8.5.08

Édition : JFK et l'impossible rupture, actualité Politique : Le Point

Édition : JFK et l'impossible rupture, actualité Politique : Le Point: "Simplifiée et compactée à l'extrême, la théorie centrale de ce livre-« Tout change parce que rien ne change », autrement dit : le changement, fût-il considérable, n'est possible que grâce au constant relookage de ce qui ne change pas-peut se résumer ainsi : tout processus évolutif, qu'il soit naturel, social, idéologique ou politico-historique, implique l'apparition et donc l'existence de systèmes d'organisation qui deviennent et restent structurellement invariants, puisque conditions de la survie des organismes qu'ils structurent. Mais, sous la pression d'un bouleversement de leur environnement, ces structures invariantes doivent, également pour survivre, continuellement s'adapter en se réaménageant ou en se recomposant, tout en restant structurellement invariantes"

Édition : JFK et l'impossible rupture, actualité Politique : Le Point

Édition : JFK et l'impossible rupture, actualité Politique : Le Point: "Et pourtant, derrière la rupture impossible, ce qui se profile, c'est la révolution toujours possible. Sans rupture. La vraie : celle qui permettra, autour de l'homme-démiurge replacé au centre, de recomposer tous les héritages que nous ont légués ses combats, ses rêves, ses souffrances et ses travaux antérieurs. Non pas rompre, mais, au contraire, tout prendre et reprendre, récupérer toutes les pâtes pour les remodeler, saisir tous les fils pour les retisser. Non pas réinventer un monde, mais réinventer « le » monde en mobilisant tous les acquis laissés par ceux qui l'inventèrent. Changer profondément, en utilisant, pour faire jaillir ce changement, tous les socles de ce qui ne change pas. Renouer pour nouer !"

Érudit - Livres et actes

Érudit - Livres et actes: "La crise de la transmission de la religion soulève un ensemble d’enjeux et de débats qui concernent pour l’essentiel le devenir de la religion dans la modernité. Les théories de la sécularisation, dominantes dans les années soixante et soixante-dix, postulaient une incompatibilité plus ou moins radicale de la religion et de la modernité. Confrontées à la persistance et à de nouvelles manifestations du religieux, ces théories ont cédé du terrain au profit d’interprétations plus pragmatiques faisant l’hypothèse d’une adaptation de la religion à la modernité, voire de productions religieuses proprement modernes."

Érudit - Livres et actes

Érudit - Livres et actes: "Étant entendu qu’une part de changement est inhérente à toute continuité historique, il faut néanmoins reconnaître que la modernité a opéré une fracture radicale dans le rapport au passé. D’une société où la tradition « allait sans dire3 », on est passé à une société régie par le principe de marché et par l’« impératif du changement » (Marcel Gauchet), la marchandisation de toute chose ébranlant les assises mêmes du lien social.
Au Québec, cet ébranlement s’est fait « révolution tranquille ». Au seuil des années soixante, la religion catholique est profondément déstabilisée par le bourgeonnement rapide de la nouvelle société. Des sociologues sont parmi les premiers à réfléchir à ce phénomène. Fernand Dumont (1964) invite à revoir les schèmes, attitudes et structures du catholicisme québécois. Jacques Grand’Maison (1965) convoque l’Église à un exode hors de la chrétienté et vers la modernité. Colette Moreux (1969) discerne une véritable désintégration de la religion ; dans les termes de son préfacier Guy Rocher, la débandade institutionnelle ne serait que la face visible d’une foi religieuse « en train de mourir d’inanition » (p. xii). Bref, le catholicisme jusque là triomphant ne passe plus ; l’obéissance fait peu à peu place à l’indifférence."

6.5.08

Futuribles

Futuribles: "Fort ancienne mais plus actuelle que jamais se pose ainsi la question des ressources que nous puisons dans l’écosphère pour alimenter notre modèle de développement et des rejets que celui-ci engendre, fragilisant l’équilibre de cet écosystème. Guère plus nouvelle est la question, néanmoins de plus en plus préoccupante, de la durabilité de ce modèle de développement, de la capacité de notre planète à satisfaire des besoins (en sols, en eau, en énergie…) sans cesse croissants. Mais il est un sujet qui, d’une certaine manière, englobe et résume parfaitement toutes ces questions : celui du changement climatique induit par les activités humaines qui, en retour, menace directement la pérennité de celles-ci."