L’équipe a constaté le même type de relation entre la consommation d’énergie et le produit intérieur brut (PIB) par individu que le métabolisme et le poids du corps chez l’animal.
Le groupe de recherche suggère que cette similitude est bien réelle : les villes et pays, tout comme les animaux, ont des métabolismes qui doivent brûler du carburant pour se maintenir et se développer. Cette analogie, avec les données et la théorie, renforce l’idée que le lien entre la consommation d’énergie et l’activité économique est causale. Cependant d’autres facteurs doivent également entrer en jeu pour expliquer la variabilité dans les données.
L’étude montre ensuite que les variables relatives au niveau de vie, tels que la proportion de médecins dans une population, le nombre de téléviseurs par personne, et le taux de mortalité infantile, sont également corrélées avec la consommation d’énergie et le PIB par individu. Ces corrélations conduisent les auteurs à leurs conclusions sur l’augmentation de la production d’énergie nécessaire pour maintenir une population mondiale toujours croissante, sans baisse du niveau de vie.