13.10.06

[@RT Flash] Lettre 401 du 13 au 19 octobre 2006 - @ Trégouët: "En moyenne, les Européens passent quatre heures par semaine sur internet, mais n’en consacrent que trois à lire des journaux ou magazines, selon cette étude. En 2003, ils passaient seulement deux heures par semaine sur internet. 'Le fait que la consommation (d’informations sur) internet ait dépassé celle (des médias) papier est un moment important pour l’ancrage d’internet parmi tous les médias en Europe', a estimé Mark Mulligan, le vice-président de Jupiter Research.

'Ce changement dans l’équilibre des pouvoirs va remodeler les stratégies de distribution, l’allocation des sommes réservées à la publicité et les stratégies de communication' en Europe, a-t-il ajouté. Les principaux facteurs affectant l’usage d’internet sont l’âge et l’accès ou non à un réseau haut débit."
[@RT Flash] Lettre 401 du 13 au 19 octobre 2006 - @ Trégouët: "L’internet a, pour la première fois, dépassé les journaux et magazines sur papier comme principal fournisseur d’informations aux lecteurs européens, selon une étude publiée dans le quotidien économique britannique Financial Times. La télévision reste cependant le premier média, les Européens passant encore trois fois plus de temps à regarder ses émissions qu’à surfer sur internet, selon cette étude menée par le cabinet Jupiter Research et portant sur plus de 5.000 personnes interrogées au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne."
L'histoire kidnappée: "Dans leur pétition, ces intellectuels rappelaient que «l'histoire n'est pas une religion [...], l'histoire n'est pas la morale [...], l'histoire n'est pas l'esclave de l'actualité [...], l'histoire n'est pas la mémoire [...], l'histoire n'est pas un objet juridique. Dans un État libre, même animé des meilleures intentions, il n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l'État, même animée des meilleures intentions, n'est pas la politique de l'histoire». Il va de soi qu'on ne saurait mieux dire.
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12.10.06

Infos de la Planète - Chronique d’une révolution économique annoncée - Planète Urgence - 2006-10-11: "les entreprises représentent la force principale qui, depuis plus de 2 siècles, modèle la planète. Ce sont elles qui, d’une révolution industrielle à l’autre, ont façonné nos modes de vie, modifié les paysages et même notre perception de l’espace et du temps (avec le développement des moyens de communication et de transport – depuis le télégraphe jusqu’aux avions gros porteurs). Depuis le XIXe siècle, les entreprises ont plus influé sur notre quotidien que n’importe quel penseur, n’importe quel homme politique, n’importe quel scientifique."
Infos de la Planète - Chronique d’une révolution économique annoncée - Planète Urgence - 2006-10-11: "Les évidences de l’atteinte massive portée aux écosystèmes qui nous nourrissent s’accumulent. Depuis l’évaluation des écosystème du millénaire, vaste étude menée sous l’égide des Nations Unies par plus de 1200 chercheurs du monde entier, les derniers sceptiques ont dû rendre les armes : l’homme est tellement dominant sur la planète, par sa population et ses moyens technologiques qu’il n’y a plus rien qui soit à l’abri de ses agressions, ni la terre, ni le vent, ni la banquise, ni le fond des océans. Déjà, ce sont près de la moitié de tous les écosystèmes terrestres et marins qui sont dégradés ou détruits par l’action de l’homme. A ce jeu, les 30 dernières années ont été les pires. Et cela continue à un rythme effréné."

10.10.06

L'entrevue - Le fondamentalisme: une perversion moderne des grandes religions: "Certes, il y a des parallèles à dresser entre, d'une part, les idéologies modernes séculières du XXe siècle (communisme, fascisme, nazisme) et, d'autre part, l'islamisme. Au premier chef, l'ingrédient du «ressentiment», bien présent en Allemagne nazie en raison du traité de Versailles -- «le sentiment d'avoir été grièvement blessé, exploité, attaqué par l'autre». Il y a de cela dans l'islamisme. Cependant, Taylor rebute à parler d'«islamofascisme» pour les mêmes raisons qu'il déteste l'expression «la guerre au terrorisme». Parce que l'islamisme demeure, encore aujourd'hui, un phénomène extrêmement minoritaire, soutient-il. Or, en lui déclarant la guerre, «on contribue à rendre tous les musulmans à l'étranger, comme ceux chez nous en Occident, solidaires de ce courant. Il faut plutôt tout faire pour aider la majorité de l'islam à se dissocier de ça». "
L'entrevue - Le fondamentalisme: une perversion moderne des grandes religions: "Certes, il y a des parallèles à dresser entre, d'une part, les idéologies modernes séculières du XXe siècle (communisme, fascisme, nazisme) et, d'autre part, l'islamisme. Au premier chef, l'ingrédient du «ressentiment», bien présent en Allemagne nazie en raison du traité de Versailles -- «le sentiment d'avoir été grièvement blessé, exploité, attaqué par l'autre». Il y a de cela dans l'islamisme. Cependant, Taylor rebute à parler d'«islamofascisme» pour les mêmes raisons qu'il déteste l'expression «la guerre au terrorisme». Parce que l'islamisme demeure, encore aujourd'hui, un phénomène extrêmement minoritaire, soutient-il. Or, en lui déclarant la guerre, «on contribue à rendre tous les musulmans à l'étranger, comme ceux chez nous en Occident, solidaires de ce courant. Il faut plutôt tout faire pour aider la majorité de l'islam à se dissocier de ça». "
L'entrevue - Le fondamentalisme: une perversion moderne des grandes religions: "D'accord, mais il y a quand même des phénomènes religieux qui semblent progresser plus que d'autres : l'islamisme, bien sûr. Les dirigeants arabes des années 1950, 1960 et 1970 étaient invariablement des laïcs. Nasser avec le parti Baas. Même chose en Syrie, en Irak, etc. Arafat n'avait rien ou presque de religieux dans son discours. Les nouveaux chefs d'aujourd'hui, les Nasrallah, Ben Laden, etc., se présentent tous comme des figures religieuses. "
«Le cas du monde arabe est très frappant», admet Charles Taylor. Il y avait jadis en son sein une mobilisation nationaliste et moderniste contre l'Occident, perçu comme un envahisseur à cause du colonialisme et d'Israël. «Il faut se demander pourquoi ç'a été remplacé par une mobilisation des mêmes populations, avec des revendications et des griefs similaires, mais autour de l'islam.» D'une part, répond-il, la première mobilisation, nationaliste, n'a pas atteint ses buts. Des chefs ont pris le pouvoir et n'ont pas comblé les attentes, «lesquelles étaient peut-être complètement irréalistes». D'où la deuxième mobilisation, religieuse, qui rejette l'Occident et prône un retour à la tradition.

9.10.06

Un déjeuner à Damas: "A un certain moment, l’idée d’un « Front oriental » - une attaque coordonnée par la Jordanie, la Syrie et l’Irak - a donné des cauchemars à Israël. La prophétie de Jérémie (I, 14), « Du Nord se déchaînera le malheur sur tous les habitants du pays », a résonné dans les salles du Haut commandement militaire. Depuis lors, nous avons fait la paix avec la Jordanie, l’Irak a été réduit en lambeaux par les Américains avec le soutien enthousiaste d’Israël et de son lobby américain, mais les Syriens sont encore considérés comme une menace, parce qu’ils sont alliés avec l’Iran et en connexion avec le Hezbollah."
Comprendre la productivité : un précis : Productivité: "La notion de la productivité et celle de la production ne sont pas les mêmes. Bien que ces deux notions soient liées, elles recouvrent des idées différentes. Les gains de productivité peuvent survenir sans augmenter la production. La productivité s’améliore lorsque les ressources sont utilisées plus efficacement en raison : a) la production s’accroît plus rapidement que les intrants, ou b) produire autant avec une utilisation moindre d’intrants."
Comprendre la productivité : un précis : Productivité: "Les mesures de productivité permettent d’évaluer l’efficacité avec laquelle les ressources sont transformées en produits et services. Les gains d’efficience peuvent provenir d’améliorations technologiques, d’augmentations de la taille moyenne des établissements qui entraînent des économies d’échelle, et d’autres changements organisationnels au niveau de l’établissement."