21.12.08
nous désirons pour notre monde et notre société.
réaliser une cellule complète vivante synthétique ou encore sur le téléchargement d’un esprit humain dans un ordinateur. Arthur Clarke va encore plus loin avec sa première loi : « Quand un savant distingué mais vieillissant estime que quelque chose est possible, il a presque certainement raison, mais lorsqu’il déclare que quelque chose est impossible, il
a très probablement tort. »
Qu’est-ce que l’éthique ?
L’éthique se donne pour but de dire comment les hommes doivent se comporter. Elle vient du grec ethos qui signifie moeurs, habitudes. La morale vient du terme mores (moeurs en latin). Ce mot a souvent mauvaise presse, comme l’illustre la connotation négative de l’expression « faire la morale ». Elle peut être fondée par une religion, un système idéologique, mais aussi par un ensemble de choix rationnels basés sur la tradition ou la culture.
L’éthique et la morale recouvriraient donc des domaines similaires, l’utilisation du premier mot permettant de faire oublier la connotation « moralisatrice » du deuxième. Plus récemment, des auteurs ont utilisé les deux termes pour distinguer des approches différentes.
Edgar Morin utilise le terme « morale » « pour nous situer au niveau de la décision et de l’action des individus » alors que l’éthique s’intéresse à ce qui est bien pour un individu, une espèce ou une société. Pour Suzanne Rameix, « nous nous heurtons à des conflits de biens contradictoires : c’est entre plusieurs biens qu’il faut choisir, et non pas entre le bien et le mal […] Toutes ces questions conduisent à des conflits de devoir. » L’abandon de la notion de bien absolu conduit donc à des conflits dont la résolution – comme nous l’avons vu précédemment – nécessite une position qui fait appel à des capacités cognitives différentes, la pensée-2.
19.12.08
Une théorie de l’évolution pour le monde minéral
Les deux tiers des minéraux connus sur Terre n’existeraient pas sans les processus biologiques apparus il y a quelque 4 milliards d’années, affirment Robert Hazen (Carnegie Institution, Washington, USA) et ses collègues. Ces chercheurs proposent une autre façon d’écrire l’histoire de la Terre : en se basant sur des connaissances déjà acquises, ils retracent la coévolution du monde minéral et du monde vivant. Et poussent les scientifiques à sortir des schémas traditionnels. Sur des planètes comme Mars et Vénus ont a recensé environ 500 espèces minérales différentes. Sur Terre, nous en connaissons 4.300. Comment expliquer une telle différence ? Par la vie, répondent Robert Hazen, Dominic Papineau et leurs collègues dans la revue American Mineralogist.
Au fur et à mesure de l’agrégation des poussières, de la formation des planétoïdes puis des planètes autour du Soleil, les minéraux se sont diversifiés en fonction des nouvelles conditions qui se créaient (températures, pression, etc...). Sur Terre, la tectonique des plaques a créé de nouveaux milieux propices à la diversification des espèces minérales. L’autre événement crucial est l’apparition de la vie. Dans les océans, les algues se sont lancées dans la photosynthèse et ont enrichi l’atmosphère en oxygène. Des minéraux ont alors commencé à s’oxyder pour donner de nouveaux produits comme le fer. Les microorganismes marins eux-mêmes fabriquent des coquilles à partir du carbonate de calcium et ont recouvert le fond des océans de calcite. Des microbes et des plantes ont permis la production de minéraux argileux.
En retraçant l’histoire de 3.000 minéraux terrestres à partir d’une douzaine de minéraux d’origine (les minéraux présents dans le milieu interstellaire), Hazen et ses collègues ont calculé que les deux tiers des minéraux doivent leur existence à un processus biologique. L’évolution des espèces minérales ne peut pas être décrite de la même façon que celle des espèces biologiques, qui se reproduisent et mutent, précisent les chercheurs. Cependant elles ont beaucoup changé au cours des 4,5 milliards d’années passées, parallèlement à l’évolution des êtres vivants. Et à l’avenir ? Cette nouvelle vision invite aussi à considérer les effets sur les minéraux des changements qui affectent les espèces biologiques.
9.12.08
23.11.08
Trois changements de paradigme
L’imagerie cérébrale a apporté un véritable changement de paradigme : la capacité à observer le cerveau en fonctionnement. Encore récemment, on ne pouvait faire que des études post mortem. Avec la possibilité d’étudier l’activité cérébrale grâce à une variété de moyens, la compréhension des phénomènes neuronaux prend un tout autre essor.Un deuxième changement de paradigme est associé cette fois aux sciences cognitives. Auparavant, il n’était possible d’étudier les comportements qu’en prenant le cerveau comme une boîte noire. Un stimulus à l’entrée devrait produire telle réaction. Mais il existe de nombreuses boucles de rétroactions dans les réseaux neuronaux. Mieux, l’activité cérébrale change le cerveau lui-même en créant de nouvelles synapses, de nouveaux neurones.Le cerveau a une extraordinaire plasticité qui lui permet de s’adapter aux événements. Mais la conséquence de cela est qu’un deuxième stimulus, identique au premier, ne produira pas le même résultat. Le développement de la simulation sur ordinateur de fonctions cognitives a donné la possibilité d’étudier l’intérieur de la boîte noire en permettant de comparer les résultats des fonctions simulées avec ceux des fonctions cérébrales. Le cognitivisme va plus loin encore en considérant que le cerveau n’est pas simplement simulable mais qu’il est également lui-même un système de traitement de l’information (une machine de Turing).Cette évolution rapide de la connaissance du cerveau et des fonctions cérébrales a permis de mieux comprendre non pas seulement un objet extérieur, comme cela a été l’objet principal de la science, mais d’étudier notre mode de pensée lui-même. La cognition réfléchie nous permet de nous comprendre nous-mêmes. La philosophie et la science, qui ont suivi un temps des chemins différents, pourraient de nouveau se rapprocher. Les sciences cognitives peuvent-elles apporter un fondement scientifique et même calculatoire de l’éthique et des systèmes de loi ? Une éthique cognitive ? Ce domaine de recherche est actuellement appliqué aux elfes, des automates virtuels qui nous aident dans notre vie ordinaire mais qui doivent aussi respecter des règles – par exemple, savoir &agr! ave; qui diffuser des informations sur la santé d’une personne. Au-delà de la compréhension, on peut également imaginer transformer l’homme lui-même : dans ses aptitudes physiques, ses perceptions, mais également dans ses facultés intellectuelles.Bien que le transhumanisme soit largement spéculatif, il est d’ores et déjà possible non seulement de réparer mais aussi d’augmenter certaines caractéristiques de l’homme. À terme, ces techniques pourraient conduire à des scissions de l’humanité en plusieurs groupes ayant des facultés physiques ou intellectuelles différentes.
"Il y a des progrès technologiques au-delà desquels on ne peut pas aller. On ne peut pas inventer une cuillère mécanique, celle d’il y a deux mille ans fait encore très bien l’affaire. On a abandonné le Concorde qui pourtant faisait Paris-New York en trois heures. Je ne suis pas sûr qu’ils aient bien fait, mais le progrès peut aussi signifier faire deux pas en arrière, comme revenir à l’énergie éolienne au lieu du pétrole et des choses de ce genre. Soyez tendus vers le futur !"
Ce que les nanotechnologies changent
Un premier changement de paradigme vient de la taille même des nanotechnologies. Elles sont du même ordre de grandeur que celui des macromolécules utilisées par le vivant, ce qui permet d’imaginer construire des objets aux fonctions similaires ou pouvant agir directement sur les cellules vivantes. De même, la maîtrise au niveau nanométrique permet de doter des matériaux de fonctions particulières. Par exemples, la longueur d’onde de la lumière visible étant de l’ordre de 400 à 700 nm, de nombreuses applications optiques deviennent possibles. Certaines particularités utilisées par les êtres vivants sont également dans ces ordres de grandeur, comme les poils de gecko – qui lui donnent une adhérence sur toutes les surfaces. La maîtrise des technologies &a! grave; des niveaux nanométriques devrait donc s’accompagner d’une explosion d’innovations dans des secteurs extrêmement variés (médecine, optique, matériaux, etc.).
Un deuxième changement de paradigme est soumis à notre capacité, encore hypothétique, de réaliser des nanosystèmes moléculaires et même atomiques. En atteignant une maîtrise au niveau des briques de base, il devient possible d’envisager une approche “bottom-up”, par assemblage, molécule par molécule ou atome par atome plutôt que par usinage. Cette inversion dans le mode de construction, si elle devient un jour possible, aurait des conséquences importantes dans notre maîtrise de la fabrication d’objets complexes. L’arrivée d’imprimantes 3D moléculaires ou atomiques aurait également un impact économique en rendant les objets matériels aisément duplicables comme le sont les biens matériels, offrant ainsi une éco! nomie de l’abondance (ce qui nécessiterait une révision profonde des modèles économiques sur lesquels se fondent le développement de nos sociétés). Enfin, une approche par agrégation, en cas de non-maîtrise, porte des risques de prolifération qui nourrisent les peurs face à l’arrivée de systèmes autoréplicateurs comme l’évoque Michael Crichton dans La Proie.
21.11.08
Enfin,il y a quelques jours, des chercheurs de l’institut de recherche public nippon Riken sont parvenus à générer des tissus du cortex cérébral à partir de cellules souches prélevées sur un embryon (Voir article dans notre rubrique "Sciences de la Vie).
Ces récentes et remarquables avancées de la recherche montrent que l’on pourra un jour sans doute pas si lointain, grâce à la maîtrise de l’utilisation des cellules souches, régénérer complètement des organes lésés ou détruits et restaurer des fonctions physiques ou cognitives altérées par l’âge ou la maladie. C’est donc bien une nouvelle révolution médicale qui est en train de s’accomplir sous nos yeux.
5.10.08
30.9.08
Pour répondre à la fin de votre question, je suis optimiste sur le long terme mais je ne suis ni irénique ni béat. Dans le court terme, cette marche des civilisations les unes vers les autres, cette "rencontre" inévitable, va continuer à susciter des réactions de replis, des refus, des crispations identitaires et fondamentalistes. Autrement dit, en passant ce "cap des tempêtes", nous devrons certainement affronter des violences, des menaces dont le terrorisme est un bon exemple. Il faudra faire face, mais avec sang froid.
« Le métissage, écrit-il, ce n’est pas la négation des différences mais leur combinaison créative. Le métissage n’annihile pas les catégories - nationales ou ethniques – d’origine, il les mêle dans le creuset d’où naîtra une identité « autre ». Et d’insister sur ce point essentiel : la modernité métissée est « à la fois un prolongement de l’ancienne modernité européenne et une rupture avec l’occidentalo-centrisme de celle-ci. »
19.9.08
[@RT Flash] Lettre 487 du 19 au 25 septembre 2008 - @ Tregouet
Loin d’affaiblir ou d’infirmer la théorie de l’évolution de Darwin, comme l’ont prétendu pour des raisons idéologiques certains courants créationnistes, la théorie de Gould, qui n’a jamais contesté les principes d’évolution des espèces et de sélection naturelle, est au contraire venue enrichir, élargir et complexifier de manière remarquable la vision darwinienne en utilisant tous les nouveaux outils scientifiques disponibles et en introduisant les notions clés de contingence et de macroévolution."
[@RT Flash] Lettre 487 du 19 au 25 septembre 2008 - @ Tregouet
Pour Gould, la sélection naturelle ne peut pas, à elle seule, déterminer toutes les formes prises par les espèces dans le processus de l’évolution. Elle agit en synergie avec deux autre facteurs majeurs : les gènes architectes (dits ' gènes homéotiques '), qui canalisent le développement des organismes selon les mêmes grandes lignes dans la plupart des embranchements et la capacité de changement au cours du temps de la fonction adaptative. Gould a magistralement forgé et étayé un concept d’une grande richesse qui veut rendre compte de l’extrême diversité et complexité du vivant : la macroévolution."
[@RT Flash] Lettre 487 du 19 au 25 septembre 2008 - @ Tregouet
12.9.08
Cela implique un retour aux formes de sacralité primitives, où chaque groupe, chaque guilde possède ses propres rites, ses propres mythes, ses propres “mystères” : cultes des forgerons, des chasseurs, des hommes et des femmes, des agriculteurs… Dans nos sociétés, des institutions comme le compagnonnage ou la franc-maçonnerie (qui à l’origine était constituée de véritables maçons, de bâtisseurs de cathédrales) sont des survivances de ces systèmes de valeurs propres à une corporation.
6.9.08
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Une étape majeure vers la production d’hydrogène à partir d’énergie solaire
En s’inspirant de la photosynthèse, des chercheurs américains du MIT, dirigé par Daniel Nocera, ont franchi une étape décisive vers la production d’hydrogène à partir d’énergie solaire. On sait depuis longtemps la réaliser en apportant de l’énergie sous forme électrique. C’est l’électrolyse. En plongeant deux électrodes dans l’eau et en appliquant une tension suffisante, on obtient un dégagement d’oxygène à l’anode et d’hydrogène à la cathode. Mais l’idée d’effectuer la réaction sans autre apport d’énergie que celle du soleil hante les laboratoires depuis longtemps. L’hydrogène, que l’on commence à savoir enfermer dans des réservoirs, est bien plus commode à stocker que l’électricité. On peut ensuite récupérer l’énergie ainsi mise en réserve, par exemple dans une pile à combustible où s’effectue la réaction inverse, produisant de l’eau et du courant électrique. L’hydrogène peut aussi être utilisée par d’autres moyens. L’énergie solaire pourrait alors être utilisée de manière plus souple qu’en produisant de l’électricité au gré de l’ensoleillement.
Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour égaler l’efficacité des plantes vertes. L’électrolyse réclame énormément d’énergie alors que la photosynthèse se contente de peu. Si l’on parvient à trouver un moyen pour réaliser l’électrolyse avec une quantité d’électricité suffisamment faible, celle-ci pourrait être alors fournie par des cellules solaires. Les chercheurs sont persuadés que la solution se trouve dans le domaine de la chimie et en particulier des catalyseurs, ces molécules capables d’accélérer considérablement une réaction chimique sans être elles-mêmes altérées.
L’équipe de Daniel Nocera vient de présenter une remarquable avancée dans ce domaine en mettant au point un catalyseur à la fois efficace et bon marché. Alors que les recherches précédentes suivaient la piste d’un matériau à la structure maîtrisée, celui des chercheurs du MIT est amorphe et se forme de lui-même en s’accumulant spontanément autour de l’électrode (l’anode, en l’occurrence).
Cette dernière est constituée d’un oxyde d’étain et d’indium, plongée dans une solution contenant du phosphate de potassium et du cobalt. Sous l’action du champ électrique, ces éléments s’accumulent autour de l’anode où ils deviennent un catalyseur très efficace pour rompre la molécule d’eau et produire de l’oxygène gazeux, qui s’échappe, et des ions d’hydrogène, qui restent dans la solution.
Le soleil offre un immense potentiel comme source d’énergie propre pour l’humanité. En une heure, le soleil fournit assez d’énergie à la Terre pour couvrir une année de consommation énergétique mondiale. Pour James Barber, scientifique de renom mondial dans l’étude de la photosynthèse "Cette découverte de Nocera Kanan est un pas de géant vers l’utilisation massive et peu coûteuse de l’énergie solaire en substitution des énergies fossiles".
Dans Technology Review, la revue de MIT, Karsten Meyer professeur de chimie à l’université allemande Friedrich Alexander considère même qu’il s’agit là de l’une des plus grandes découvertes du siècle Dans une déclaration publique, les chercheurs du MIT ont indiqué qu’ils espéraient que tous les foyers soient alimentés de cette manière d’ici une dizaine d’années. L’énergie produite le jour serait stockée sous forme d’hydrogène pour la nuit.
MIT
La sonde Phoenix a confirmé pour la première fois le 31 juillet que le sol de Mars contient de l’eau gelée, ont annoncé les scientifiques de la Nasa. Sur Terre, la vie est d’abord apparue dans l’eau : c’est pourquoi la question de la présence ou non d’eau sur Mars est fondamentale. En faisant fondre cette semaine le sol gelé à l’aide de l’un de ses instruments embarqués, le robot qui se trouve sur la Planète rouge depuis deux mois a permis d’affirmer qu’il existe bien de la glace près du pôle nord de Mars. (Voir PMM et NG)
La confirmation est intervenue de manière accidentelle ; après deux tentatives malheureuses de transférer des échantillons de sol glacé à l’un des huit fours-laboratoires de Phoenix, les chercheurs ont décidé de recueillir un échantillon de sol pur sous la couche de permafrost. Analysé le 31 juillet, il a révélé contenir de la glace. Jusqu’ici, les preuves de l’existence d’eau sur Mars n’avaient pas été concluantes.
"Nous avions déjà la preuve de l’existence de cette glace d’eau grâce aux observations de Mars Odyssey et de Phoenix en juin, mais c’est la première fois que de l’eau en provenance de Mars est touchée et goûtée" par des instruments scientifiques, a ajouté le chercheur de la Nasa. L’agence spatiale a également prolongé de cinq semaines la mission de Phoenix Mars Lander en expliquant qu’au-delà de la recherche d’eau, elle explorerait la possibilité de la planète d’accueillir la vie.
"Nous allons prolonger cette mission jusqu’au 30 septembre", a annoncé Michael Meyer, scientifique de haut vol du programme d’exploration de la Nasa concernant Mars, lors d’une conférence de presse télévisée.
Cette découverte vient confirmer que l’eau a bien coulé avec abondance sur Mars. Une étude publiée dans Nature" le 17 juillet 2008) révèle qu’une une grande partie des hautes terres du sud de Mars a été baignée par de l’eau pendant des millions d’années, créant un environnement théoriquement capable d’abriter la vie. Cette étude souligne que des traces de phyllosilicates, minéraux du type argiles témoignant de l’action chimique de l’eau, ont été observées par un instrument de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter en des milliers de points des plateaux sud de la planète, sur des dunes, dans des vallées ou des cratères, selon les auteurs de l’étude, de l’Université Brown (Rhode Island).
Cette étude montre que de vastes régions d’anciennes montagnes de Mars, couvrant environ la moitié de la planète, contiennent des minerais d’argile, qui peuvent se former seulement en présence de l’eau. Les laves volcaniques ont recouvert les régions riches en argile au cours des périodes suivantes et plus sèches de l’histoire de la planète, mais les cratères d’impact les ont exposées plus tard à des milliers d’endroits à travers la planète.
« La grande surprise de ces nouveaux résultats est comment l’eau sur Mars était envahissante et durable, et combien étaient divers les environnements humides », commente Scott Murchie, l’investigateur principal de CRISM au Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (APL).
"Ces résultats montrent une riche diversité des environnements, permettant éventuellement la vie, à l’époque du Noachien", il y a 4,6 à 3,8 milliards d’années, concluent les scientifiques.
Les chercheurs se sont notamment attachés aux pics situés dans des cratères, reliefs généralement formés par des roches reposant à l’origine jusqu’à cinq kilomètres de profondeur, éjectées lors de l’impact d’un astéroïde. "L’eau a dû former ces minéraux (les phyllosilicates) en profondeur, pour que nous ayons la signature observée" par la sonde, estime dans un communiqué le responsable de l’équipe John Mustard, professeur en géologie planétaire. Ces phytosillicates se sont formés à des températures relativement basses - - environ 100 à 200 degrés Celsius - ce qui implique qu’à la surface Mars était non seulement humide, mais également relativement tempérée.
Une autre étude, publiée dans l’édition du 2 Juin de Nature Geosciences) constate que les conditions humides ont persisté pendant longtemps. Des milliers à des millions d’années après que les argiles se soient formés, un système des canaux fluviaux les ont érodés hors des montagnes et les ont concentrées dans un delta où le fleuve s’est vidé dans un lac de cratère légèrement plus grand que Lake Tahoe en Californie, d’environ 40 kilomètres de diamètre. « La distribution des argiles à l’intérieur de l’ancien lit du lac montre que l’eau stagnante doit avoir persisté pendant des milliers d’années », note Bethany Ehlmann (Brown University), autre membre de l’équipe de CRISM et auteur principal de l’étude.
S’agissant de la composition du sol martien, les analyses effectuées par Phoenix le 25 juin immédiatement sous la surface des plaines arctiques de Mars, révèlent que le sol de Mars est semblable à celui de vallées sèches de l’Antarctique et d’autres lieux terrestres. Ce sol est alcalin et non pas acide et contient toute une gamme de composants salins, notamment du magnésium, du potassium et du chlore. Selon Sam Kounaves de l’université Tufts, chargé de la direction des expériences de chimie humide (c’est-à-dire par dissolution d’échantillons dans l’eau) menées par la sonde, "« Il ressemble à la Terre par beaucoup de côtés. C’est sans doute le type de sol que vous avez dans votre jardin : alcalin. Vous pourriez peut-être y faire pousser facilement des asperges, mais pas des fraises. »
Comme le souligne les scientifiques de l’IMEW, le Groupe de travail international sur l’exploration de Mars, l’étude et l’exportation de Mars présentent un intérêt immense car la planète rouge est la planète la plus ressemblante à la Terre dans le système solaire et les 700 premiers millions d’années de son histoire sont préservés dans sa géologie, contrairement à la Terre.
Récemment, des représentants d’agences spatiales et des experts réunis à Paris ont annoncé qu’une mission internationale pour rapporter des échantillons du sol de Mars pourrait être lancée dès 2018. Cette mission majeure, qui suppose une vaste coopération internationale, permettrait de rapporter sur Terre des roches martiennes pour les analyser. Pour le directeur général de l’Agence spatiale européenne (Esa), Jean-Jacques Dordain, un tel projet d’exploration "ne peut être qu’un objectif politique" car "il dépasse les cadres de la science, de la technologie et de l’éducation". Quant à l’étape suivante, que tout le monde pressent à présent elle aura une toute autre ampleur car il s’agit bien sûr d’une mission habitée vers Mars.
Cette mission, qui pourrait avoir lieu vers 2040, durera au moins trois ans. Elle sera la plus grandiose, la plus complexe et la plus risquée de toute l’aventure spatiale et constituera également un extraordinaire moment de l’aventure humaine. Elle répond à trois objectifs majeurs. Un objectif scientifique d’abord car, pour explorer Mars en profondeur et en percer les secrets, rien ne peut remplacer l’homme. Le second objectif est technologique : aller sur Mars nécessitera la mise au point de technologies nouvelles dans de multiples domaines : propulsion, informatique, matériaux, chimie, biologie. Les retombées d’une telle mission, si elle se conclut par un succès, seront immenses et entraîneront des sauts technologiques dans de nombreux secteurs.
Enfin le dernier objectif est de nature politique et quasiment philosophique : envoyer des hommes sur Mars et peut-être imaginer qu’ils puissent un jour lointain y vivre en permanence, représente un tel défi que l’humanité entière se sentira sans doute impliquée et associée à cette nouvelle odyssée que n’aurait pas désavouée Stanley Kubrick.
Imaginez quel éclatant symbole de l’esprit de conquête de l’espèce humaine serait le premier pas de l’homme sur Mars, le 21 juillet 2039, 70 ans après le premier pas sur la Lune de Neil Amstrong ! Il y a dans une telle aventure quelque chose qui dépasse nos vies et nos destins personnels et peut permettre aux habitants de notre planète de se rassembler et de s’enthousiasmer, au delà de leurs différences et de leurs conditions. C’est pourquoi nous devons faire de Mars la nouvelle frontière de l’exploration humaine.
René Trégouët
Sénateur honoraire du Rhône
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
5.9.08
http://www.defense.gouv.fr/das/content/download/106747/936853/file/GT2030-01-synth%E8se.pdf
25.8.08
automates-intelligents-html - Lettre Automates Intelligents 80 (version html) - 25 aout 2008
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Automates Intelligents : Biblionet -Comment les systèmes pondent, Pascal Jouxtel - Présentation par Christophe Jacquemin
Automates Intelligents : Biblionet -Comment les systèmes pondent, Pascal Jouxtel - Présentation par Christophe Jacquemin
Automates Intelligents : Biblionet -Comment les systèmes pondent, Pascal Jouxtel - Présentation par Christophe Jacquemin
Mais pourquoi se poser une telle question ? Simplement parce qu'il n'existe pas à l'heure actuelle d'explication générale pour comprendre comment les manières de faire évoluent, explique Pascal Jouxtel. Dès lors, la mémétique est une science en émergence qui a l'ambition d'analyser, de regarder, d'étudier la culture humaine comme si les créations dont elle fait preuve se développaient de façon autonome. Un darwinisme des idées, se reproduisant sur le terrain humain, en fonction de nos codes et systèmes de valeur."
11.8.08
L'Expression Edition OnLine - La force tranquille qui dérange
29.7.08
Elcorreo.eu.org
Elcorreo.eu.org
Les mégavilles du Sud (Mexico, Sao Paulo, Calcutta, Le Caire, Lagos, Shanghai) semblent annoncer la décomposition du modèle occidental de société urbaine. Tandis que dans les banlieues du Nord, la crise enferme dans des cités-ghettos des populations sans perspectives d'avenir qui expriment leur désespoir dans de fréquentes explosions de violence."
Elcorreo.eu.org
Elcorreo.eu.org
Elcorreo.eu.org
23.7.08
Dialogues en Humanité - Bienvenue sur Dialogues en Humanité
Qu'est-ce que ce site ?
Ce site est un wiki, c'est-à-dire un site développé par ses propres visiteurs. Il permet de construire une mémoire et un savoir partagés, collectifs et dynamiques. C'est un site d'intelligence collective."
11.7.08
[@RT Flash] Lettre 482 du 11 au 24 juillet 2008 - @ Tregouet
[@RT Flash] Lettre 482 du 11 au 24 juillet 2008 - @ Tregouet
Les chercheurs de l’Institut Leibniz pour les sciences de la Mer (IFM Geomar), basé à Kiel en Allemagne, ont mis au point un robot sous-marin capable de descendre jusqu’à des profondeurs de l’ordre de 6000 m. 'ROV Kiel 6000' peut donc explorer environ 95 % des fonds océaniques du monde, ce qui ouvre des perspectives nouvelles en matière de cartographie des océans. Piloté par un bateau de surface, grâce à un câble en fibre optique de 6500 m de long, et combiné à un autre robot sous-marin, ce dernier va permettre d’affiner considérablement l’échelle d’exploration des grands fonds. Le bateau de surface prendrait des clichés de haut, et le premier robot des images plus détaillées, à environ 50 m au dessus de ROV, tandis que ce dernier serait dévolu à l’exploration directe du fond."
[@RT Flash] Lettre 482 du 11 au 24 juillet 2008 - @ Tregouet
Désormais, les données relatives à l’état cardiaque du patient et au fonctionnement de l’appareil implanté peuvent être transmises directement, via une borne GSM installée au domicile du patient, au médecin qui les reçoit par mail, SMS ou fax, après traitement par un serveur central. En routine, les données sont transmises à heure fixe, toutes les 24 heures, mais lorsqu’une anomalie est décelée par l’appareil (arythmie significative, dysfonctionnement de sonde, batterie faible), la transmission est immédiate."
[@RT Flash] Lettre 482 du 11 au 24 juillet 2008 - @ Tregouet
Début 2008, deux personnes sur cinq utilisaient un téléphone portable. Le développement des marchés en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique va tirer la croissance du secteur, prévoit le cabinet Strategy Analytics. Plus de la moitié de la population mondiale utilisera un téléphone mobile d’ici début 2010, contre 40 % début 2008, une progression liée au développement de ce marché en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, a estimé le cabinet Strategy Analytics.
Le nombre d’abonnements de téléphonie mobile va passer, dans le monde, de 3,9 milliards en 2008 à 5,6 milliards en 2013. La région Asie-Pacifique, le Moyen-Orient et l’Afrique 'resteront les moteurs de la croissance du marché de la téléphonie sans fil à moyen terme, en contribuant à hauteur de 80 % à la hausse des abonnements d’ici 2013' , explique l’institut."
[@RT Flash] Lettre 482 du 11 au 24 juillet 2008 - @ Tregouet
En moins de six ans, le nombre de PC en service dans le monde devrait doubler. Cette prévision vient du cabinet Gartner, qui s’est penché sur l’évolution du marché des PC sur la période 2004-2012. Selon ses experts, plus de 1 milliard d’ordinateurs sont déjà en service sur la planète. Il y en aura 2 milliards en 2014, si le taux d’équipement poursuit son rythme de croissance actuel de 12 % par an.
Les pays développés - Etats-Unis, Europe et Japon - contribuent majoritairement à ce développement, puisque 58 % des ordinateurs en fonctionnement le sont dans ces régions, alors qu’elles ne représentent que 15 % de la population mondiale. Mais la donne devrait changer. Les pays émergents devraient être à l’origine de 70 % du prochain milliard d’ordinateurs installés d’ici à 2014, prévoit Gartner."
[@RT Flash] Lettre 482 du 11 au 24 juillet 2008 - @ Tregouet
Des chercheurs américains viennent de montrer que le génome de chaque individu change dans le courant de la vie sous l’effet de facteurs environnementaux ou alimentaires, ce qui expliquerait l’émergence de maladies comme le cancer avec le vieillissement.
Des chercheurs de l’université Johns Hopkins (Maryland, est) ont découvert que les marques épigénétiques sur l’ADN (autres que la séquence elle-même) se modifient au cours de la vie d’une personne et l’ampleur des changements est similaire parmi les membres d’une même famille(JAMA)."
10.7.08
Kronobase est un site entièrement dédié à la chronologie historique. Il ne ressemble à aucun autre. Il se construit en effet au jour le jour, à mesure que de nouveaux contributeurs y ajoutent des dates et descriptions d'événements. En somme, il s'agit d'une tentative, déjà bien engagée, de chronologie historique mondiale totale, couvrant aussi bien la vie des dirigeants et des nations que les mouvements sociaux, la vie culturelle, ou la tumultueuse histoire économique."
Thot / La chronologie historique passe au Web 2.0 : Kronobase
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Kronobase est un site entièrement dédié à la chronologie historique. Il ne ressemble à aucun autre. Il se construit en effet au jour le jour, à mesure que de nouveaux contributeurs y ajoutent des dates et descriptions d'événements. En somme, il s'agit d'une tentative, déjà bien engagée, de chronologie historique mondiale totale, couvrant aussi bien la vie des dirigeants et des nations que les mouvements sociaux, la vie culturelle, ou la tumultueuse histoire économique."
Thot / La chronologie historique passe au Web 2.0 : Kronobase
Kronobase est un site entièrement dédié à la chronologie historique. Il ne ressemble à aucun autre. Il se construit en effet au jour le jour, à mesure que de nouveaux contributeurs y ajoutent des dates et descriptions d'événements. En somme, il s'agit d'une tentative, déjà bien engagée, de chronologie historique mondiale totale, couvrant aussi bien la vie des dirigeants et des nations que les mouvements sociaux, la vie culturelle, ou la tumultueuse histoire économique."
Thot / La chronologie historique passe au Web 2.0 : Kronobase
Kronobase est un site entièrement dédié à la chronologie historique. Il ne ressemble à aucun autre. Il se construit en effet au jour le jour, à mesure que de nouveaux contributeurs y ajoutent des dates et descriptions d'événements. En somme, il s'agit d'une tentative, déjà bien engagée, de chronologie historique mondiale totale, couvrant aussi bien la vie des dirigeants et des nations que les mouvements sociaux, la vie culturelle, ou la tumultueuse histoire économique."
Même nos idées se transforment, mais certaines convictions non; nous les entretenons soigneusement. Il en est de même des systèmes, que ce soit une maison, une entreprise, une nation ou un pays, toutes des constructions entretenues avec plus ou moins de succès. Mais qu'entretenons-nous donc au bout du compte ? Ce à quoi nous accordons de la valeur...
Apparemment même la transformation se transforme.
Question de vitesse, la plupart des technologies que nous utilisons dans Internet n'existaient pas il y a 10 ans. La plupart des technologies que nous utilisons quotidiennement n'existaient pas il n'y a pas 50 ans. Votre premier téléphone portable ? Votre premier four micro-onde ? Votre première télé couleur ? Bientôt votre premier véhicule électrique.
Question de volume, en 1927, la terre comptait 2 milliards d'habitants, en 1974, 4 milliards et en 2005, 6,5 milliards. L'humain a pris 40 000 ans avant d'atteindre le premier milliard. Tous ces gens font des connexions et produisent aussi des connaissances, qui s'accumulent à un rythme de plus en plus rapide. Par dessus les papyrus il y a maintenant des DVD, mais les papyrus sont toujours là.
Tout ceci ne s'additionne pas mais se multiplie : vitesse des transformations x nombre de personnes x quantité de connaissances. Et on voudrait continuer à faire l'éducation comme autrefois ? Combien ça prend de temps former un professeur ?..
9.7.08
HealthMap | Carte mondiale d'alertes épidémiques
28.6.08
[@RT Flash] Lettre 480 du 27 juin au 3 juillet 2008 - @ Tregouet
Nous devrions enfin, au cours des prochaines décennies, savoir si la vie est finalement relativement banale dans l’Univers. Si tel est le cas, la vie n’est-t-elle, comme l’écrivait Jacques Monod, il y a 40 ans, que le 'produit du hasard et de la nécessité' ou faut-il intégrer le phénomène vivant à la question troublante et très débattue de l’ajustement fin des constantes physiques fondamentales de l’Univers qui semblent être réglées de telle manière que l’apparition de la vie soit probable ?"
[@RT Flash] Lettre 480 du 27 juin au 3 juillet 2008 - @ Tregouet
13.6.08
[@RT Flash] Lettre 478 du 13 au 19 juin 2008 - @ Tregouet
Entre 30000 et 60000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de viande de boeuf contre seulement 800 litres pour 1 kg de blé. La production de viande utilise ainsi 60 % des réserves d’eau mondiale. Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les indiens et les chinois réunis (2,5 milliards d’êtres humains. Près de 50 % de toutes les récoltes alimentaires dans le monde servent à nourrir le bétail et 64 % des terres cultivables servent à la production de viande (pâturages et fourrage). En terme d’impact économique et écologique, nous devons donc nous interroger sur nos modes de vie et nos choix alimentaires qui ne seront sans doute plus supportables pour la planète dans un monde de 9 milliards d’habitants."
11.6.08
LGS - Chimères occidentales par BRICMONT Jean
6.6.08
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
Mais Moscou ne sut pas mieux prévoir les fatales conséquences du « ralentissement de l’économie soviétique », des scléroses de son appareil d’Etat, de tous les maux qui rongeaient le régime, et probablement ne savait-il pas que les dirigeants de ses satellites « n’avaient plus foi en leur propre système ». Son incapacité à comprendre et à réagir n’a sans doute d’égale que « la totale absence de préparation des gouvernements occidentaux au soudain effondrement » de l’Union soviétique."
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
Le siècle des extrêmes, par Claude Julien (Le Monde diplomatique)
3.6.08
Édition : JFK et l'impossible rupture, actualité Politique : Le Point
Édition : JFK et l'impossible rupture, actualité Politique : Le Point
Édition : JFK et l'impossible rupture, actualité Politique : Le Point
Quel rapport, direz-vous, avec le choix du réformisme et le refus de la révolution ? En 370 pages, Kahn apporte la réponse. Selon lui, les sociétés et les idées suivent cette même loi de l'évolution. Elles dérivent les unes des autres et se transforment sans cesse à travers des invariants souterrains qui structurent toute l'histoire humaine."
29.5.08
[@RT Flash] Lettre 476 du 30 mai au 5 juin 2008 - @ Tregouet
[@RT Flash] Lettre 476 du 30 mai au 5 juin 2008 - @ Tregouet
On estime qu’il reste environ 160 milliards de tonnes de pétrole conventionnel à extraire. En supposant que la consommation mondiale reste à son niveau actuel - 4 milliards de tonnes par an- il nous reste donc à peine plus de 40 ans de consommation. Or, selon l’AIE, la consommation mondiale de pétrole pourrait passer de 4 à 6 milliards de tonnes d’ici 2030 à cause notamment du développement économique accéléré de l’Asie."
26.5.08
les domaines (culturel, économique, médiatique, etc.). Les normes et les concepts de la politique internationale, issus des conditions post-seconde guerre mondiale, devraient évoluer sous l’influence de l’ensemble des grands acteurs.
Gmail - "[InternetActu-ng]" - yves.conta@gmail.com
L’État traditionnel devrait rester la brique élémentaire des relations internationales. Le poids de
l’État semble faiblir sous la double action, d’une part des facteurs internes tels que, par exemple, la décentralisation
en France ou la tendance à la privatisation de la sphère publique, d’autre part de facteurs externes,
comme la mondialisation ou la montée en puissance des organisations supranationales. L’État restera
cependant l’acteur essentiel sur la scène internationale.
22.5.08
[@RT Flash] Lettre 475 du 23 au 29 mai 2008 - @ Tregouet
Ces structures robotiques sont notamment destinées aux assistants médicaux et personnels de soins pour leur permettre de soulever facilement des personnes dépendantes, ainsi qu’aux individus présentant des déficiences musculaires. Mais les pouvoirs publics japonais ambitionnent également de faciliter avec le HAL le quotidien des humains et de les débarrasser en partie des tâches difficiles, pénibles, ingrates ou dangereuses. L’usine dont la construction a démarré récemment, est unique au monde. Elle devrait entrer en fonction dès octobre et produire 500 robots par an."
[@RT Flash] Lettre 475 du 23 au 29 mai 2008 - @ Tregouet
Dans un long article paru en début d’année dans « Scientific American », ils détaillent les contours d’un ambitieux projet baptisé « Solar Grand Plan ». Celui-ci consiste à couvrir de panneaux solaires plusieurs dizaines de kilomètres carrés de terres désertiques - et très ensoleillées - qui abondent dans les Etats du sud-ouest des Etats-Unis. Les auteurs assurent que, loin d’être une utopie, ce « grand plan » est réaliste technologiquement et supportable financièrement. Techniquement, les fermes solaires sont déjà une réalité, partout dans le monde. Mais pour qu’elles deviennent la base de la production électrique, un progrès reste à faire : baisser le coût de production."
16.5.08
A partir de 2025 ou 2030, l’armée américaine espère posséder, en sus des UGV autonomes, de véritables robots guerriers capables de prendre part aux combats. Il s’agira d’une gamme de blindés rapides de 2 à 10 tonnes. Il est déjà prévu de les équiper de fusils à longue portée, de mitrailleuses, de lance-grenades et de missiles à guidage électronique. Ils ne seront pas programmés pour une mission précise. Ils devront être capables de patrouiller dans une zone hostile et d’analyser des situations complexes."