20.12.03

La culture continue à évoluer Aujourd’hui, l’évolution naturelle de l’homme est terminée car tous les facteurs naturels de sélection sont sous contrôle culturel. Tous les facteurs qui pourraient influencer la fécondité ou la mortalité infantile sont soit maîtrisés soit dépendants de facteurs géopolitiques, économiques ou religieux. En revanche, la culture continue à évoluer : les lois évoluent, mais aussi l’art, les technologies, les réseaux de communication, les structures de pouvoir, et les systèmes de valeurs qui deviennent de plus en plus intégrateurs.
Culture On ne sait plus exactement si c’est l’homme qui a propulsé la culture ou si c’est la culture qui a tiré l’homme hors de son origine purement animale, vers autre chose.

19.12.03

[@RT Flash] 2003: La population mondiale, actuellement de 6,3 milliards de personnes, pourrait atteindre neuf milliards en l'année 2300. Cette estimation, publiée mardi par le département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, correspond à un "scénario moyen" basé sur l'hypothèse que la fertilité sera de deux enfants par femme.

En 2300, selon ce "scénario moyen", la part de la population de l'Afrique dans la population mondiale sera de 24%, le double de ce qu'elle est aujourd'hui. L'Inde, la Chine et les Etats-Unis resteront toujours les pays les plus peuplés. En revanche, la population de l'Europe, 12% de la population mondiale aujourd'hui, n'en représentera plus que 7%. La population mondiale continuera aussi à vieillir rapidement: l'âge moyen, 26 ans en 2003, atteindra presque 50 en 2300. Le nombre des personnes âgées de 60 ans ou plus qui représente aujourd'hui 10% de la population représenteront alors 38%. Et le pourcentage de la population âgée de 80 ans ou plus, qui est actuellement de juste 1%, sera de 17%.

En revanche, si la fertilité devait tomber à 1.85 enfants par femme, la population mondiale dans trois siècles serait de 2,3 milliards. A l'inverse, si le taux de fertilité était de 2,35, le nombre d'habitants de la planète atteindrait 36,4 milliards. Dans le "scénario constant" — le niveau de fertilité reste le même qu'aujourd'hui (2.68) —, la population mondiale atteindrait 244 milliards en 2150 et 134 milliers de milliards en 2300, ce qui, selon l'étude, "indique clairement que les actuels niveaux élevés de fertilité ne peuvent pas se maintenir indéfiniment".
[@RT Flash] 2003 Malgré des dizaines d'années d'études, les généticiens ne comprennent toujours pas ce qui fait la différence entre l'homme et le chimpanzé, alors que ce dernier partage avec lui 99 % de gènes communs. Pas facile à comprendre car «la mutation d'un seul gène peut améliorer les performances d'un individu ou donner un monstre», souligne l'anthropologue André Langaney. Une récente étude publiée dans la revue Science par une équipe américaine dirigée par Andrew Clark, de l'université Cornell à New York (E.-U.), montre qu'à partir d'un ancêtre commun à l'homme et au chimpanzé l'évolution se serait effectuée beaucoup plus rapidement dans la lignée humaine que chez le singe.

[@RT Flash] 2003 L'examen de très anciennes bulles d'air piégées dans la glace de l'Antarctique montre que l'activité humaine au temps de la préhistoire a commencé à changer le climat de la planète plusieurs milliers d'années avant la révolution industrielle, affirme une étude américaine publiée ce mois-ci dans la revue "Climatic Change".Il y a 8.000 ans, le taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère a commencé à augmenter alors que l'homme se mettait à couper des forêts, planter des cultures et élever du bétail, a expliqué mardi le Pr Bill Ruddiman, de l'Université de Virginie. La concentration de méthane a pour sa part commencé à grimper il y a 3.000 ans.
[@RT Flash] Lettre #270 du 20 au 24 Décembre 2003: "Grâce aux progrès de la microscopie électronique, notamment avec l'invention du «microscope à effet tunnel» en 1981, les physiciens disposent maintenant de toute une gamme d'outils qui leur permettent, non seulement de voir la matière à l'échelle atomique, mais surtout de la manipuler et de créer de toutes pièces ce qu'il est convenu d'appeler des nano-objets (du grec nano, qui signifie un milliardième). "

18.12.03

eXtremis.tv Selon les organismes spécialisés des Nations Unies, seulement 2,5 % de l’eau sur la terre n’est pas salée, donc propre à la consommation humaine, mais les deux tiers de ces réserves d’eau potable sont emprisonnées dans les glaciers et calottes polaires. Environ 20 % du reste est situé dans des régions éloignées, difficiles d’accès. Une bonne partie des précipitations, souvent par manque de gestion appropriée et de techniques de stockage, échappe à l’utilisation. Les humains n’ont donc accès qu’à 0,08 % de toutes les réserves d’eau sur la Terre. Pourtant, on estime que d’ici 20 ans, les besoins en eau augmenteront de 40 %. Et comme 70 % de l’eau que nous utilisons est consacrée à l’agriculture, on comprend dès lors l’importance stratégique que revêt l’eau pour tous les États du monde.

16.12.03

IndEsens - Le site: "Ce cortège de principes reçoit différentes lectures, plus ou moins intéressées. Deux courants principaux s’opposent autour de la notion de «développement durable». Pour les lobbies industriels, la production de richesses implique inévitablement la destruction d’une partie des ressources naturelles de la planète. Mais cette destruction ne lèserait pas pour autant la génération suivante, qui hériterait de techniques nouvelles, supposées compenser la perte du capital naturel détruit. La succession des générations et l’économie des sociétés sont ainsi conçues comme une destruction continue des ressources naturelles, auxquelles se substitueraient des compétences techniques compensatrices. Cette interprétation, qui occulte le facteur nature de la problématique, vide le «développement durable» de toutes contraintes écologiques.
L’interprétation forte en revanche lie la durabilité du développement au renouvellement du capital naturel. Il s’agirait de préserver le dynamisme de nos sociétés sans pour autant continuer à détruire l’environnement. Défendue au nom du «réalisme politique» par la majorité des ONG et des partis verts, cette interprétation ne peut s’imposer parce qu’elle ne questionne pas les implications de l’expression «développement durable». Elle peine à reconnaître le lien entre croissance et développement, et s’enlise à vouloir maîtriser la catastrophe écologique en cours."
IndEsens - Le site: Les premières interrogations sur la non-durabilité du développement industriel datent du XXème siècle. Dans les années 1970, la notion d’éco-développement avait déjà connu un premier succès d’estime, mais ce n’est que dans les années 1980 que l’expression même de sustainable development («développement durable») apparaît dans un cadre diplomatique et international. La notion connaît une large diffusion après le rapport Brundtland remis en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. C’est ensuite le Sommet de la Terre, organisé en juin 1992 à Rio, qui la consacrera et l’inscrira sur l’agenda international. Mais dès 1997, ses défenseurs connaîtront leur premier échec avec le refus américain de ratifier le protocole de Kyoto sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre. Bien que l’objectif retenu par ce protocole soit relativement modeste (baisse de 5,2% par rapport au niveau de 1990 de la production de CO2), sa mise en œuvre s’est heurtée à un mur. L’administration Bush, sous prétexte de défendre l’american way of life, continue à miser sur les initiatives spontanées des industriels, en les appelant à davantage de respect pour l’environnement. D’innombrables palliatifs sont proposés chaque année : création d’un marché des droits à polluer, de puits sous-marins de CO2, installation dans l’espace d’écrans filtrant les rayonnements solaires, augmentation par mutation génétique du potentiel d’absorption de CO2 des plantes… Le principe de précaution, lui, reste lettre morte, voué pour le moment à orner les rapports du très sérieux Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution Climatique. Acrobatie logique comparable à la quadrature du cercle, le «développement durable» demeure pour le moment un mythe, qui nourrit les discours rassurants d’une classe politique en mal d’engagement, perdue dans les marécages du néolibéralisme triomphant. En attendant la catastrophe…

15.12.03

L'économie de marché Certes, il ne doute pas que l'économie de marché, fondée sur une mise en relation de l'ensemble des facteurs économiques par les prix, est bien supérieure à toute économie centralisée qui se contente de fixer des quantités de production que rien ne relie.
Sélection darwinienne Dans ce monde s'opère une sorte de sélection darwinienne des produits de l'esprit humain, avec des rétroactions massives sur le monde transformations de la matière et le monde croyances et actions.
si un cataclysme détruit la plupart des objets techniques de la planète, à l'exception de notre capacité à apprendre et de nos bibliothèques, la société pourra se reconstruire à partir de ces traces objectives ; 2) si ce cataclysme détruit aussi les bibliothèques, cela sera impossible.
Le modèle des « trois mondes » Le modèle des « trois mondes » : 1) le monde de la matière et de la vie ; 2) le monde des états de conscience et des dispositions à agir, par lesquels l'homme tente de donner sens au précédent ; 3) le monde des produits de l'esprit ou de la connaissance objective (systèmes théoriques, problèmes et problématiques, arguments critiques et états de discussion) qui sont recelés dans les livres et les bibliothèques. Le monde 2 est issu du monde 1 et engendre le monde 3 qui rétroagit sur les précédents. Tout particulièrement, le monde 3 est aussi objectif que les autres et peut être considéré comme une niche écologique autonome partiellement abstraite (puisque les livres et bibliothèques sont bien concrets).
Elimination des énoncés scientifiques erronés Alors que Popper considère le développement des connaissances comme un processus continu d'élimination des énoncés scientifiques erronés à l'aide de tests rationnels, Kuhn estime au contraire qu'il s'agit d'un processus discontinu d'affrontements de paradigmes antagonistes (façons différentes de voir le monde).
Intervention des dieux La Grèce de Platon est encore composée de sociétés tribales, regroupées en cités rivales, qui ne cessent d'imputer le cours des phénomènes naturels et des affaires humaines à l'intervention des dieux. Mais de fortes tensions sociales y percent déjà du fait de la croissance démographique et de l'intensification du commerce : l'une accentue les rivalités au sein même des classes supérieures ; l'autre favorise l'initiative individuelle et l'enrichissement matériel. Ces tensions sont sources de malaises qui ébranlent ce type de société.
Historicisme Par ce terme, il désigne les théories selon lesquelles l'histoire de l'humanité a un sens et donc une fin prévisible, dès lors qu'elle serait régie par des lois naturelles à l'instar des phénomènes physiques ou biologiques. Pour lui, cette conception est 1) holiste, en considérant la société comme un tout dans lequel l'individu compte peu ; 2) organiciste, en assimilant celle-ci à un organisme qui se développe et évolue selon un processus naturel ; 3) déterministe, en faisant des individus les spectateurs d'une réalité sur laquelle ils n'ont aucune prise ; 4) et finalement propice à toutes les manipulations totalitaires qui identifieraient leurs objectifs de domination aux lois de la nature et de l'histoire.
Le souverainisme américain Nous nous sommes trompés parce que nous pratiquons un peu trop la politique de l'autruche et que nous n'avons pas vu venir ce nationalisme américain. Tout cela est tellement éloigné des mentalités européennes: l'acceptation de la force armée, la peine de mort, le rapport entre l'individu et le groupe, le mélange entre le religieux et le politique.
«Le souverainisme américain est durable» - La Libre: "Ce que j'appelle «hyperpuissance», c'est le sentiment que les Etats-Unis sont devenus trop puissants, qu'ils ont de trop lourdes responsabilités dans le monde et que, par conséquent, ils ne se soumettent plus aux mêmes règles que les autres."
IndEsens - Le site L’économie dans son aspect biophysique, c’est-à-dire le processus de production, de distribution et d’élimination des ressources naturelles, génère des modifications profondes de la planète, qu’on ne peut occulter des débats sur les politiques environnementales.
IndEsens - Le site Désormais devenus une «force géophysiologique», nous avons acquis le pouvoir d’altérer de manière irréversible et incontrôlable les mécanismes régulateurs de la biosphère.
IndEsens - Le site Selon les prévisions démographiques établies récemment, à l’horizon 2050, nous serions huit à douze milliards. Par ailleurs, le mode de vie occidental moderne, fondé sur la mobilité et la consommation toujours croissante des ressources naturelles, est en passe de s’imposer à l’ensemble de la planète. Les effets conjugués de ces deux tendances provoquent de manière visible déjà depuis une vingtaine d’années ce que les scientifiques appellent le changement global, c’est-à-dire des modifications anormalement rapides de la biosphère. Depuis la seconde moitié du XXème siècle, nombre de courbes figurant nos activités et les pressions qu’elles exercent sur le milieu connaissent une croissance exponentielle.
IndEsens - Le site La définition du «développement durable» cherche par ailleurs à résoudre le problème de l’équité entre les générations. Le «développement» est «durable» si les générations futures héritent d’un environnement de qualité au moins égale à celui qu’ont reçu les générations précédentes.
IndEsens - Le siteTout «développement» qui se prétend «durable» doit garder trois principes en ligne de mire : précaution (prévention plutôt que réparation), solidarité entre les générations et entre les peuples, participation de toutes les populations aux mécanismes de décisions.
IndEsens - Le site Dans son rapport intitulé «Notre avenir à tous», la CMED écrit que «[le développement durable] est celui qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs», ce qui implique qu’on ne mette pas «en danger les systèmes naturels qui nous font vivre : l’atmosphère, l’eau, les sols et les êtres vivants».