28.4.06

La science est-elle universelle ?: "Toutes les cultures humaines construisent leurs outils conceptuels"
La science est-elle universelle ?: Il est difficile de discuter le fait que tous les autres éléments de la culture – formes d’organisation politique, structures de parenté, mythes fondateurs, us et coutumes, religions et spiritualités, arts et lettres – appartiennent à des cultures, au sens ethnologique du terme. Mais la science n’offre-t-elle pas des connaissances objectives, vérifiables, reproductibles ? Le théorème de Pythagore, le principe d’Archimède, les lois de Kepler (3), la théorie d’Einstein, s’ils sont vrais ici et maintenant, comme là-bas et hier, ne le sont-ils pas par essence partout et toujours ?
La science est-elle universelle ?: L’universalité de la science reste une conviction largement partagée. Dans un monde où systèmes sociaux, valeurs spirituelles, formes esthétiques connaissent d’incessants bouleversements, il serait rassurant que la science au moins offre un point fixe auquel se référer dans le relativisme ambiant. Peut-être même le seul « élément vrai », pour reprendre l’expression de Renan. De fait, un siècle plus tard, le physicien Frédéric Joliot-Curie pouvait écrire, en toute bonne conscience progressiste : « La pure connaissance scientifique doit apporter la paix dans nos âmes en chassant les superstitions, les terreurs invisibles, et aussi en nous donnant une conscience plus claire de notre situation dans l’univers. Et c’est peut-être l’un de ses plus hauts titres : elle est l’élément fondamental – peut-être le seul élément – d’unité de pensée entre les hommes dispersés sur le globe (2). »
La science est-elle universelle ?: Observer, nommer, décrire, théoriser : autant d’activités qu’on retrouve dans l’histoire de toute civilisation. Pour autant, chacune ayant tracé son propre chemin vers la connaissance, et les interactions étant plus rares qu’on ne le croit, qui saurait dire si « la » science est universelle ?

27.4.06

InternetActu.net � �Machine to machine� (M2M), aujourd�hui et demain: Au fond, il s’agit de construire l’internet des objets presque comme nous avons - au départ sans trop y penser - construit l’internet actuel : d’une manière à la fois ouverte et procédurale, anarchique et collective, en n’admettant des idées qu’une fois testées et en permettant à toutes les idées de s’essayer, en mêlant (sans les confondre) acteurs publics, privés et associatifs… Comme l’internet d’aujourd’hui, l’internet des objets doit d’abord être une plate-forme d’innovation, construite pour les applications qu’on ne connaît pas encore. Mais sans doute, à la différence de l’internet des premiers temps, faut-il d’emblée élargir la participation au-delà des communautés des technologues et des scientifiques, pour y associer, autant que faire se peut, la société dans son ensemble.
InternetActu.net � �Machine to machine� (M2M), aujourd�hui et demain: Dans la vie quotidienne, la santé et l’assistance à domicile, particulièrement importants dans des pays vieillissants tels que le notre, auront besoin du M2M : télédiagnostic, médicaments intelligents, robots-nurses ou planchers qui savent détecter un accident ou un malaise, dispositifs d’alerte permettant de ne mobiliser du personnel para-médical qu’à bon escient…
InternetActu.net � �Machine to machine� (M2M), aujourd�hui et demain: Des milliards de puces s’insèrent peu à peu dans (ou sur) les machines, les appareils, les véhicules, les emballages, les objets quotidiens, les équipements, les espaces publics… mais aussi les arbres, les zones inondables, les forêts incendiables, les animaux domestiques ou sauvages et finalement, nos propres corps. Ces puces produiront des réseaux en constante reconfiguration, des volumes massifs de données à traiter le plus souvent en temps réel, et des actions sur leur environnement physique. Il faudra les installer, les piloter, les alimenter en énergie, les arrêter, les recycler et bien sûr, les contrôler tout en s’assurant que d’autres n’en prennent pas le contrôle. Il faudra aussi dépasser le cadre actuel d’applications assez verticales, assez fermées, pour exploiter l’”intelligence ambiante” de manière ouverte et créative…

25.4.06

A l'encontre: Il nous assure aujourd’hui que La Fin de l’Histoire et le dernier homme était en fait un exercice de théorie de la modernisation. Que tout ce qu’il y disait, c’était qu’un désir de meilleur niveau de vie était universel, non de liberté, et que cela créait une classe moyenne qui tendait à exiger une participation politique, la démocratie émergeant finalement comme un effet secondaire de ce processus.
A l'encontre: En effet, Kojève considérait la création d’une Europe supranationale comme la raison décisive pourquoi, contrairement à ses attentes, c’était un capitalisme globalisateur qui se révélait être la destination commune de l’humanité plutôt qu’un socialisme encore cramponné à la nation. Pour Strauss, au contraire, dont les premières allégeances étaient allées au sionisme, les régimes étaient par nature particuliers: il était imperméable à des schémas universels. Bien qu’il ne fût pas un grand admirateur de la société des Etats-Unis, il respectait les Pères fondateurs [Washington et ses trois successeurs]et fut à l’origine d’une école ardemment nationaliste de réflexion sur la Constitution.
A l'encontre: " Au milieu du livre, il développe en détail une attaque contre «l’exceptionnalisme» des Etats-Unis qu’il décrit comme la doctrine qui veut que «les Etats-Unis sont différents des autres pays et qu’on peut avoir confiance qu’ils utiliseront leur puissance militaire avec une justice et une sagesse dont les autres puissances sont incapables.» C’est cette illusion proclamée par Kristol et Kagan qui a, selon lui, suscité l’hostilité des alliés et conduit aux erreurs présomptueuses de la guerre en Irak.
Un Monty Python contre ��la guerre au terrorisme��, par Damien-Guillaume et Marie-Blanche Audollent: À ma droite, la démocratie, blanche comme l’agneau ; à ma gauche, le terrorisme aux noirs desseins. Foi d’Aristote, c’est beau comme de l’antique !
Un Monty Python contre ��la guerre au terrorisme��, par Damien-Guillaume et Marie-Blanche Audollent: Quelques déluges de fer et de feu plus tard, relayant une vérité embedded claironnée de Londres à Washington, les éditorialistes des deux côtés de l’Atlantique saluent, la main sur le cœur, le « vent de liberté » qui souffle sur le Proche et le Moyen-Orient. La « démocratie » est en marche ; la « guerre au terrorisme » porte ses fruits : circulez, il n’y a rien à voir !
� Actualit� - La lecture ou comment la culture s�inscrit dans notre cerveau - Futura-Sciences.com: La lecture est un acquis culturel récent, et c’est à la suite de l’apprentissage de la lecture pendant l’enfance que se développe dans notre cerveau cette spécialisation. « On est ici devant un cas remarquable de la manière dont la culture s’inscrit dans notre cerveau ! »
� Actualit� - La lecture ou comment la culture s�inscrit dans notre cerveau - Futura-Sciences.com: A l’âge adulte, la plupart d’entre nous avons eu l’occasion de lire plus de 100 millions de mots, ce qui nous confère un statut de lecteurs « experts ». En une fraction de seconde, nous sommes en effet capables d’identifier simultanément toutes les lettres d’un mot, quels que soient le style et la taille des caractères. Une tâche complexe qui demande à la fois de négliger de grandes différences de forme ( « a » égale « A ») et de détecter des différences minimes mais essentielles (« e » différent de « c »). Pourtant, la lecture est une compétence culturelle très récente (5000 ans) à l’échelle de l’évolution des espèces ; nous venons au monde avec le même cerveau que nos ancêtres illettrés d’il y a 50.000 ans.

24.4.06

La vie dans le cosmos - Conf�rences de la Cit� des Sciences et de l'Industrie: "Comment la vie est-elle apparue sur Terre ? Y a-t-il une vie ailleurs dans l'univers ? Voila deux des questions auxquelles tentent de r�pondre les astrobiologistes. L'astrobiologie (ou exobiologie) est la jeune science qui �tudie l'origine, la distribution et l'�volution de la vie dans l'univers, ainsi que des structures et processus chimiques associ�s.
Le sc�nario de l'apparition du vivant sur Terre le plus g�n�ralement accept� suppose que la vie est l'aboutissement d'une chimie pr�biotique complexe, dans l'environnement primitif terrestre, avec, au coeur de cette subtile cuisine, deux ingr�dients : l'eau liquide et la mati�re carbon�e."
Le cerveau plastique - Conf�rences de la Cit� des Sciences et de l'Industrie: Le cerveau humain, s'il se caractérise par des invariants propres à l'espèce, possède aussi une aptitude considérable à se modifier au cours de son dévoppement et tout au long de la vie. C'est cette plasticité qui permet nos apprentissages, nos adaptations, nos transformations.
automates-intelligents-html@kiosqueist.com:Dans un discours devant le prestigieux Royal Institute of International Affairs (Club politique britannique dit dorénavant Chatham House, http://www.chathamhouse.org.uk/), le secrétaire à la défense John Reid a prédit la venue prochaine de violents conflits pour l’accès aux ressources naturelles : terre arable, eau et énergie à usage domestique. Pour lui, la crise humanitaire au Darfour est le signe avant coureur de tels conflits, qui devraient se généraliser dans les prochaines années.
Le g�nocide de 1972 au Burundi: ...., privant du même coup le monde occidental de ses points de repère idéologiques pour départager les bons des méchants.