15.3.06

: Bryan Sykes a parfaitement flairé le marché, qu'il souhaite aujourd'hui élargir. Sa base de données compte désormais 14000 séquences d'ADNmt et il travaille dur pour préciser l'identité des 33 filles d'Eve mondiales qu'il aurait identifiées au total. Il espère ainsi être bientôt en mesure de fournir ses prestations non plus aux seuls Européens et à leurs descendants, mais à des clients du monde entier. Il a également lancé d'autres produits : un test pour remonter les lignées paternelles, Y-Line, et My Map, un service de cartographie des noms de famille pour le moment limité à l'Angleterre.
: Ruminant son hypothèse, Bryan Sykes s'est employé à la démontrer à grande échelle. Il a collecté puis analysé l'ADN des mitochondries (ADNmt) de quelque 6000 Européens contemporains, de la France à la Russie et de Norvège en Italie. C'est ainsi qu'il a découvert l'existence de sept souches différentes, soit sept " clans ", dont les signatures génétiques revenaient obstinément parmi les échantillons. Conclusion du chercheur : 99 % de la population européenne descendrait d'une poignée de femmes, soit sept " Eve européennes ". Six d'entre elles vivaient à l'âge des cavernes, à la fin du paléolithique, entre 50 000 et 10 000 ans av. J.-C. Une seule à l'âge de la domestication des blés et des chèvres, le néolithique, entre 9000 et 3000 ans av. J.-C.

Ce " tableau " préhistorique ressemble fort à celui qu'a brossé récemment une autre équipe, internationale celle-là, dans la revue américaine Science (3). Cette fois, les chercheurs se sont intéressés au chromosome Y et à ses mutations à travers les âges. Pour constater que le gros du bataillon des ancêtres mâles de l'Europe - huit sur dix - était bel et bien des chasseurs-cueilleurs et non pas des agriculteurs (lire l'encadré p. 63 ).
: Avec ce résultat, le généticien d'Oxford confirme une première intuition. " Les Britanniques d'aujourd'hui - et pourquoi pas tous les Européens - descendent majoritairement des tout premiers hommes préhistoriques arrivés sur le continent : les chasseurs-cueilleurs Cro-Magnon ", imagine-t-il, non sans audace. Seul le préhistorien Marcel Otte, de l'université de Liège (Belgique) (lire p. 60), défend cette idée. Pour la majorité des archéologues, nos ancêtres directs seraient plutôt des agriculteurs, venus tardivement du Moyen-Orient pour domestiquer peu à peu une nature rebelle.

Selon le modèle de Bryan Sykes, les peuples de cultivateurs et d'éleveurs ne se sont pas massivement déployés à travers les steppes européennes. C'est plutôt leur savoir-faire, leurs techniques agricoles qui ont gagné, jusque dans les recoins les plus inhospitaliers, les communautés déjà installées. A l'ère de l'Internet, où les idées circulent plus vite que les personnes, cela semble évident. Mais quid de la préhistoire ?
: C'est brillamment que ce généticien use de l'ADN, la molécule de la vie, comme d'une formidable machine à remonter le temps. La génétique des populations permet en effet d'escalader l'arbre généalogique humain. Ce qui fait dire joliment à Luca Cavalli-Sforza, de l'université de Stanford (Etats-Unis), une autre autorité en la matière, qu'" Adam et Eve sont aujourd'hui au jardin de l'ADN " (1)... L'ADN des mitochondries - transmis exclusivement par la mère - et le chromosome Y - légué de père en fils - permettent en effet de remonter l'un les lignées maternelles, l'autre les lignées paternelles (lire p. 66). Et ce, jusqu'à pointer " La " femme ou " L "'homme qui sont nos ancêtres à tous. Dans les années 80, des généticiens ont ainsi désigné une Africaine, âgée d'environ 150 000 ans, comme la mère de l'humanité moderne et donc de tous les Homo sapiens sapiens.

12.3.06

[@RT Flash] Lettre 375 du 10 au 16 mars 2006 - @ Tr�gou�t: La fonte des glaces s’accélère dans l’Antarctique depuis ces dernières années, selon une étude publiée aux Etats-Unis, la première montrant une diminution de la masse glacière totale du pôle sud. Analysant des données provenant de deux satellites de la Nasa, des chercheurs de l’Université de Boulder dans le Colorado (ouest) ont calculé que la calotte glaciaire de l’Antarctique perd jusqu’à 152 km/cube de glace annuellement.
[@RT Flash] Lettre 375 du 10 au 16 mars 2006 - @ Tr�gou�t: Ce qui est certain, c’est que nous saurons, d’ici 20 ans, grâce notamment au programme TPF, s’il existe vraiment un grand nombre de planètes similaires à la Terre, à une distance raisonnable de notre système solaire. Si la réponse à cette question est oui, nous pourrons en déduire que, sur 400 milliards d’étoiles, il est probable qu’il y ait d’autres planètes dans notre galaxie sur lesquelles la vie à eu le temps d’apparaître, d’évoluer et de devenir intelligente.
[@RT Flash] Lettre 375 du 10 au 16 mars 2006 - @ Tr�gou�t: Si la vie, comme semblent le montrer ces récentes recherches, est un phénomène beaucoup plus répandu qu’on ne le croit dans l’univers, on peut logiquement imaginer qu’elle a pu, sur un certain nombre de planètes, évoluer suffisamment longtemps pour devenir consciente, puis intelligente et finalement déboucher sur une civilisation planétaire capable, comme la nôtre, d’observer le cosmos et d’envoyer et recevoir des signaux électromagnétiques.
[@RT Flash] Lettre 375 du 10 au 16 mars 2006 : Ces résultats surprenants suggèrent que la vie n’est pas forcement apparue sur Terre, mais qu’elle aurait pu naître dans l’espace avant d’être apportée sur Terre par une météorite ou un astéroïde. La vie pourrait également être présente partout dans l’espace sous forme primitive.
[@RT Flash] Lettre 375 du 10 au 16 mars 2006 - @ Tr�gou�t: Cette conviction que la vie peut exister ailleurs dans l’Univers s’appuie sur des bases scientifiques de plus en plus solides. La matière organique est en effet répandue dans le milieu interstellaire et dans notre propre système solaire. Nous avons déjà découvert des systèmes planétaires autour d’une centaine d’autres étoiles similaires au Soleil. Sur Terre, la vie microbienne est apparue très tôt, il y a probablement plus de 3,8 milliards d’années. En outre, nous savons que les écosystèmes microbiens peuvent survivre dans une grande variété d’environnements, même très hostiles, à condition qu’il y ait de l’eau liquide et une source d’énergie chimique ou électromagnétique (lumière). Il y a donc de fortes probabilités, si nous admettons le postulat qui veut que les mêmes causes produisent les mêmes effets, que la vie, telle que nous la connaissons, c’est-à-dire basée sur la chimie du carbone, soit apparue sur de nombreuses autres planètes extra-solaires, parmi les milliards d’étoiles de notre galaxie semblables à notre soleil.
Publications et recherches - Discours - 2006 1er f�vrier - Banque du Canada: Le déficit de la balance courante des États-Unis a augmenté d'environ 300 milliards de dollars É.-U. depuis 2002 et se situe actuellement à 785 milliards, ce qui équivaut à 6 1/2 % du produit intérieur brut (PIB) américain. De plus, le niveau d'endettement de ce pays par rapport au reste du monde a plus que doublé au cours des cinq dernières années, atteignant plus de 25 % de son PIB. L'Asie est devenue la principale source de capitaux étrangers entrant aux États-Unis. En outre, les pays asiatiques ont constitué des réserves de change totalisant plus de 2 billions de dollars É.-U., la Chine en détenant à elle seule 820 milliards à la fin de 2005.
Le G8 � la veille du sommet de Saint-P�tersbourg : d�fis, perspectives, responsabilit�s - Militaire, Armee, Armees, Defense:D’une manière générale, nous devons tous prendre conscience et reconnaître que, dans le monde fortement interdépendant où nous vivons aujourd’hui, "l’égoïsme énergétique" ne mènerait qu’à l’impasse. Pour cette raison, la position de la Russie sur la sécurité énergétique demeure ferme et immuable. Nous sommes convaincus que la redistribution de l’énergie en fonction des intérêts du petit groupe des États les plus développés ne correspond pas aux buts et aux objectifs du développement mondial. Nous chercherons à mettre en place un système de sécurité énergétique où seraient pris en compte les intérêts de toute la communauté mondiale. Globalement, il suffirait de créer un potentiel stable pour garantir un approvisionnement énergétique durable à tous les États. La coopération internationale nous offre toutes les possibilités pour y parvenir.
Le G8 � la veille du sommet de Saint-P�tersbourg : d�fis, perspectives, responsabilit�s - Militaire, Armee, Armees, Defense:Un approvisionnement en énergie équilibré et régulier constitue sans aucun doute l’un des facteurs de la sécurité mondiale, tant aujourd’hui qu’à l’avenir. Nous devons donc laisser à nos descendants une "architecture" de l’énergie mondiale, qui leur permettra d’éviter les conflits, formes destructrices de la lutte pour l’approvisionnement en énergie. C’est pourquoi il faut trouver des approches communes pour donner à la civilisation une "base énergétique" efficace à long terme.