20.1.06

InternetActu.net � La fin du Cyberespace: Pourquoi le cyberespace s’apprête-t-il à disparaître ? Notre expérience d’interaction avec l’information numérique change. Nous sommes en train de passer à un monde monde où nous (ou les objets qui agissent en notre nom) sommes en ligne partout et tout le temps. Les chercheurs et les designers créent une nouvelle génération d’objets et d’interfaces qui ne monopolisent plus notre attention, mais surfent à la limite de notre conscience. Nous n’avons plus à choisir entre le cyberespace et le monde réel, nous avons constamment accès au premier tout en étant partie intégrante du second. A cause de cette perspective, l’idée d’un cyberespace séparé du monde réel s’effondre.
InternetActu.net � Nanoproduits : d�j� parmi nous: Si besoin était, le diaporama du magazine Forbes consacré aux produits issus de la nanotechnologie confirme la réalité de ses applications concrètes. Chewing-gums au chocolat, rendus possible par la présence de nanocristaux assurant l’élasticité de la gomme tout en conservant l’arôme du chocolat ; crème faciale à base de buckyballs (nanotubes de carbone fermés, se présentant sous la forme d’une structure sphérique) ; battes de baseball tirant partie de nanotubes de carbone pour augmenter leur efficacité ; chaussettes anti-odeurs incorporant des nanoparticules d’argent… Ces “Top Nano Products”, tous déjà commercialisés, témoignent de la diversité rendue possible par une maîtrise accrue de l’échelle moléculaire.

19.1.06

[@RT Flash] Lettre 368 du 20 au 26 janvier 2006 - @ Tr�gou�t: La Nasa s’apprête à lancer le vaisseau New Horizons vers Pluton, un périple d’au moins neuf ans vers la seule planète n’ayant pas été explorée dont les caractéristiques devraient aider à mieux comprendre les origines de notre système solaire.
Braudel, histoire, economie, economies-mondes, Polanyi, Max Weber: La fin du XXe siècle : la Triade
En 1985 (6), Kenichi Ohmae propose l’expression « Triade » pour désigner le jeu des acteurs alors dominants de l’économie mondiale : trois centres (Etats-Unis - Amérique du Nord, Europe et Japon-Asie du Sud-Est) concentrent en effet 85 % de la richesse mondiale (34 000 milliards de dollars sur un total de 40 000 milliards) ; ils contrôlent un commerce fortement intégré et interne à la Triade de près de 10 000 milliards de dollars, soit 25 % du produit mondial brut (7). Chacun de ces centres organise son propre système de périphéries (le Maghreb pour l’Europe, le Mexique pour les Etats-Unis, par exemple) qui leur permet de fonctionner par création de relations et d’espaces dissymétriques.
Avec l’irruption de la Chine et de l’Inde sur la scène mondiale, une autre géographie de l’économie mondiale est maintenant en train de se dessiner. Mais cela ne change pas la conclusion générale qu’on peut en tirer : à travers la succession des économies-mondes, c’est bien à une progressive unification de l’espace économique mondial que nous assistons. Fernand Braudel en avait eu la fulgurante intuition en affirmant, dans Civilisation matérielle, économie et capitalisme (1979), qu’il fallait désormais « tout voir à l’échelle nécessaire du monde ».
Braudel, histoire, economie, economies-mondes, Polanyi, Max Weber: Les historiens actuels n’hésitent d’ailleurs plus à voir dans cette période qui s’étend de 1870 à 1914 une « première mondialisation », pour reprendre l’expression de Suzanne Berger (5), ne serait-ce que par la masse des investissements extérieurs partant d’Europe vers la Russie (pour la France) et l’Inde (pour le Royaume-Uni). La guerre de 1914-1918 y a mis fin. Elle a vu la naissance de l’Empire soviétique et s’est prolongée avec la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, marquant une rupture dans cette unification du monde. Mais depuis 1945, et de manière accélérée depuis le début des années 80, le mouvement a repris.
Braudel, histoire, economie, economies-mondes, Polanyi, Max Weber: Les grandes découvertes du XVe siècle, celles de Christophe Colomb (1492), de Vasco de Gama (1497-1498), de Fernand de Magellan et d’El Cano (1519-1521) en tête, ont constitué un moment essentiel du grand mouvement d’unification économique de l’espace mondial. Ce processus a cependant des racines beaucoup plus lointaines. C’est dès la préhistoire que l’on peut commencer à repérer l’amorce du décloisonnement généralisé des sociétés, qui mène à la constitution d’espaces économiques de plus en plus vastes et de plus en plus intégrés.
UNESCO - Rapport 2005 de l�UNESCO sur la science : la Chine remet en question la supr�matie des �tats-Unis, de l�Europe et du Japon: Pour les auteurs du rapport, la science et la technologie favorisent les avancées économiques et sociales. Ainsi, nous expliquent-ils, « un demi-hectare de terres et une année de travail étaient nécessaires pour nourrir une personne en 1900, alors qu’aujourd’hui, ce même demi-hectare et une journée et demie de travail suffisent à nourrir 10 personnes. Ces progrès sont dus aux connaissances scientifiques qui ont permis de mettre au point des graines et des cultures, des engrais et des outils plus performants, de recourir à des techniques telles que la rotation des cultures, etc. Tirer parti de la valeur ajoutée des connaissances liées à la science en l’utilisant dans quasiment tous les domaines de l’activité humaine signifie que l’on s’efforce d’édifier des sociétés du savoir, c’est-à-dire des sociétés où l’on s’appuie sur les connaissances liées à la science ».
UNESCO - Rapport 2005 de l�UNESCO sur la science : la Chine remet en question la supr�matie des �tats-Unis, de l�Europe et du Japon: Selon le Rapport de l’UNESCO sur la science (version 2005)* qui vient d’être publié, la remarquable croissance économique enregistrée par quelques pays asiatiques émergents, au premier rang desquels la Chine, remet en question la suprématie de l’Amérique du Nord, de l’Europe et du Japon en matière de recherche et développement (R&D). Ce rapport, rédigé par une équipe d’experts internationaux, analyse les nouvelles tendances dans les domaines de la science et des technologies dans le monde entier, en s’appuyant sur de très nombreuses données tant quantitatives que qualitatives. Le rapport souligne que « la principale évolution concerne l’Asie, région dans laquelle le montant brut des dépenses de R&D est passé de 27,9 % des dépenses mondiales en 1997 à 31,5 % en 2002. »
Les menaces sur le brut l�ger affolent le march�: Désormais, aux côtés des Anglo-Néerlandais, des Français et des Américains, il faut compter avec les Chinois : Cnooc vient de débourser 2 milliards d'euros, pour une prise de participation à 45% dans un gisement. A l'heure où le monde cherche à réduire sa dépendance à l'égard du Moyen-Orient, les regards se braquent sur le delta du Niger, si prometteur. Plus encore depuis qu'Abuja a annoncé vouloir doubler sa production, à plus de 4 milliards de barils par jour, d'ici à cinq ans.

17.1.06

Combien d'internautes dans dix ans? - Actualit�s - ZDNet.fr: En 2016, le nombre d'internautes dans le monde devrait dépasser les trois milliards, soit trois fois plus qu'aujourd'hui, a estimé Louis Naugès, président fondateur du cabinet de conseil informatique parisien Microcost.

«L'internet sera tellement dilué dans notre quotidien que nous ne le verrons plus», a-t-il déclaré, selon l'AFP. Il s'exprimait lors de la 10e édition des rencontres d'Autrans (Isère) qui réunissaient du 12 au 14 janvier, 250 entrepreneurs, universitaires et autres chercheurs autour du thème de l'avenir du réseau des réseaux.

Contacté par ZDNet.fr, Louis Naugès explique comment il est parvenu à ces prévisions: «Il y a actuellement environ 970 millions d'internautes dans le monde et deux milliards d'utilisateurs d'un téléphone mobile.» «Dans dix ans les appareils mobiles, téléphones comme PDA, devraient dépasser les trois milliards d'utilisateurs. Or, ils disposeront tous d'un accès internet. Au minimum, les internautes seront donc trois milliards en 2016, sans qu'il ne soit plus fait de différence entre l'accès internet fixe ou mobile.»

15.1.06

Latinos contre gringos - LEXPRESS.fr: " La popularité croissante de personnages comme Chavez ou Morales dépasse leur entendement.» Le 11 septembre a encore creusé le fossé. Sensible à la question des tortures en raison du souvenir encore à vif de ses régimes dictatoriaux, l'opinion publique, en Amérique latine, a été profondément choquée par les images des prisons de Guantanamo et d'Abou Ghraïb. «On aurait tort de penser que seul l'homme de la rue est antigringo, écrit le spécialiste Andres Oppenheimer dans les colonnes du Miami Herald. Les élites aussi sont hostiles à l'Oncle Sam.»
Latinos contre gringos - LEXPRESS.fr: C'est Peter Hakim, président d'Interamerican Dialogue, un centre d'analyse de Washington, qui l'affirme: «Les relations entre les Etats-Unis et l'Amérique latine sont à leur niveau le plus bas depuis la fin de la guerre froide.»
Caracas: Le Forum relève d’une intention politique extrêmement radicale par sa modernité. Car si, par exemple, l’Organisation des Nations unies (ONU) concentre les Etats ou les gouvernements, c’est-à-dire les structures de pouvoir, le Forum social mondial aspire, lui, à constituer, pour la première fois dans l’histoire, un embryon d’assemblée de toute l’humanité.
Dans l'archipel plan�taire de la criminalit� financi�re: Des millions de comptes et des dizaines de milliers de sociétés écrans gèrent et recyclent les mille milliards de dollars annuels du « produit criminel mondial brut ». La criminalité financière profite de l’existence des 250 zones franches et des paradis fiscaux qui sont constitués, pour 95% d’entre eux, d’anciens comptoirs ou colonies britanniques, français, espagnols, néerlandais et américains, restés dépendants de leur puissance tutélaire.
Les masques africains de M. Anthony Blair: Comme le laisse entendre la commission Blair, « à mesure que le monde changera et se développera, il est probable que les vastes ressources naturelles de l’Afrique resteront vitales pour la prospérité du monde ». Déjà, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis ont entrepris de « sécuriser » les pays africains riches en pétrole.
Les masques africains de M. Anthony Blair: la dette a pour l’essentiel été contractée par des dictateurs qui se sont enrichis grâce au pétrole, aux diamants et aux autres ressources de leurs pays et qui, pendant la guerre froide, ont bénéficié du soutien des pays qui touchent aujourd’hui le remboursement de la dette. Nombre de ces dirigeants ont pillé des milliards de dollars... en se servant des systèmes financiers des pays développés
Sur le militarisme am�ricain: Andrew Bacevich, professeur à l’université de Boston, ancien colonel de l’armée et diplômé de West Point, en décrit les symptômes : la normalisation de la guerre, la glorification des chefs militaires, la recherche élitaire de la supériorité stratégique perpétuelle, l’accoutumance de la population à la guerre, une nouvelle « esthétique de la guerre » technologique à distance, et enfin la transfiguration des présidents en seigneurs de guerre.