4.4.08

http://www.tregouet.org/article.php3?id_article=530: "Babak Parviz y travaille. A 34 ans, ce professeur assistant en ingénierie électrique de l’université de Washington prépare une solution radicale pour assurer un meilleur modus vivendi entre ces deux mondes : une lentille de contact permettant d’intégrer l’écran à l’oeil lui-même. Sur cette prothèse minimaliste pourraient s’afficher les informations provenant de multiples sources : indications du tableau de bord d’une voiture ou d’un avion, données cartographiques, décor de jeu vidéo, pages Web, courrier électronique.L’originalité des travaux de Babak Parviz, qui compte parmi les lauréats du prix Young Innovators 2007 décerné par la Technology Review du Massachusetts Institute of Technology (MIT) : l’association de la miniaturisation extrême et de la transparence, qui permet de superposer les informations virtuelles à la vision naturelle. La lentille a été testée pendant 20 minutes sur l’oeil d’un lapin sans réactions négatives. Mais nombre de défis technologiques restent à relever avant d’envisager pour cet objet un usage courant."

[@RT Flash] Lettre 470 du 4 au 10 avril 2008 - @ Tregouet

http://www.tregouet.org/article.php3?id_article=530: "Membranes de désalinisation, nanomatériaux pour décontaminer, méthodes pour désinfecter sans agents oxydants : de nouvelles techniques permettent d’espérer un meilleur accès à l’eau potable dans le monde. Les méthodes actuellement utilisées sont souvent énergivores, font appel à des agents chimiques eux-mêmes toxiques ou requièrent des investissements colossaux en investissements et en infrastructures. Le principal réservoir pour permettre à une humanité de plus en plus nombreuse de boire, de se laver et de cultiver sans risques reste l’eau salée, qui représente plus de 97 % de l’ensemble de la ressource aquatique, calottes glaciaires comprises."

De nouveaux procédés de désalinisation ont été mis au point pour remplacer la distillation (recueillir l’eau douce par évaporation -condensation), technique la plus ancienne dont l’inconvénient majeur est d’être très gourmande en énergie. La méthode qui a le vent en poupe est l’osmose inverse, qui consiste à séparer le sel de l’eau à l’aide d’une membrane semi-perméable. L’eau salée est pressée contre la membrane au travers de pores minuscules.
"C’est déjà comme ça que l’on gagne aujourd’hui le plus de nouvelles ressources en eau douce", déclare à l’AFP Mark Shannon, directeur du Centre de matériaux avancés pour la purification de l’eau à l’université de l’Illinois, aux Etats-Unis. Les membranes, de moins en moins chères, gagnent en efficacité, permettant de filtrer des quantités d’eau croissantes de plus en plus vite. "En termes énergétiques, si vous devez amener l’eau sur une longue distance, le coût est plus élevé que si vous avez une ville au bord de la mer et que vous êtes en mesure de dessaler", explique le professeur Shannon, qui ajoute que 5 % à 15 % de l’électricité dans l’ouest des Etats-Unis sert à transporter l’eau.

2.4.08

Futuribles

Futuribles: "Il est frappant et assez consternant à cet égard d’examiner comment naissent, cheminent et meurent les idées, comment ensuite elles réapparaissent et disparaissent à nouveau… J’ai ainsi parfois l’impression que ce qui est présenté comme une découverte, une création ou une innovation, n’est en réalité que le fruit de notre ignorance et de l’oubli, ou — pour l’exprimer de manière plus positive — que le résultat d’heureuses retrouvailles."

Futuribles

Futuribles: "D’abord parce que, lorsqu’on cherche à comprendre la situation actuelle — celle du monde, de la France, d’un village ou d’un secteur d’activité particulier —, très honnêtement, il nous faut reconnaître que l’étendue de notre ignorance est infiniment plus grande que celle de notre connaissance. Ensuite parce que cette connaissance est toujours empreinte de biais de diverses natures. Enfin parce que la quantité d’informations dont nous disposons ne garantit en rien une juste appréciation des choses et, donc, notre connaissance du sujet.

Il faut à cet égard en finir avec la croyance selon laquelle l’essor des technologies de l’information et de la communication nous confèrerait désormais un accès direct à la connaissance, et admettre notamment qu’Internet — s’il constitue sans doute la plus fantastique encyclopédie du monde — n’en reste pas moins en même temps la plus gigantesque poubelle planétaire. On y trouve le meilleur comme le pire, et plus l’information est abondante, plus le discernement devient nécessaire. Notre aptitude à saisir la réalité, à la comprendre, à en déceler la dynamique, reste donc un défi majeur, peut-être plus colossal encore que lorsque notre horizon géographique s’arrêtait aux frontières d’un village ou d’un quartier."

Protectionnisme, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique)

Protectionnisme, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique): "L’histoire économique est en effet là pour rappeler que la plupart des pays développés ne le sont devenus que grâce à des barrières commerciales. Ni le Royaume-Uni, ni la France, ni la Corée, ni le Japon, ni la Prusse n’ont acquis leur puissance industrielle en respectant la « loi » des avantages comparatifs de David Ricardo. Du XIXe siècle au début du XXe, l’économie américaine a connu le taux de croissance le plus élevé du monde avec des tarifs douaniers qui tutoyaient les 50 % (44 % en 1913). Plus tard, tout en tonnant contre le protectionnisme, Ronald Reagan limita les importations aux Etats-Unis d’automobiles et d’acier, de sucre et de textiles ; son administration multiplia par onze les droits de douane sur l’importation des grosses cylindrées afin de secourir la firme Harley-Davidson"

Protectionnisme, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique)

Protectionnisme, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique): "Chacun savait que le jour où les Etats-Unis affronteraient simultanément une récession et un déficit commercial abyssal, la doctrine du libre-échange serait remise en cause par son avocat le plus influent."

1.4.08

Musulmans - fr.soc.politique | Google Groupes

Musulmans - fr.soc.politique Google Groupes: "Le nombre de musulmans (19,2%) dans le monde dépasse désormais celui
des catholiques (17,4%), selon l'édition 2008 de l'annuaire pontifical,
dont fait état l'Osservatore Romano dans son édition dominicale.
Ces chiffres sont basés sur des données de 2006 notamment de l'ONU, a
précisé au quotidien du Vatican le directeur de l'annuaire, Mgr
Vittorio Formenti, qui dirige cette publication depuis 1996. Si l'on
totalise en revanche le nombre de chrétiens de différentes confessions
--catholiques, orthodoxes, anglicans, protestants-- ceux-ci
'représentent 33% de la population mondiale', précise Mgr Formenti qui
ne donne pas de chiffres en valeur absolue. Il explique cette
croissance des musulmans par le nombre d'enfants au sein des familles
de leur confession alors que 'les familles chrétiennes ont au contraire
tendance à en avoir de moins en moins'. C'est l'Amérique latine qui
demeure le territoire où les catholiques sont les plus nombreux, tandis
qu'ils représentent 49,8% de la population dans les deux Amériques,
selon le prélat. (GFR)"

Chine et Inde : le sens de l’innovation et de la croissance - Observateur OCDE

Chine et Inde : le sens de l’innovation et de la croissance - Observateur OCDE: "En revanche, l’un des problèmes les plus pressants pour l’Inde est d’améliorer son niveau d’éducation et d’augmenter le nombre de diplômés du supérieur (voir L’Observateur de l’OCDE n° 263, octobre 2007). Actuellement, il y a deux fois plus de diplômés en Chine qu’en Inde, alors qu’il y en avait autant voici moins de dix ans. L’avenir est incertain, car les tendances démographiques indiquent que la Chine vieillira avant de devenir un pays riche, alors que la pyramide des âges indienne indique que ce pays restera « jeune » dans un avenir prévisible. Cela va doper l’épargne en Inde, alors que la population chinoise commencera à puiser davantage dans son épargne à mesure des départs en retraite. Il pourrait en résulter une convergence des taux de croissance du PIB des deux économies dans la prochaine décennie.
On ne saurait douter du potentiel économique colossal, sans parler des ambitions, de l’Inde et de la Chine. Mais ces deux pays présentent aussi des différences, et l’Inde a probablement plus à faire que la Chine pour rattraper les pays de l’OCDE. À terme toutefois, ils sont confrontés aux mêmes défis que toutes les grandes économies : se réformer et innover aujourd’hui pour assurer la croissance et le développement demain."

Chine et Inde : le sens de l’innovation et de la croissance - Observateur OCDE

Chine et Inde : le sens de l’innovation et de la croissance - Observateur OCDE: "Si l’évaluation de ces investissements intangibles est délicate du fait de niveaux de qualité hétérogènes, cette divergence en amont se retrouve aussi au niveau de la production. Ainsi, le nombre d’articles publiés par la communauté scientifique chinoise a littéralement explosé, alors que la production des chercheurs indiens a pratiquement stagné. Ce qui est paradoxal, la propriété intellectuelle étant mieux protégée en Inde qu’en Chine, ce qui devrait stimuler la recherche."

Chine et Inde : le sens de l’innovation et de la croissance - Observateur OCDE

Chine et Inde : le sens de l’innovation et de la croissance - Observateur OCDE: "Cela soulève une question souvent posée aujourd’hui : l’Inde peut-elle simplement suivre l’exemple chinois et prendre son envol en ce XXIème siècle ? Question brûlante, qui va bien au-delà des questions de résilience. Après tout, l’Inde compte encore énormément de pauvres, beaucoup plus que prévu, selon les dernières réévaluations des parités de pouvoir d’achat. La pauvreté reste également très répandue en Chine, malgré une décennie de croissance soutenue : dans les deux pays, le revenu moyen est encore très inférieur à celui de l’OCDE. Pourtant ces pays envoient régulièrement des fusées dans l’espace, et attirent d’importants flux d’investissement direct et de participations financières de l’étranger. Ce sont des géants économiques, avec lesquels il faut compter. Mais un examen plus attentif révèle de nombreuses différences entre les deux pays, tant en matière d’innovation que d’autres sources de croissance."

30.3.08

La bonne fortune des riches

La bonne fortune des riches: les riches sont de plus en plus riches. Comme l’ont montré les économistes Thomas Piketty et Emmanuel Saez (1), on voit depuis 1970, dans les pays anglo-saxons (Canada, Angleterre et surtout États-Unis), les plus gros revenus s’accaparer une part croissante de la richesse nationale. Un renversement de tendance historique puisque, comme en Europe continentale, leur part n’avait cessé de baisser au cours de la première moitié du xxe siècle pour se stabiliser après la Seconde Guerre mondiale (graphique 1). Autre constat frappant : alors que la fortune des plus aisés est généralement fondée davantage sur le patrimoine que sur les revenus du travail, ce sont leurs salaires qui explosent. Comme le note l’économiste François Bourguignon, « l’augmentation observée des inégalités dans les pays développés au cours des vingt dernières années ne provient pas d’un décrochement des salaires modestes par rapport au salaire médian (…) mais bien de l’envolée des hauts salaires et même des plus hauts parmi les plus hauts salaires (2) ».