17.11.06

[@RT Flash] Lettre 406 du 17 au 23 novembre 2006 - @ Trégouët: "Ces quelques exemples montrent que, sans prétendre constituer une panacée au problème gigantesque de la malnutrition dans le monde, les récentes découvertes dans le domaine de la génétique agricole devraient permettre une augmentation sensible de la productivité agricole mondiale sans avoir recours à des engrais ou pesticides dangereux et coûteux. Ces recherches remarquables montrent également à quel point la connaissance intime des mécanismes fondamentaux communs à l’ensemble du vivant est devenue un enjeu technologique économique et politique essentiel."
[@RT Flash] Lettre 406 du 17 au 23 novembre 2006 - @ Trégouët: "Selon les dernières projections de l’ONU, la population mondiale devrait se stabiliser autour de 9 milliards d’habitants vers 2050 mais cette évolution démographique, conjuguée à la diminution des terres cultivables, forme les termes d’une redoutable équation alimentaire. Les experts estiment aujourd’hui que les rendements devront augmenter de 1 % par an pour faire face à l’expansion démographique des pays en voie de développement et assurer les besoins du reste du monde à l’horizon 2025. C’est pourquoi, partout dans le monde, des chercheurs tentent d’améliorer la productivité des terres cultivables disponibles en utilisant les nouvelles possibilités de la génétique et de la génomique."
[@RT Flash] Lettre 406 du 17 au 23 novembre 2006 - @ Trégouët: "On l’ignore souvent mais 20 % seulement de la surface de la Terre sont cultivables et cette surface diminue de 10 millions d’hectares chaque année. En 1960, quand la population mondiale n’atteignait qu’environ 3 milliards d’individus, on disposait approximativement d’un demi-hectare de terres cultivables par personne, la surface minimum considérée comme essentielle pour la production d’une alimentation variée, saine et nutritive, composée de produits animaux et végétaux, comme celle consommée aux États-Unis ou en Europe. Mais à mesure que la population humaine continue d’augmenter et d’étendre son activité économique, la surface cultivable vitale se trouve recouverte et perdue pour la production. Au niveau mondial, la surface cultivable disponible par personne est maintenant d’environ 0,23 hectare."

16.11.06

TheTransitioner.org : Nouvelle discipline: "En fait la discipline de l'Intelligence Collective s'inscrit fondamentalement dans le vaste mouvement de décloisonnement qui anime la pensée de ce nouveau millénaire. Matière, vivant, esprit – physiosphère?, biosphère? et noosphère – représentent les grandes étapes de l'évolution de l'univers vers toujours plus de complexité et toujours plus de conscience, où tout est relié à tout, où chaque chose possède à la fois une dimension intérieure (qui s'interprète), une dimension extérieure (qui se perçoit), une dimension individuelle (l'agent) et une dimension sociale (les populations, les sociétés)."
TheTransitioner.org : Nouvelle discipline: "L'intelligence collective est la capacité d'un groupe de personnes à collaborer pour formuler son propre avenir et y parvenir en contexte complexe.

L'Intelligence Collective ne mérite-t-elle pas de devenir une discipline à part entière, avec son cadre formel, son approche empirique, ses outils, ses instruments de mesure, ses applications pratiques, son champ éthique ? C'est ce que nous allons discuter ci-dessous."

15.11.06

Amérique latine rebelle: "La doctrine Monroe, en vertu de laquelle, depuis 1823, Washington s’arroge une souveraineté implicite sur la région, ne constitue en rien un mythe. Interventions militaires et occupations se succèdent à un rythme échevelé à Cuba, au Nicaragua, à Porto Rico, en Haïti, au Panamá, au Mexique et ailleurs entre 1903 et 1933, avant de prendre une tournure plus indirecte, mais tout aussi réelle, au cours des années suivantes.

L’Amérique latine doit désormais lutter pour sa « seconde libération ». De Cuba au Chili, en passant par l’Amérique centrale, elle entreprend une nouvelle conquête, marquée par des moments d’enthousiasme et d’espoir, des victoires, des tragédies, des « guerres de basse intensité »."