4.3.05

Lettre 326 : La Bluecar possède trois avantages décisifs par rapport aux véhicules électriques actuels. En premier lieu, sa légèreté par rapport au plomb, et sa plus forte autonomie. Grâce à cette nouvelle gnération de batterie LMP la Bluecar possède une autonomie de plus de 200 km, selon les conditions d’utilisation, et une vitesse de pointe de 125 km/h. Quant à la batterie LMP, elle nécessite un temps de rechargement à 100 % de six heures ; mais une recharge de quelques minutes suffit à disposer à nouveau d’une autonomie de sécurité.
Lettre 326: De plus en plus incorporés dans les carburants, les biocarburants sont une des principales attractions du Salon de l’agriculture, avec notamment la présentation de deux voitures de course roulant avec de l’éthanol et du diester. L’objectif est d’atteindre 9 % de biocarburant - issus en France du colza, de la betterave à sucre, du blé et du maïs - dans le volume total d’essence ou de gazole en 2010, contre environ 1 % actuellement.
Livre: Enfin un ouvrage de politiste qui donne son sens le plus large au mot « politique », en ne se contentant pas d’étudier les relations entre les Etats, mais qui cherche à analyser le poids des acteurs privés dans la production des règles qui orientent la mondialisation.
Livre: La démocratie est une valeur universelle, tel est l’argument défendu par le prix Nobel d’économie dans ce petit opuscule. Elle n’est pas proprement occidentale car, comprise comme « la possibilité pour tous les citoyens de participer aux discussions politiques et d’être ainsi en mesure d’influencer les choix concernant les affaires publiques », elle est présente ailleurs dans le monde.
Livre:Les mécanismes de ce qu’ils nomment « l’industrie du mensonge » sont particulièrement bien décrits. L’art d’influencer l’opinion remonte à la Grèce antique, mais les moyens de ce qu’il faut bien appeler de la propagande prennent aujourd’hui une autre échelle. Selon les auteurs, 10 milliards de dollars au minimum étaient dépensés dans ce domaine chaque année par les entreprises américaines au milieu des années 90.
On retiendra notamment la façon dont les entreprises constituent autour d’elles des groupes de soutien soi-disant indépendants, d’associations qu’elles subventionnent ou d’« experts » qu’elles rémunèrent. Et comment elles façonnent le message médiatique en fournissant des reportages clés en main.
Livre: L’altermondialisme ne se vit pas du tout de la même façon selon les pays, nous disent les trois directeurs de cet ouvrage, qui se sont donc intéressés à décrypter son histoire pour la France. En chassant d’abord les idées reçues : la constitution d’un mouvement de contestation de la mondialisation libérale n’est pas le fruit « naturel » de cette mondialisation. Elle est le résultat « d’entrepreneurs de mouvements sociaux », comme disent les politistes, qui fournissent les armes militantes, intellectuelles et relationnelles pour l’organiser.
L'Economie Politique 25: Comme l’a montré l’économiste américain Albert O. Hirschman il y a plus de vingt ans dans Bonheur privé, action publique (1), tout engagement public bute à un moment donné sur la déception. Elle s’explique en partie par le fait que « le résultat attendu d’une action publique est un produit de l’imagination du citoyen » et que notre esprit a tendance à projeter la nécessité de changements radicaux, de grandes victoires révolutionnaires et symboliques, comme en réclament d’ailleurs plusieurs auteurs de ce numéro. Si gagner un combat est toujours salutaire, il est pourtant à craindre que la déprime ne revienne s’installer ensuite et nourrisse le sentiment que les résultats ne sont pas à la hauteur des efforts militants dépensés, provoquant un abandon du combat public au profit d’un retour vers la sphère privée, comme le suggère Hirschman. Une victoire symbolique serait donc utile, mais sûrement pas décisive.
Profits, entreprises Il est néanmoins sûr que ces entreprises redistribuent plus qu’elles n’investissent, fidèles en cela à la logique du capitalisme financier dans lequel nous sommes entrés depuis vingt ans. Elles consacrent ainsi beaucoup d’argent à défendre leur valeur boursière, en distribuant des dividendes et en rachetant leurs propres actions, afin de se voir reconnaître par les marchés financiers une valeur qui les place en position de prédateur plutôt que de proie à l’égard de leurs concurrentes. Pour autant, il serait faux d’affirmer qu’elles ne se préoccupent que de court terme. Ces firmes continuent d’investir, de préparer l’avenir. Mais elles le font bien souvent ailleurs, en Chine, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, là où elles estiment avoir plus de perspectives de croissance que dans la vieille Europe.

2.3.05

developpement durable La tentation est donc forte, pour les dirigeants politiques, de se contenter de montrer qu’ils sont conscients des enjeux – pour plaire à la fraction de l’opinion concernée –, tout en continuant à gérer l’économie sur un mode « business as usual », de manière à ne bousculer aucun groupe d’intérêt constitué.
Le monde dans lequel nous vivons est en effet devenu structurellement instable et imprévisible.A cela, il y a une raison majeure : bien que les différentes parties de la planète soient devenues infiniment plus interdépendantes et interconnectées, les structures, les procédures et les transferts financiers mondiaux qui permettraient de stabiliser quelque peu la situation n’existent pas et ne paraissent guère devoir émerger à court terme.
Si cette situaton perdure, c’est que le monde n’est pas pour autant plongé dans le chaos. Il a finalement été capable jusqu’ici d’encaisser des chocs formidables sans que l’activité économique s’effondre et que les tensions dégénèrent en conflits majeurs. La crise asiatique de 1997-1998 n’a pas empêché la zone de redevenir rapidement le moteur de la croissance mondiale. L’éclatement de la bulle spéculative sur les marchés financiers en 2000-2001 n’a pas provoqué de crise économique mondiale comme en 1929. Même lorsque les attentats du 11 septembre 2001 sont venus aggraver les choses. Le choc pétrolier de 2004, enfin, ne paraît guère devoir avoir de conséquences aussi graves que ceux des années 70.
Cette instabilité entraîne cependant des coûts sociaux très élevés. Comme toujours, ils sont surtout supportés par les couches sociales les plus fragiles, au Nord comme au Sud.
developpement durable Depuis que le capitalisme est apparu et s’est traduit par un développement technique et matériel d’une rapidité sans précédent dans l’histoire de l’humanité, les formes du compromis entre capital, travail et Etat ont été très diverses : l’Etat peut se révéler prédateur et casser les mécanismes permettant l’accumulation, comme on le voit dans bien des pays en développement ; il peut aussi, avec la complicité du capital, mettre la capacité d’innovation du capitalisme au service d’une politique de puissance dévastatrice, comme l’histoire du siècle dernier nous l’a montré tragiquement ; il peut enfin déboucher sur un équilibre plus satisfaisant, quand l’action de l’Etat démocratique, associée au mouvement social librement organisé, contraint le capital à accorder des salaires plus élevés et des garanties sociales. Etabli au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans les pays riches, ce compromis dit « fordiste » a permis d’éviter que la dynamique inégalitaire du capitalisme ne détruise la société. Cet équilibre est aujourd’hui menacé par la mondialisation et la montée du néolibéralisme qui l’accompagne. Il reste néanmoins, même sous une forme dégradée, au cœur de notre modèle social et politique.
Tension entre trois forces L’histoire du capitalisme a longtemps pu être résumée à la tension entre trois forces. La première, c’était la dynamique d’accumulation privée de richesse portée par le capital ; la deuxième, l’aspiration des salariés à obtenir une juste rémunération de leur travail et une plus grande sécurité face aux risques de l’existence ; la troisième, le souci des Etats de mettre les ressources produites par le système au service de leurs propres objectifs. Ce jeu à trois est désormais troublé par une quatrième donnée : le caractère fini des ressources de la planète.

1.3.05

Prospective-Foresight > Vers des civilisations mondialis�es ?:Pour étayer ces réflexions, le colloque s’est interrogé sur l’utilité de développer une éthologie des sociétés humaines, élargissant la discipline communément centrée sur les sociétés animales. Des « analyses éthologiques » ont été fournies pour expliquer les systèmes économiques, les religions, les modes de vie, les dispositifs de gouvernance et pour spéculer sur leur devenir. Les pistes méthodologiques ainsi ouvertes renouvellent l’approche des sociétés comme la prospective elle-même.

28.2.05

Lettre 325 :L’ADN ou le génome est identique pour 99,9 % de la population du globe, et ce sont les variations génétiques dans le 0,1 % restant qui déterminent les caractéristiques individuelles, la forme du visage, la couleur des yeux et des cheveux mais aussi les risques de maladies, ont expliqué ces généticiens. Cette carte, première étape dans l’identification de bribes minuscules d’informations appelées SNP (séquence polymorphisme nucléotidique), est jugée essentielle pour créer une véritable médecine génétique.
[@RT Flash] Lettre 325 : Dans trente ans, notre pays devra être capable de produire deux fois plus de richesses avec la même consommation d’énergie qu’aujourd’hui et la moitié de notre production d’énergie devra être d’origine renouvelable et non polluante.
Lettre 325 aider à dépasser la contradiction entre la croissance, indispensable pour la réduction de la pauvreté, et la préservation de l’équilibre du climat, bien public mondial