29.10.04

AMD tente le coup du PC discount-ZDNet.fr: Après Microsoft et son "Windows du pauvre", c'est au tour du fondeur américain de cibler plusieurs centaines de millions de foyers dans six pays en développement. Prix de la machine: 185 dollars US seule ou 249 dollars US avec un écran.

28.10.04

[InternetActu-ng] - 28/10/2004 Dans le magazine en ligne Line56, le consultant Shiv Singh examine les tendances qui devraient marquer l'évolution des intranets. Il souligne notamment que les intranets vont redevenir le domaine d'expression des différents départements d'une entreprise. Si les employés demandent que l'interface des intranets soit plus accessible, ils veulent également participer à la construction de cette base de connaissance. Notons aussi que pour beaucoup d'intranets, la livraison en temps réel de l'information va devenir une priorité. Lire la suite : http://www.internetactu.net/index.php?p=5633
[@RT Flash] Lettre 308 du 29 octobre au 4 novembre 2004: Depuis les années 1970 et les travaux du microbiologiste américain Carl Wœse, les êtres vivants sont classés en trois grandes catégories : les eucaryotes (dont les hommes, les animaux, les plantes, etc.), les bactéries et les archæa (une catégorie de micro-organismes). Cette grande classification pourrait devoir être réécrite : Mimivirus pourrait, en effet, être le représentant d’une quatrième branche de l’arbre de la vie.
[@RT Flash] Lettre 308 du 29 octobre au 4 novembre 2004 : La démographie, la consommation et les systèmes de production utilisés pour transformer les ressources naturelles en énergie ou en produits finis déterminent la taille de l’empreinte écologique des habitants.
[@RT Flash] Lettre 308 du 29 octobre au 4 novembre 2004 Le WWF s’inquiète particulièrement de la croissance continue de la consommation de combustibles polluants (pétrole, gaz et charbon), qui a progressé de 700 % entre 1961 and 2000.
[@RT Flash] Lettre 308 du 29 octobre au 4 novembre 2004 La population mondiale consomme environ 20 % de ressources naturelles de trop par rapport à ce que la planète peut produire, a averti jeudi le Fonds mondial pour la nature (WWF), dans son "Rapport Planète Vivante". "Nous dépensons notre capital nature plus vite qu’il ne peut se régénérer", a déploré le directeur général de l’organisation écologiste
Futuribles: Jean-Jacques Salomon a étudié, pour les lecteurs de Futuribles, la genèse et les dessous de ce « grand projet » : il nous montre les principaux acteurs et inspirateurs de la politique étrangère menée par l’équipe Bush Jr (néoconservateurs, lobby pétrolier, lobbies religieux, liens avec le Likoud israélien), leurs convictions idéologiques, la manière dont ils entendent les mettre en œuvre (en particulier le state building) et la cascade de réformes qui pourraient en résulter.
Futuribles:systèmes clos de pensée
Futuribles: Et, comme le divorce est consommé entre le principe de liberté et celui de responsabilité, la confusion totale entre l’être et l’avoir, nos contemporains cherchent à assouvir le besoin de sens et à apaiser leurs inquiétudes dans la consommation : celle des anxiolytiques et des antidépresseurs ; celle, bien plus préoccupante encore, des idéologies de pacotille, dans les sectes et les extrémismes en tous genres…
Futuribles: De ce point de vue, les dernières décennies ont assurément été caractérisées par un essor sans précédent (une apogée ?) de l’individualisme (à ne pas confondre avec l’égoïsme), analysé de longue date par des sociologues comme Émile Durkheim et Max Weber qui y voyaient une tendance multiséculaire d’évolution de nos sociétés. À leurs yeux déjà, la transition apparaissait évidente entre une conception de l’existence fondée sur la tradition et le respect de normes dictées par un ordre naturel, surnaturel, social ou moral, imposant aux individus leur conduite, et une philosophie consistant à affirmer le primat de l’individu, de ses désirs, de ses besoins, de sa volonté sur tout autre ordre prétendant les transcender.
Futuribles: La seconde moitié du XXe siècle a été marquée par la désacralisation des grandes institutions : l’Église, la nation et même la famille qui, bien qu’elle demeure selon tous les sondages le « seul endroit où l’on se sente bien », a incontestablement changé de nature à mesure (faut-il le regretter ?) que l’amour prenait le pas sur le serment. Elle a aussi été marquée par le déclin des grandes idéologies qui constituaient autant de repères qui conféraient aux individus un sentiment d’appartenance et structuraient le débat collectif.

27.10.04

Les Rapports d'Ambassade diffus�s par l'ADIT La réforme universitaire la plus importante depuis l'ère Meiji est lancée, elle sera effective au 1er avril 2004. Pour le gouvernement japonais les universités ont un rôle important à jouer dans le processus de restructuration et de revitalisation de l'économie. Dans une étude sur la compétitivité industrielle faite en Suisse par "The International Institute For Management Development" le Japon est passé, entre 1991 et 2002, de la première place à la 11ème et les universités japonaises étaient classées en dernière position des 49 pays étudiés.
Parmi les réformes en cours celle des universités est l'une des plus significatives. Ses fondements ont été mis en place par la loi organique des universités en 1995 et ses points principaux sont :
- Un statut s'inspirant de celui des entreprises privées
- L'autonomie financière et administrative
- Une insertion plus importante dans le tissu économique et social
Les Rapports d'Ambassade diffus�s par l'ADITL'Analyse du Cycle de Vie (ACV) est une méthodologie pour calculer objectivement l'impact d'un produit sur l'environnement tout au cours de son existence, depuis l'extraction de matières premières jusqu'à son élimination. Depuis son apparition au Japon au début des années 1990, l'ACV a été amplement étudiée et appliquée par les organismes de recherches, les universités, le milieu industriel et le gouvernement.
la nature a un rythme de fonctionnement et de réparation Une seconde prise de conscience est que la nature a un rythme de fonctionnement et de réparation qui est beaucoup plus lent que celui qu'essaie de lui donner l'homme. La limite de surexploitation est atteinte pour certains domaines comme les forêts, les rivières, le pétrole ou la qualité de l'air dans nos villes. Cette surexploitation modifie de façon parfois irréversible l'équilibre des écosystèmes qui nous entourent et qui assurent la survie de notre espèce. La prise de conscience vient surtout du fait que ces modifications commencent à toucher directement l'homme de façon palpable. Les pics d'ozone, en été, ainsi que la montée de maladies respiratoires ou l'impact écologique des marées noires en sont la démonstration.
Le droit L'évolution du droit, au sens large : pas seulement les lois, leur contenu ou leur application, mais l'ensemble des composantes du système juridique. Conçu pour assurer un cadre de référence, le droit fournit la définition du jeu, le terrain, les règles, les sanctions, les arbitres et les juges. Il est supposé assurer une stabilité et une cohérence d'autant plus nécessaires que le jeu est mouvant et foisonnant. L'obligation de stabilité ne s'applique pas aux règles, qui doivent être adaptables puisque le jeu change, mais elle doit s'imposer aux repères, au premier rang desquels figurent les principes auxquels on se réfère.
La sécurité La sécurité est même en passe de devenir un principe de gouvernance. Le SRAS, la qualité alimentaire, les bouleversements climatiques ont conduit les personnes à comprendre que leur sécurité n'était pas aussi garantie qu'elles le pensaient. Plus dangereuse que le risque réel est la prise de conscience d'un risque potentiel qui hante les esprits.
NanotechnologiesDurant les 30 dernières, la nécessité d'une miniaturisation toujours plus accrue a prévalu, particulièrement dans les domaines de la micro-électronique et de l'informatique. Cependant, les limites physiques des procédés actuels, tels que la photolithogravure, vont être atteintes. La problématique de construction de structures de taille de plus en plus réduite a donc été appréhendée de manière différente. Plutôt que de raisonner en termes de miniaturisation, on envisage désormais de construire des composants et d'assembler des matériaux en utilisant des éléments de construction de taille élémentaire. Le défi des nanotechnologies réside dès lors dans l'élaboration de nouvelles structures fonctionnelles à partir de molécules et d'atomes.
L'énergieL'énergie : qui remplacera le pétrole ? L'énergie est un problème crucial de l'avenir proche. Les pays doivent trouver des alternatives à la fin annoncée du pétrole. Il reste peu de temps et il n’existe pas de vraie phase de transition entre le "tout pétrole" et des solutions alternatives. La seule énergie susceptible de le remplacer et qui induit le moins de bouleversements économico-structurels est le nucléaire. La mise en place des énergies renouvelables demande des restructurations trop importantes parfois pour les pays, sans toutefois pouvoir offrir des rendements suffisants. Tout au plus, elles constitueront des énergies d'appoint. La seule réelle alternative écologique est représentée par les piles à combusti - ble qui permettrait de fournir de l'énergie électrique sans déchet.

26.10.04

L'intelligent.com: Le pire sans doute est qu'Abou Ghraib n'est qu'un maillon dans une chaîne de non-droit, la partie émergée et médiatique d'un iceberg hors la loi. Dans une quinzaine de pays à travers le monde, dans des bases aériennes sophistiquées ou de simples conteneurs, directement ou via des sous-traitants, les États-Unis détiennent en ce moment près de 20 000 prisonniers (dont 14 000 en Irak) sans inculpations, procès ou avocats.
Bush contre Kerry :De plus, les USA conservent une relique du XVIIIe siècle : un collège électoral, auquel les électeurs de chacun des cinquante et un Etats élisent des (grands) électeurs qui, eux, éliront le président. Le nombre d’électeurs, dans chaque Etat, est égal au nombre de ses députés à la Chambre (plus ou moins proportionnel à la population), augmenté de deux. Ce « plus deux » permet de garantir que les plus petits Etats ont un poids relatif un peu plus important que les grands... Et, comme la population des Etats est lié à la concentration des gens dans les villes et banlieues, le système accorde un poids relatif plus important aux zones rurales et petites villes. En conséquence, quelqu’un peut être élu président avec moins de voix que son concurrent.
Bush contre Kerry�: le faux d�bat, par John Pilger.: "De plus, les USA conservent une relique du XVIIIe si�cle : un coll�ge �lectoral, auquel les �lecteurs de chacun des cinquante et un Etats �lisent des (grands) �lecteurs qui, eux, �liront le pr�sident. Le nombre d��lecteurs, dans chaque Etat, est �gal au nombre de ses d�put�s � la Chambre (plus ou moins proportionnel � la population), augment� de deux. Ce � plus deux � permet de garantir que les plus petits Etats ont un poids relatif un peu plus important que les grands... Et, comme la population des Etats est li� � la concentration des gens dans les villes et banlieues, le syst�me accorde un poids relatif plus important aux zones rurales et petites villes. En cons�quence, quelqu�un peut �tre �lu pr�sident avec moins de voix que son concurrent. "
Bush contre Kerry:: Il n’y a pas de guide du nouvel impérialisme plus respecté que celui de Brezinski. Investi d’une autorité biblique par le gang Bush, son ouvrage de 1997 - Le Grand échiquier : L’Amérique et le reste du monde [en français, Bayard, 1997] - décrit les priorités américaines comme la soumission de l’Union Soviétique et le contrôle de l’Asie Centrale et du Moyen-orient. Selon son analyse, les « guerres locales » ne sont que le début d’une lutte finale qui conduira inexorablement à la domination mondiale des États-Unis. « Pour mettre ça dans des termes qui renvoient à la période plus brutale des anciens empires, écrit-il, les trois grands impératifs de la géostratégie impériale visent à prévenir la collusion des vassaux (...), à garder les Etats tributaires soumis à notre protection et à empêcher les barbares de s’allier entre eux ».
Bush contre Kerry par John Pilger.Nous sommes en train d’apprendre que la décolonisation n’a pas mis fin aux relations impériales, mais qu’elle a seulement étendu un réseau géopolitique tissé depuis la Renaissance. Les nouveaux médias ont le pouvoir de pénétrer plus profondément les cultures ‘réceptrices’ que toute autre manifestation préalable de la technologie occidentale ».

24.10.04

Sécurité régionale Au Proche-Orient, par exemple, il est totalement irréaliste de croire que le problème de la prolifération se réglera par la force. La solution -- si solution il y a -- passe par la mise en place d'une sécurité régionale construite et voulue par les États de la région. Naturellement, les puissances extérieures peuvent participer à ce processus de manière décisive. Mais elles ne peuvent pas décréter qui a le droit d'avoir des armes nucléaires et qui ne l'a pas, de même qu'on ne peut pas dire à un pays ce que sont ses intérêts véritables.
Sciences: Le 20 mars 1995 marque l'avènement d'une nouvelle ère du terrorisme dans la mesure où cette date constitue la première attaque chimique terroriste d'envergure contre des populations civiles. Ce jour-là, des petits récipients de plastique contenant du gaz sarin ont été placés dans cinq wagons de trois des principales lignes du métro de Tokyo.
Plus près de nous, au mois de septembre 2001 et dans la foulée des attentats du 11 septembre, les États-Unis furent la cible d'une attaque bio-terroriste à l'aide d'enveloppes contaminées par des spores de la maladie du charbon.
La boîte de Pandore est désormais entrouverte et, en matière de terrorisme à l'aide d'armes parfois improprement qualifiées de destruction massive, plus rien ne sera jamais comme avant. De nombreux États, et non des moindres (et pas seulement les États-Unis), considèrent aujourd'hui le terrorisme biologique comme l'une des principales menaces à la sécurité internationale et placent cette problématique au coeur de leurs préoccupations stratégiques.
Sciences: Qu’il s’agisse de la grande épidémie de peste noire du XIVe siècle, de l’épouvantable hécatombe amérindienne ayant suivi l’invasion espagnole ; qu’il s’agisse des accès varioleux maintenant arrêtés, où de la malaria et du choléra qui continuent de sévir ; que nous regardions, plus proches de nous, les apparitions d’Ébola, de Lassa, du Sida, ou plus simplement de la maladie des légionnaires, de celle de Lyme ou de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, l’homme est en cause.
Les recensions des épidémies sont donc des mésaventures profondément humaines ; elles ne doivent toutefois pas nous porter au désespoir. L’homme qui oublie régulièrement la notion du “ principe responsabilité ” cher à Hans Jonas est capable de réagir, inventant les moyens de prévention (surveillance), de protection (vaccins) et de défense (antibiotiques etc.) afin de circonvenir, ceux-là même dont il a contribué à la diffusion..
Sciences: Un des événements majeurs du début du XXIe siècle fut l’émergence d’une épidémie due à un agent pathogène alors inconnu. L’analyse de la survenue puis de la diffusion de ce qui est aujourd’hui, mais aujourd’hui seulement, le dernier virus délétère identifié, souligne, outre la spécificité de la pneumopathie sévère, les traits communs aux épidémies ayant assidûment jalonné l’histoire de l’humanité.
Qu’est-il arrivé durant les derniers mois de l’année 2002 ? Dans son intimité, un virus occulte, agressif, hébergé secrètement par son “ réservoir naturel ” parvint à s’échapper de sa clôture biologique pour se montrer sur la scène de l’infectiologie mondiale. Il trouva un nouveau terreau : l’homme. Il donna alors les effets calamiteux que nous connaissons.
Sciences: Il en est du plan du cerveau comme du plan du corps. Celui d'un cerveau humain diffère de celui d'un cerveau de chimpanzé, même si ces différences sont la conséquence de modifications génétiques subtiles. Sauf manipulation génétique, les compétences cognitives d'un chimpanzé seront toujours différentes de celle d'un être humain. Cette enveloppe génétique circonscrit donc l'espace au sein duquel se place l'évolution individuelle, l'individuation. Cet espace est génétiquement déterminé, ce déterminisme est celui de l'appartenance à l'espèce. ll y a 200 000 ans environ, à la suite de quelques mutations, Homo sapiens est né avec l'avenir que nous lui connaissons, 200,000 ans c'est peu, mais ce fut suffisant pour qu'une tribu de 10,000 individus, quelque part en Afrique, se retrouve riche de 6 milliards de descendants répartis sur la planète entière.
Sciences les gènes de développement, qui transmettent le plan de construction des organismes. Ce sont des mutations de ces gènes, ou de régions du génome qui régulent leur expression, qui sont à l'origine de l'apparition, puis de la sélection de nouvelles espèces. Ces mutations peuvent donc avoir des effets sans commune mesure avec l'événement mutationnel chimique. On comprend alors que de petites différences entre les génomes des chimpanzés (Homopanpaniscus ou Homopantroglodytes) et de l'homme (Homosapiens) se traduisent par des phénotypes dont les différences sont spectaculaires, en dépit de l'appartenance au même genre Homo. Oui nous sommes des singes.
Prospective-Foresight > L'interdépendance de la croissance économique et de l'innovation technologique ont été le moteur le plus significatif du changement pendant les 200 dernières années, mais à moins que nous n'améliorions rapidement notre comportement financier, économique, environnemental, et social, les 200 années à venir pourraient être difficile.