16.9.04

Les �motions aux commandes - Le journal du CNRS: Un des résultats obtenus prouve que nous regroupons effectivement les objets et les événements propres à notre expérience dans des catégories fondées uniquement sur leur tonalité émotionnelle. Nous classons ainsi un morceau de musique qui nous réjouit dans la même catégorie que les gâteaux de notre grand-mère ou tout autre souvenir agréable.
D'autre part, Paula Niedenthal a montré que des sujets placés dans un état émotionnel particulier avaient tendance à restituer les souvenirs d'une tonalité identique à celle de l'état ressenti. C'est par exemple ce qu'il se produit lorsque, contrariés par des heures passées dans les transports en commun, nous commençons à penser à toutes les situations passées au cours desquelles nous nous sommes mis en colère : dispute avec son conjoint, mesquineries d'une amie…
2050 Rendez-vous � risques - Le journal du CNRS:Réchauffement du climat, pression démographique, pénurie de pétrole : l'an 2050 est une échéance. Citoyens et politiques doivent se sentir concernés car cette échéance est proche. Illustré et très accessible, cet ouvrage permet à un large public de comprendre pourquoi et comment le réchauffement climatique et l'essor démographique sont les acteurs d'un changement global de notre environnement.
Introduction au si�cle des menaces - Le journal du CNRS: Toutes les communautés scientifiques nous avertissent que nous approchons d'une crise créée par l'éventuelle synergie des problèmes de population, d'environnement et de développement. Leur traitement exigerait la créativité politique dont, là encore, nous constatons l'absence.La rapidité de l'évolution ne nous laisse plus le temps de développer de nouvelles filières, de nouveaux médicaments, de nouvelles règles du jeu. Le pronostic est sombre. Un changement brutal de l'organisation planétaire est inévitable, et il est à craindre qu'il se produise dans la douleur. La question est posée de savoir si l'on peut fuir et où. Je crois qu'il faudra rester sur place. »
Introduction au si�cle des menaces - Le journal du CNRS: Le danger grave réside dans l'éventualité plausible d'un couplage entre ces trois catégories de périls : conflits, pénuries et maladies.
Introduction au si�cle des menaces - Le journal du CNRS:Les applications de la physique des solides ont amené l'expansion de l'électronique, le développement de la micro-informatique, puis son couplage avec les réseaux de communication, grâce à la nature digitale des signaux. Il en est résulté une augmentation énorme de la quantité totale d'information transmise, d'où la “mondialisation”. Le caractère principal de ces phénomènes qui ont changé le monde depuis 1960 est leur rapidité : la loi, dite de Moore, leur attribue une constante de temps de deux ans... En grande partie grâce à eux, pendant cette période, le niveau de vie des pays développés s'est amélioré, alors que stagnait celui des pays déshérités. Les conflits se sont aggravés parce qu'une information très abondante parvient aux pauvres, nourrit leurs frustrations et leur donne de nouvelles armes. Les pays riches ont acquis une puissance militaire inégalée par leur maîtrise des flux d'information (Cyberwar, aux États-Unis), alors que les pays démunis forment des réseaux pour mobiliser les systèmes de communication et exploiter les faiblesses de leurs adversaires (Netwar). La pensée politique s'affaisse et laisse place à des actions de force, dont on ne pourra éviter qu'elles aient recours à des armes de destruction massive, nucléaires, chimiques ou biologiques.
Introduction au si�cle des menaces - Le journal du CNRS: Votre livre qui dresse l'inventaire des menaces pesant sur notre XXIe siècle commence par une citation de Spinoza : “Ni rire, ni pleurer, mais comprendre” et se termine par une courte conclusion : “Fuir”.
Automates Intelligents: Le cerveau n'a pas été conçu tout d'une pièce. Il s'est formé au cours d'une longue évolution soumettant ses différentes structures à la sélection naturelle. La théorie du cerveau proposée par Edelman dans ses différents ouvrages repose sur le darwinisme global ou théorie de la sélection de groupes de neurones (TSGN).
Automates Intelligents : Pour Edelman, on ne peut progresser dans la compréhension de la conscience qu'en la faisant descendre du piédestal ou les philosophies idéalistes l'avaient mise. C'est un peu de la même façon, en détrônant l'homme de la place centrale qu'il s'était attribué dans l'univers, que l'astronomie puis la cosmologie ont pu devenir des sciences.
Automates Intelligents : Biblionet - Plus vaste que le ciel. Une nouvelle th�orie g�n�rale du cerveau, G�rald M. Edelman: Theory of Neuronal Group Selection, Théorie de la Sélection des Groupes de Neurones (TSGN) reposant sur le principe que face aux exigences de la survie s'imposant aux organismes, des cellules spécialisées, les neurones, eux-mêmes regroupés en faisceaux, ont été sélectionnés sur le mode de la compétition darwinienne : les groupes de neurones les plus aptes à assurer telle fonction étant retenus et inscrits dans le patrimoine héréditaire. La compétition règne également dans le fonctionnement du cerveau du jeune et de l'adulte, plusieurs groupes de neurones entrant en concurrence (dans certaines limites de spécialité évidemment) pour répondre à tel besoin, sans plan génétique déterminé à l'avance. Ceci explique la diversité des réponses possibles et leur redondance éventuelle (dégénérescence, entendue au sens de convergence dans les réponses fournies par des organes différents).
Gmail - [InternetActu-ng] Internet Actu nouvelle generation, numero 42: Dans une interview accordée à la revue américaine Astrobiology, le professeur Ken Ford, président de l'Interdisciplinary Study of Human & Machine Cognition (Ihmc) de l'université de Floride, s'en prend au concept d'intelligence artificielle. Selon lui, on ne saura jamais construire des machines se comportant aussi intelligemment que les hommes. Pour lui, l'avenir repose plutôt sur le concept d'"Intelligence Augmentée" (Amplified Intelligence) : le principe consiste à augmenter les capacités humaines par des artefacts et des prothèses qui lui permettront de mieux se mouvoir dans un environnement intelligent.
Gmail - [InternetActu-ng] Internet Actu nouvelle generation, numero 42: Dans une interview accordée à la revue américaine Astrobiology, le professeur Ken Ford, président de l'Interdisciplinary Study of Human & Machine Cognition (Ihmc) de l'université de Floride, s'en prend au concept d'intelligence artificielle. Selon lui, on ne saura jamais construire des machines se comportant aussi intelligemment que les hommes. Pour lui, l'avenir repose plutôt sur le concept d'"Intelligence Augmentée" (Amplified Intelligence) : le principe consiste à augmenter les capacités humaines par des artefacts et des prothèses qui lui permettront de mieux se mouvoir dans un environnement intelligent.
: "Annan said 'I am one of those who believe that it was necessary to issue a second resolution by the UN Security Council to approve the American invasion which toppled Saddam Hussein's regime.' "
Vivant : À première vue, le domaine des logiciels informatiques et celui des biotechnologies n'ont pas grand chose en commun. En réalité, ils partagent un grand nombre de caractéristiques, toutes liées au pouvoir économique que donne la possession de l'information : information numérique dans le premier cas, information génétique ou biologique dans le second. A contrario, ces points communs commencent à rapprocher les partisans des « biens communs » informationnels (logiciels libres, science « ouverte », etc.) et ceux qui défendent l'idée de biens communs physiques (eau, air, sol), biologiques (flore et faune) ou sociaux (éducation, santé…). Analyse par une spécialiste américaine, Sandra Braman.
www.eureka.cc « La reconquista du Sud-Ouest des Etats-Unis par les immigrés mexicains est déjà bien avancée. La réunification de ces territoires avec le Mexique est peu probable, mais le professeur Charles Truxillo, de l'université du Nouveau-Mexique, prédit que, d'ici à 2080, les États du sud-ouest des Etats-Unis et les Etats du nord du Mexique formeront la República del Norte ». Plusieurs auteurs américains font d'ores et déjà référence à cette région sous le terme de « MexAmerica », « Amexica » ou « Mexifornia ».

Vivant?: L'analyse économique du rôle de l'éducation dans la croissance met en effet en avant deux types de mécanismes. Le premier met l'accent sur l'accumulation de capital humain par les individus qui passent par le système éducatif et qui les rend plus productifs : ainsi, de nombreuses études microéconomiques ont montré qu'une année d'études supplémentaire tendait à accroître la productivité des individus dans les pays et à toutes les époques. Pour la France, le surcroît de productivité procuré par une année d'études supplémentaire s'élèverait ainsi à environ 8 %.
Un deuxième mécanisme met en jeu le progrès technique : un niveau élevé d'éducation permet ainsi d'adapter plus facilement des technologies développées par d'autres ou de développer de nouvelles technologies. De ce point de vue toutefois, les différents étages du système éducatif ne jouent pas le même rôle : imiter les technologies existantes nécessite des individus disposant d'une bonne compétence technique et professionnelle, que procure l'enseignement secondaire ou supérieur spécialisé ; innover est en revanche le fait de chercheurs, et donc met en jeu plutôt un enseignement supérieur long, plus généraliste.Pour un pays loin de la frontière technologique, il est certainement plus rentable de croître en s'appropriant la technologie des pays les plus avancés et donc d'investir dans l'enseignement primaire et secondaire. Lorsque le pays s'est suffisamment rapproché de cette frontière technologique, les possibilités d'imitation deviennent plus limitées et il doit alors être plus rentable d'investir dans l'enseignement supérieur. Les résultats empiriques présentés dans le rapport viennent confirmer ces prédictions.
Vivant:L'éducation exerce de nombreuses fonctions dans les sociétés modernes : formation à la citoyenneté ; facteur de promotion sociale… Mais si l'éducation absorbe dans tous les pays industrialisés, et même dans ceux en voie de développement, une part aussi importante des ressources produites chaque année (7 % du PIB en France par exemple), c'est incontestablement parce qu'elle constitue un facteur essentiel de croissance.
Vivant ?:D'un côté l'institution, ancrée dans le long terme, qui n'a d'autre justification que d'être là pour étudier le réel, alimenter le savoir, le conserver et le transmettre. De l'autre, l'université up to date, dans l'air du temps, en prise directe avec lui et les urgences que sa fuite inexorable génère ; une organisation utile, non seulement productrice d'idées, mais aussi et surtout productive, « innovante » et compétitive.
l'education ou la croissance?:De plus en plus, l'université se voit attribuer un rôle moteur dans la croissance économique et dans la compétitivité des nations, à travers son implication dans la recherche et l'innovation scientifique et technique. Dans cette logique, les économistes Philippe Aghion et Élie Cohen ont publié fin janvier 2004, en pleine crise de la recherche française, le rapport « Education et croissance » §, qui a fait quelque bruit. Sa thèse principale est la suivante : l'avenir de l'économie reposant sur l'innovation, le système universitaire doit évoluer pour former davantage d'« innovateurs » et moins d'« imitateurs ».
Vivant N�5 - Histoire des origines de la vie: Celles-ci mettent en scène des systèmes minéraux susceptibles d'évoluer. Cairns-Smith, qui compte parmi ceux qui ont relevé ce défi, a imaginé un monde où les micas, minéraux silicatés formant les argiles, auraient constitué les premiers systèmes assimilables à du vivant. De manière analogue, depuis la fin des années 1980, les pyrites de Günter Wächtershäuser et leur métabolisme de surface constituent un autre exemple de réflexion sur de possibles formes vivantes primitives et minérales. Ainsi, au-delà du discours sur la reconstitution de l'histoire chimique de la planète, ces propositions, qui nous entraînent loin des représentations courantes du monde vivant, nous rappellent que l'historicité de la question des origines de la vie sur la Terre engage à la formulation d'une autre question : qu'est-ce que ce Vivant dont nous cherchons à comprendre le commencement ?
Vivant N�5 - Histoire des origines de la vie:Le pas le plus remarquable dans cette voie « génétique » a été franchi, grâce aux avancées de la biologie moléculaire, avec l'avènement de la théorie du « monde ARN ». En 1986, Walter Gilbert (prix Nobel de chimie 1980 pour sa méthode de séquençage de l'ADN) suggère que la molécule d'ARN, forte de ses propriétés catalytiques (mises en évidence en 1983 par Sidney Altman et en 1986 par Thomas Cech, tous deux prix Nobel de chimie 1989), aurait pu précéder l'ADN et les protéines (« The RNA World », Nature). Cette théorie, qui a été largement amendée depuis, trouve aujourd'hui une audience considérable.
Vivant N�5 - Histoire des origines de la vie: Pour l'histoire de la vie, les archives sont les fossiles. Or les microfossiles les plus anciens témoignent de structures déjà extraordinairement complexes qui ne révèlent rien du processus primordial de l'apparition de la vie sur la Terre.
Cette absence a deux conséquences : la première est que les expériences de la chimie prébiotique, bien que parfaitement justifiées, ne peuvent jamais qu'explorer des scénarios fondés sur des conceptions variables des conditions primitives, elles-mêmes issues de travaux de géochimie ou de planétologie comparée. En l'absence d'archives, elles ne permettent pas d'affirmer qu'un scénario soit certain.
Vivant N�5 - Histoire des origines de la vie: Concernant les origines de la vie, il est donc possible d'analyser ainsi la démarche des spécialistes. Ils abordent l'histoire des origines de la vie en mettant en jeu deux états. Le premier est constitué par les conditions supposées primitives, et le second par l'organisation de la matière dans le vivant actuel. La tâche des chimistes prébioticiens consiste donc à vérifier si des synthèses chimiques, en conditions prébiotiques, permettent de passer de molécules minérales données à des molécules organiques plus ou moins complexes, ou, toujours dans des conditions prébiotiques, de molécules organiques données à d'autres molécules organiques.
Vivant N�5 - Histoire des origines de la vie: À partir de la « soupe prébiotique » minérale, le premier stade consiste en l'apparition des « petites » molécules : sucres acides aminés, bases azotées… Dans un deuxième temps, certaines de ces molécules sont susceptibles de se polymériser, formant des macromolécules, les protéines et les acides nucléiques. Enfin, cette matière organique complexe s'organise en structures constituant les « cellules » primitives.
Vivant N�5 - Histoire des origines de la vie: Bien que la réflexion sur l'origine de la vie sur Terre remonte aux premiers philosophes grecs, ce n'est que dans les années 1950, avec la célèbre théorie de la « soupe prébiotique » et sa « confirmation » expérimentale par Stanley Miller puis d'autres chercheurs, que cette question s'est imposée aux scientifiques et au grand public. Pourtant, après un règne de trente ans, ce paradigme a été battu en brêche au fur et à mesure qu'il était confronté à d'autres données multidisciplinaires. Il a cédé la place au modèle du « monde ARN », issu d'idées proposées dès les années quarante. Mais celui-ci, prédominant actuellement, durera-t-il ? Malgré des moyens d'analyse inégalés, l'étude de l'origine de la vie se heurte en effet aux obstacles inhérents à l'histoire : la disparition des traces et des témoins ; ne naissent alors que des scénarios plus ou moins probables. La vraie fonction de l'origine de la vie n'est-elle pas alors de nous interroger, avec un regard venu du fond des âges, sur ce qu'est vraiment le Vivant ?

13.9.04

L'avenir de l'environnement ?Le souci de l'environnement est probablement promis à un bel avenir. L'essor de la civilisation industrielle a en effet créé une situation jusqu'alors inconnue, celle produite par un effet massif des activités humaines sur la biosphère ; une situation dont nous commençons seulement à entrevoir quelques effets. Nous envisagerons ensuite les caractéristiques des problèmes contemporains d'environnement et constaterons qu'elles ne facilitent guère leur gestion.