28.1.05

Terrorism: "Various studies emphasize a similar set of conclusions: terrorism will be a key feature of 21st century conflict; it will increasingly aim to inflict damage on entire economic and cultural systems rather than to extract concessions; there will be mass civilian casualties; the US homeland will be a prime target; and the fight against terrorism cannot limit itself to military aspects, but must tackle the social, economic, and political origins and consequences of terrorism."
Prospective du quotidien La prospective ne doit pas se contenter de grandes analyses « macro » sur tel ou tel sujet, mais doit aussi s’attacher à montrer les évolutions en cours au plus près des individus. Il est donc primordial de pouvoir développer une « prospective du quotidien », montrant au travers d’idées ou de faits particuliers des inflexions de tendances dans « la vie de tous les jours », et ce qu’elles révèlent. Cet article de Julien Damon s’inscrit parfaitement dans cet effort de prospective du quotidien, faisant le point sur un sujet apparemment banal : les fessées, et montrant en quoi l’attitude générale à cet égard traduit un véritable changement dans la façon d’appréhender et l’éducation des enfants, et le respect des droits et libertés de ceux-ci.
L’auteur nous propose d’abord un tour d’horizon international des législations interdisant les châtiments corporels infligés aux enfants. Il fait le point sur les débats qui ont agité le Canada et la Grande-Bretagne sur cette question, avant de détailler la situation française en la matière.
Ensuite, Julien Damon nous présente les arguments invoqués par les partisans d’une législation anti-fessées, notamment aux États-Unis et en France. Il souligne à cet égard qu’un véritable mouvement s’est mis en place pour attirer l’attention du législateur, en France, sur la question des châtiments corporels dans la famille.
Enfin, l’auteur montre combien cette mobilisation est révélatrice d’évolutions sociales et familiales majeures : alors même que ces pratiques sont en régression manifeste depuis plusieurs décennies, l’on tend à vouloir inscrire leur prohibition dans la loi. Au-delà du débat autorité / liberté, il s’agit aussi de savoir si l’on veut une société fondée sur la confiance ou sur la norme juridique.
PopulationData.net : toutes les populations du monde:Légère baisse de la population
10 000 habitants de moins en 1 an : voilà le bilan démographique allemand. L'immigration ne suffit désormais plus à combler la baisse très forte de la natalité.
PopulationData.net : toutes les populations du monde: 11 pays à plus de 100 millions
11 pays font partie du club des plus de 100 millions d'habitants, une population pas toujours facile à gérer.
Lettre 321 du 28 janvier Grisée par deux siècles d’extraordinaires progrès scientifiques et techniques, l’humanité est en train de réaliser avec stupeur que, si elle a besoin de la nature, celle-ci n’a pas besoin de nous et pourrait à brève échéance nous rendre la vie insupportable si nous ne modifions pas radicalement l’organisation et le fonctionnement de notre civilisation techno-industrielle. Cette nécessaire mais douloureuse réconciliation avec la nature ne sera pas seulement politique, économique et scientifique, mais aussi métaphysique et éthique. Depuis près de quatre siècles, dans notre civilisation occidentale, l’homme s’est conçu comme extérieur et étranger à la nature. Il a dès lors considéré qu’il n’avait vis à vis de la nature que des droits et aucun devoir, ni aucune responsabilité, et qu’il pouvait exploiter et détruire son environnement pour son seul profit.
Lettre 321 Par ailleurs, comme je l’écris depuis maintenant plusieurs années, il est à présent urgent de mettre sur pied un véritable système de gouvernance mondiale dotés de moyens politiques, juridiques et économiques contraignants et suffisamment puissants pour pouvoir mettre en œuvre sans tarder les mesures drastiques qui vont devoir être prises au niveau planétaire pour tenter, s’il est encore temps, d’éviter une catastrophe écologique d’une ampleur sans précédent et dont nous ne pouvons même pas imaginer toutes les conséquences dévastatrices. Il est notamment urgent de mettre en place, comme le propose Wilson, un groupe d’expertise intergouvernemental capable de fournir une information incontestable et d’aiguillonner les Etats.
Lettre 321 du 28 janvier Le développement des activités humaines se traduit par une altération accélérée de la nature. Selon une étude récente qui vient d’être publiée par la revue " Nature", et a fait grand bruit, d’ici à moins d’un demi-siècle, 15 % à 37 % des espèces - animales et végétales - pourraient avoir disparu de la surface de la Terre. La "liste rouge" de l’Union mondiale pour la nature (UICN) dénombre pour sa part au moins 15.589 espèces confrontées à un risque d’extinction, soit un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un amphibien sur trois. "Cette biodiversité est le produit de plus de 3 milliards d’années d’évolution", a plaidé Michel Loreau, président du Comité scientifique de la conférence. L’homme altère son environnement "à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine", a expliqué M. Loreau. Il a rappelé que "Les espèces s’éteignent dans le monde à un rythme 100 fois supérieur au taux moyen observé dans l’histoire de la Terre (une par million et par an) et des dizaines de milliers d’espèces sont condamnées à une extinction future, à cause de la destruction récente de leurs habitats".

27.1.05

Gmail - [InternetActu-ng] InternetActu.net n�58 - 27/01/2005Dans ce schéma, l'internet intervient comme un puissant facteur de désagrégation des institutions et pouvoirs en place : "la globalisation et la diffusion des technologies, en particulier les technologies de l'information, vont engendrer une forte et nouvelle pression sur les gouvernements". "La croissance de la connectivité s'accompagnera de la prolifération de communautés virtuelles d'intérêts, compliquant la tâche des états pour gouverner ; l'internet en particulier encouragera la création de mouvements globaux, qui pourraient émerger comme autant de forces dans les affaires internationales".
En résumé, si ce rapport développe de nombreux autres points et scenarii, il dépeint bien l'avènement d'un monde sinon différent, du moins encore plus globalisé, mais surtout asianisé, virtualisé, et à la complexité accrue.
Gmail "La manière dont nous nous représentons le monde en 2020 changera radicalement. Les puissances émergentes - la Chine, l'Inde et peut-être d'autres comme le Brésil ou l'Indonésie - ont le potentiel de rendre obsolètes les anciennes catégories Est/Ouest, Nord/Sud, pays alignés/non alignés, développés/en voie de développement", prévoit-on, anticipant la "coexistence d'un monde aux frontières marquées avec un monde fait de mégalopoles, liées entre elles par des flux commerciaux, financiers et de télécommunications" (*). Et dans ce monde global, les grandes entreprises, "plus asiatiques qu'occidentales", "échapperont de plus en plus au contrôle des états et deviendront des agents clés du changement, diffusant largement les technologies, coordonnant l'économie mo! ndiale, et assurant la promotion du progrès économique auprès des pays en développement".
[InternetActu-ng]: Là aussi, la chose n'est pas nouvelle. Mais la répétition incessante de cette prédiction bien connue prend ici un tour nouveau : ce n'est plus simplement la crainte de voir s'effriter la toute puissance américaine qui s'exprime, mais bien la conviction du caractère inéluctable de l'émergence des grands pays asiatiques, et les bouleversements qu'elle entraînera. Ainsi, en soulignant le fait que "la Chine et l'Inde sont bien placés pour devenir des leaders technologiques", et que tous deux "afficheront des PNB surpassant ceux de la plupart des puissances économiques occidentales", le rapport insiste sur "l'impact majeur, au plan géopolitique, économique ou militaire" de l'émergence de ces pays, engendrant une transformation comparable au développement de l'Allemagne au 19e siècle et à l'apparition de la puissance étasunienne au 20e! siècle. "On estime souvent que le 20e siècle a été le siècle de l'Amérique. Le 21e siècle pourrait bien être celui de l'Asie",

26.1.05

Chine: Candidats à la maîtrise ou au doctorat: 615 000
globalisation extensive: « A partir de la notion de chaîne de valeur, il est possible de décomposer une activité économique en éléments susceptibles d’être localisés là où cet élément sera traité de la manière la plus efficiente. La logistique et l’infogistique (le système d’information logistique) assurent l’intégration de la chaîne de valeur. »

25.1.05

InternetActu.net - 20/01/2005 Il y a encore 10 ans, le terme géolocalisation n'existait pas vraiment. On parlait de géomatique pour qualifier "l'ensemble des procédures de traitement de données géographiques par ordinateur" (Roger Brunet et alii, Les mots de la géographie , 3e édition, 1994). Popularisée par les technologies GPS, la triangulation GSM, la cartographie satellitaire et les Systèmes d'information géographiques , la géolocalisation englobe aujourd'hui une très large palette de solutions qui permettent à la fois de situer (repérer, cartographier), d'accéder (tracer des itinéraires) et de connaître ("regarder" ce qui est à proximité) un espace décrit dans un format numérique.
Gmail - [InternetActu-ng] InternetActu.net n�57 - 20/01/2005 Point d’aboutissement de l’ère des réseaux, les communications mobiles produiraient même, selon Michel Serres [1], un "espace sans distance", dans lequel les réseaux eux-mêmes se fondent et disparaissent. Et en effet, physiquement, la distance comme le lieu ont cessé de contraindre les échanges de signes.
Lettre 317: L’analyse de roches du Groenland fait remonter les premières traces de vie terrestre à 3,85 milliards d’années.

24.1.05

Que reste-t-il de la démocratie ?La prétendue démocratie occidentale est entrée dans une étape de transformation rétrograde qu’elle est incapable d’arrêter, et dont les conséquences prévisibles seront sa propre négation. Nul besoin que quiconque prenne la responsabilité de la liquider, elle-même se suicide tous les jours.
Que reste-t-il de la démocratie ?: Le pouvoir démocratique est, par sa nature, toujours provisoire. Il dépend de la stabilité des élections, du flux des idéologies et des intérêts de classes. On peut voir en lui une sorte de baromètre organique qui enregistre les variations de la volonté politique de la société. Mais, de façon flagrante, on ne compte plus les alternances politiques apparemment radicales qui ont comme effet des changements de gouvernement, mais qui ne sont pas accompagnées de transformations sociales, économiques et culturelles aussi fondamentales que le résultat du suffrage le laissait supposer.
Organisation humaine La question principale que tout type d’organisation humaine se pose, depuis que le monde est monde, est celle du pouvoir. Et le principal problème est d’identifier celui qui le détient, de vérifier par quel moyen il l’a obtenu, l’usage qu’il en fait, les méthodes qu’il utilise, et quelles sont ses ambitions.
Que reste-t-il de la démocratie? Les réalités brutales du monde dans lequel nous vivons rendent dérisoire ce cadre idyllique, et que, d’une manière ou d’une autre, nous finirons par retomber sur un corps autoritaire dissimulé sous les plus beaux atours de la démocratie.
Le Monde.fr : Nous ne travaillons pas assez? La réduction des temps, le salaire, la protection sociale sont les instruments d'un partage des gains de productivité constituant ce "progrès social" hors duquel on se demande quel pourrait être le sens de l'activité économique. Le chômage, à l'opposé, supprime la question du partage. Marks et Spencer, en 2001, l'avouait au moment de fermer certains de ses établissements : il s'agissait d'abord de réaliser des économies de main-d'œuvre afin d'augmenter les distributions de dividendes.
Le Monde.fr En France, alors que le produit national par habitant était multiplié par plus de sept au XXe siècle, la quantité de travail annuelle fournie dans la nation régressait de 55 à 36 milliards d'heures. Pourtant, le volume de l'emploi passait de 18 à 22 millions de postes, le revenu des salariés augmentait avec le produit national et leur niveau de protection sociale s'améliorait. En d'autres termes, l'augmentation des richesses produites se trouvait équitablement répartie. Le phénomène se vérifiait ailleurs, notamment en Allemagne...Mais la croissance est un phénomène long, porté à la fois par l'accumulation du capital et le progrès technique, dont la vocation est de prendre progressivement la relève du travail. ...On réédite ainsi l'erreur commise après guerre avec le capital, dont on avait cru que son accumulation suffirait à déclencher le "décollage"des pays pauvres, pourtant démunis de toute structure de propagation économique. On impute une responsabilité au seul facteur humain, alors que l'économie est un système d'interdépendances dans lequel la performance de l'appareil productif ne saurait s'isoler du contexte politique et social....Si le temps de travail individuel ne s'était pas abaissé, de 3 000 heures annuelles en 1900 à 1 600 heures un siècle plus tard, la diminution de la quantité globale d'heures ouvrées dans la nation n'aurait pu s'accompagner d'une augmentation du volume de l'emploi. C'est là une tendance lourde que l'on ne saurait négliger.Les statistiques de l'OCDE montrent que la baisse du nombre annuel d'heures travaillées par salarié se vérifie - avec des amplitudes diverses - dans toutes les nations industrialisées, Etats-Unis compris.
Mais surtout, notre problème n'a rien à voir avec le passé : la faiblesse endémique du dollar provient aujourd'hui d'une économie à découvert. La croissance américaine se nourrit, autant qu'elle produit, de la dette. L'Etat fédéral creuse un déficit abyssal, auquel il convient d'ajouter ceux des Etats de l'union ; de plus, le déficit est chronique chez tous les acteurs économiques d'outre-Atlantique, privés ou publics, individuels ou collectifs. L'ensemble des balances est déséquilibré ; l'Amérique pratique une fuite en avant perpétuelle, et vit à crédit. Le reste du monde est plus que jamais contraint de financer le statut désormais unique de la superpuissance.
Tout laisse à penser cependant que ce système touche ses limites. Parmi les dettes qui viennent d'être évoquées, il en est une particulière : la dette immobilière ; elle explique à elle seule le niveau d'endettement faramineux des ménages américains. Ce mécanisme est très spécifique aux Etats-Unis : l'augmentation des prix de l'habitat y est convertie par les banques en de nouvelles dettes offertes aux propriétaires, dettes gagées sur ce surcroît de valeur (les mortgage securities), dettes immédiatement transformées en consommation. La croissance provient donc en grande partie de cette liquidité offerte aux ménages par le monde financier, sur la base d'un accroissement spéculatif des prix de l'immobilier. Nous sommes en présence d'une traînée de poudre menant tout droit au stock de dynamite sur lequel est assis le système économique international.