avantage particulier. Surtout-et c’est là l’essentiel du livre- il montre de façon magistrale comment la géographie, les conditions naturelles, ont totalement déterminé l’évolution des civilisations humaines depuis 13 000 ans.
Lire : A travers nos comportements les plus intimes, on sert, sans le savoir, les intérêts de l'espèce et la perpétuation de ses propres gènes.
Lire:Car l'avenir de l'homme est finalement conditionné par des données zoologiques: bien loin d'être des inventions du XXe siècle, les génocides, l'extinction des espèces végétales et animales, les catastrophes écologiques sont de vieilles spécialités du troisième chimpanzé. Pourquoi diable cesserait-il de tuer et de détruire? Pourquoi ferait-il mentir dans un avenir prochain la célèbre formule de Chateaubriand: «Ils n'auront rien appris et tout oublié»?
Lire:"le chimpanzé commun et le chimpanzé pygmée (le bonobo) partagent notre patrimoine génétique à plus de 98%, et que le gorille, l'orang-outang et le gibbon sont nos cousins germains. Cette simple constatation lui permet de jeter un regard neuf sur l'histoire de la troisième espèce de chimpanzé, apparue voilà trois millions d'années.
Lire: Si l'on veut affirmer que l'activité artistique véritable caractérise l'homme de façon unique en son genre, il faut définir les points qui la distinguent des activités superficiellement similaires réalisées par les animaux, tels que les chants d'oiseaux. Pour ce faire, on souligne souvent trois grandes différences: l'art humain n'a pas de but utilitaire; il vise seulement au plaisir esthétique; il se transmet par la voie de l'apprentissage, non par celle de l'hérédité génétique. Examinons de près chacune de ces affirmations.
Lire: Autant dire qu'il ne reste donc que peu de caractéristiques capables de nous distinguer de manière absolue des animaux et l'activité artistique semblerait être l'une d'entre elles. Il faut pourtant noter que nous nous sommes dispensés de celle-ci pendant quelque six millions neuf cent soixante mille ans sur les sept millions écoulés depuis que nous avons divergé des chimpanzés. Il se pourrait que les formes d'art les plus anciennes aient été la sculpture sur bois et la peinture sur le corps, mais il est impossible de le vérifier, puisque ces activités n'ont pas laissé de traces fossiles.
Lire: Les recherches modernes sur le comportement animal n'ont cessé de réduire la liste des traits jadis considérés comme des caractéristiques propres à l'homme. Il apparaît à présent que la plupart des différences qui nous distinguent de ceux que l'on appelle les animaux sont plutôt d'ordre quantitatif: on sait désormais que les vervets possèdent un langage rudimentaire, que l'espèce particulière de chauves-souris que l'on appelle vampire possède comme nous des comportements «nobles», puisqu'il est prouvé que cet insectivore pratique régulièrement l'altruisme réciproque à l'égard de ses congénères, que le meurtre s'observe chez d'innombrables espèces animales, que l'extermination est pratiquée chez les loups et les chimpanzés, le viol, chez les canards et les orangs-outangs et la guerre organisée ainsi que la soumission des autres, chez les fourmis.

Economie fonctionnelle - notre-planete.info: Pourtant le mythe de la croissance infinie, liée à une surproduction de bien matériels, n’est plus. Il en va de notre survie, de trouver des solutions globales afin de tendre vers une croissance soutenable (décroissance pour les pays riches et croissance pour les pays en développement par exemple). Peut-être serait-il intéressant de redéfinir la notion de «croissance». Notion qui prend en compte la production de richesse mais qui n’intègre pas les coûts environnementaux.
L�industrie de l�hydrog�ne pr�sente son projet pour le futur - notre-planete.info: L’Europe est confrontée à la fluctuation des prix du pétrole, au réchauffement planétaire et à une augmentation de la demande d’énergie. L’hydrogène, de même que les piles à combustible sa principale application, est maintenant largement reconnu comme une source d’énergie flexible et respectueuse de l’environnement. En effet, il réduit les émissions de gaz à effet de serre, améliore la qualité de l'air à l’échelon local et renforce la sécurité de l’approvisionnement en énergie. En tant que source d’énergie, l’hydrogène revêt une importance particulière pour le secteur des transports.