17.7.15

Même si nous devons nous garder de toute métaphore anthropocentrisme déplacée et éviter de parler « d’intelligence » ou de « conscience » des plantes, comment ne pas être émerveillé par la diversité et la complexité de ces mécanismes qui sont tout sauf automatiques et passifs et qui s’apparentent à bien des égards à une véritable perception végétale. Mais la chose la plus extraordinaire que nous révèlent ces récentes découvertes est sans doute la profonde et mystérieuse unité du vivant qui, au-delà du foisonnement immense des espèces, s’appuie sur des mécanismes biologiques fondamentaux communs.
Ce lien puissant et indissoluble entre le monde végétal, le monde animal et l’homme doit nous inciter encore davantage à conclure avec notre Planète une nouvelle alliance rompant avec la destruction accrue et irréversible des ressources naturelles et jetant les bases d’une nouvelle exploitation raisonnable, durable et équitable des immenses richesses que nous prodigue notre Terre.