12.11.11

Comment va la vie ? 
Mesurer le bien-être
Éditions OCDE

Toute personne aspire à une bonne vie. Mais que signifie « une bonne ou une meilleure vie » ? Ce rapport examine les aspects les plus importants qui façonnent le bien-être et la vie des gens : le revenu, l’emploi, le logement, la santé, le travail et l’équilibre vie professionnelle-vie privée, l'éducation, les liens sociaux, l'engagement civique et la gouvernance, l'environnement, la sécurité personnelle et le bien-être subjectif. Il brosse un tableau complet du bien-être dans les pays de l'OCDE et dans d’autres grandes économies, en observant les conditions de vie matérielle et la qualité de vie des personnes à travers la population. Le rapport répond à la fois aux besoins des citoyens pour une meilleure information sur le bien-être et à ceux des décideurs en donnant une image plus précise du progrès sociétal.

Le rapport constate que le bien-être a augmenté en moyenne au cours des quinze dernières années : les gens sont plus riches et plus susceptibles d'être employés ; ils bénéficient de conditions de logements de meilleure qualité et sont exposés à des niveaux de pollution inférieurs ; ils vivent plus longtemps et sont plus instruits ; ils sont également exposés à moins de crimes. Mais les différences entre pays sont importantes. Par ailleurs, certains groupes de la population, en particulier les personnes moins éduquées et à faible revenu, ont tendance à moins bien s’en tirer dans toutes les dimensions du bien-être considérées dans ce rapport : par exemple, ils vivent moins longtemps et rapportent plus de problèmes de santé ; leurs enfants obtiennent de résultats scolaires moins bons ; ils participent moins à des activités politiques ; en cas de besoin, ils ont moins de réseaux sociaux sur lesquels s’appuyer ; ils sont plus exposés à la criminalité et à la pollution ; ils ont tendance à être moins satisfaits avec leur vie en général que les personnes plus instruites ou plus riches.

En 2010 et 2011, la Chine a prêté aux États de l’Union et annoncé l’acquisition de plusieurs entreprises européennes. Ces événements ont été fortement relayés par les médias, mais leur signification est encore incertaine : pour les uns, la Chine est perçue comme une menace, elle « achète le monde » ; pour les autres, véritable chevalier blanc, elle viendrait « au secours de l’euro ».

11.11.11


Pour faire un monde...

Sur la photo ci-dessous, la population des différents continents est ­représentée à proportion. En tee-shirt noir,les Africains ; en vert, les Latino-Américains et ­Caribéens ; en rouge, les Nord-Américains ; en bleu, les ­Océaniens ; en blanc, les Européens ; en jaune, les ­Asiatiques.

L’Asie est si peuplée (plus de 4 milliards d’habitants) qu’il aurait fallu ajouter au moins seize personnes en tee-shirt jaune sur cette photo pour qu’elle­ ­représente l’humanité. En revanche, il ne faut qu’une seule Australienne (en tee-shirt bleu), puisqu’il n’y a que 36 millions d’Océaniens…

7 milliards d’êtres humains. Emoi, Emoi...

A l'occasion du dernier salon Milipol de Paris, consacré à la sécurité, la DGA a fait sensation en présentant pour la première fois "Hercule", un prototype d’exosquelette destiné à équiper les fantassins de l’armée française à l'horizon 2020. Développé conjointement par le Laboratoire d’intégration des systèmes et des technologies du CEA, l'école d'ingénieurs Esme et Sudriaet Rb3d, une société spécialisée en mécatronique, cet exosquelette, digne de "Robocop", sera à terme capable de démultiplier les capacités physiques des soldats et donc leurs rayons d'action.

10.11.11

L’économie en tant que discipline traverse aujourd’hui une grave crise de légitimité. Alors qu’elle aurait dû être un guide  pour nos sociétés, les conduisant vers plus de rationalité et de clairvoyance, elle s’est révélée être une source de confusion et  d’erreur. En son nom a été menée une politique suicidaire de dérégulation financière sans que jamais l’ampleur des dangers encourus n’ait fait l’objet d’une mise en garde appropriée. AU lieu d’éveiller les esprits, elle les a endormis ; au lieu de les éclairer, elle les a obscurcis. 

8.11.11

Chine

Le vieillissement de la population se fera dans les quarante prochaines années à un rythme historiquement inédit : l'économie chinoise va en effet perdre 180 millions d'actifs entre 2010 et 2050 !

A cette date, 440 millions de Chinois auront plus de 60 ans - soit un tiers (contre 10 % en 2000) d'une population qui commencera à diminuer en 2035.

7.11.11

Demain, qui gouvernera le monde ? Personne, sans doute. Et c’est là le pire. Aucun pays n’aura plus les moyens de maîtriser les richesses et les problèmes de la planète. Et personne ne voudra d’un gouvernement mondial.

Pourtant, les crises économiques, financières, écologiques, sociales, politiques et le développement des activités illégales et criminelles d’aujourd’hui montrent l’urgence d’un gouvernement du monde autre que celui des religions, des empires, des nations ou des marchés. Demain, d’autres scandales, d’autres injustices, d’autres catastrophes plus amples encore feront comprendre à l’humanité que le marché ne peut fonctionner correctement sans un état de droit ; que l’état de droit ne peut être appliqué et respecté sans un État ; et qu’un État n’est durable que s’il est réellement démocratique.

L’humanité comprendra alors qu’elle a tout à gagner à se rassembler autour d’un gouvernement démocratique du monde dépassant les intérêts des nations, y compris les plus puissantes, gérant le monde dans sa totalité, dans le temps et dans l’espace.

Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées. Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste.

En réalité, nous sommes entrés dans un régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu’ont oubliée les politologues : la domination d’une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l’ensemble des citoyens. Si nous voulons répondre aux défis du XXIe siècle, il faut revenir en démocratie : cela suppose de reconnaître l’oligarchie pour ce qu’elle est