7.1.06

Bureau des Contagions : le webmaster: Vous êtes effaré par la complexité du monde, par le nombre de références disponibles dans un hypermarché, par le nombre de journaux que l'on peut trouver dans un kiosque (cinq cents, mille, deux mille ?), par le nombre de livres publiés, par le nombre de lettres et de colis qui circulent par la poste, par le nombre d'automobiles qui sortent toutes pimpantes des chaînes de montage, par la profusion des lois, des associations, des campagnes publicitaires, des restaurants, des centres de recherche, des thèses publiées ou oubliées dans des armoires. Vous contemplez le monde et son inextinguible créativité vous réduit au silence, alors que votre cœur se déchire au vu du sort réservé à ses rebuts, à ses modèles inadaptés, non conformes, peu efficaces ou peu dociles.
Bureau des Contagions : le webmaster: Dans les entreprises, le gros du temps de veille est consacré à cela : transmettre de l'information avec une certaine valeur ajoutée, qui consiste à rayer, compléter et reformuler le message pour qu'il soit cohérent avec ce qui réside dans votre cerveau (vos connaissances, votre expertise, vos plans si vous êtes chef, etc.).
Comment les syst�mes pondent - le blog: Les véhicules de l'évolution culturelle (rites, organisations, comportements, idées, langages, objets) se nourrissent et se reproduisent en utilisant le terrain humain comme habitat et notamment en exploitant les facultés de notre cerveau, y compris sa capacité à opérer des choix. Nous ne sommes pas les auteurs de nos idées mais leur lieu d'habitation.
Soci�t� Francophone de M�m�tique: Aujourd’hui, l’évolution naturelle de l’homme est terminée car tous les facteurs naturels de sélection sont sous contrôle culturel. Tous les facteurs qui pourraient influencer la fécondité ou la mortalité infantile sont soit maîtrisés soit dépendants de facteurs géopolitiques, économiques ou religieux. En revanche, la culture, elle, continue à évoluer : les lois évoluent, mais aussi l’art, les technologies, les réseaux de communication, les structures de pouvoir, et les systèmes de valeurs qui deviennent de plus en plus intégrateurs
La m�m�tique, une science pour "ne plus subir": " C'est une science qui a l'ambition d'analyser, de regarder, d'étudier la culture humaine comme si les créations de cette culture — les modes, les technologies, les façons de faire... — se développaient de façon autonome. Les supports de ces créations, appelées mèmes, sont à la culture ce que les gènes sont à la nature. Prenons l'exemple du speed dating, le fait que des personnes fassent connaissance pendant un temps très limité : si cette pratique se généralise, on pourra dire que le mème a réussi à se reproduire ; sinon, ce sera un mème dormant ou éteint, comme le mème du hula hoop.
Lettre Automates Intelligents n�61 - Partie 2 - version html - Vendredi 6 janvier 2006 La machinerie complexe qui en résulte est capable de produire des besoins sur commande en les cultivant directement dans la tête des consommateurs. Alors comprendre, selon de nouveaux points de vue, ce qui nous pousse collectivement ou individuellement à agir, à parler et même à penser de telle ou telle façon, s'impose comme une nécessité. Questionner les modèles qui se battent pour conquérir nos espaces mentaux est pour l'auteur une culture de l'éveil, la mise en place d'un algorithme du déconditionnement qui invite à prendre de la hauteur en dénonçant les influences qui se battent pour posséder notre cerveau.

6.1.06

[@RT Flash] Lettre 366 du 6 au 12 janvier 2006 - @ Tr�gou�t: Vouloir dresser un inventaire des génomes des micro-organismes présents dans tous ces milieux peut paraître une tâche insensée. Il y a des bactéries et des virus partout sur notre planète : dans une pincée de terre, sur un bout de peau ou de paroi intestinale, dans l’eau de mer ou à l’intérieur d’une canalisation d’eau potable. Aujourd’hui, on ne sait rien de ces microbes car on est incapable de cultiver la plupart d’entre eux et donc de les étudier. « On connaît peut-être moins de 1 % de tous ces microbes », assure Jean Weissenbach, responsable du Centre national du séquençage d’Evry. On estime, par exemple, qu’il y aurait sur notre planète dix mille milliards de milliards de milliards (10 puissance 31) d’espèces de virus et autant d’espèces de micro-organismes dans les océans.
[@RT Flash] Lettre 366 du 6 au 12 janvier 2006 - @ Tr�gou�t:On peut s’attendre, comme cela a toujours été le cas tout au long de l’évolution technologique, à ce que l’apparition non prévue de nouveaux usages socio-culturels de ces mobiles polyvalents et universels vienne chambouler les prévisions et modèles économiques d’aujourd’hui, démontrant une fois de plus que l’homme est toujours plus complexe et imaginatif que la technologie et parvient toujours à se réapproprier la technique pour créer de nouvelles formes de convivialité et de sociabilité.

5.1.06

Un milliard d�internautes, et maintenant ?:La manière de compter les internautes tient encore un peu du mystère mais tout de même, il semblerait que le seuil du milliard de personnes “connectées à l’internet” (à domicile ou ailleurs) ait été passé quelque part en 2005. L’Asie représenterait 36% de la planète internet, l’Europe 24% et l’Amérique du Nord 23%. Depuis 2002, l’accès à l’internet aurait crû d’environ 18% par an.
InternetActu.net: William Dembski, l’un des chefs de file les plus actifs du courant de pensée ID, ne laisse pas planer de doute quant à l’ampleur et aux enjeux de la bataille : “Je prédis que Bush et Benoît XVI joueront le même rôle dans la désintégration des théories de l’évolution (c’est-à-dire de cette forme de matérialisme athée qui domine en Occident) que celui joué par Reagan et Jean-Paul II dans la désintégration du communisme”.

3.1.06

Futuribles Dans un tel contexte, le problème posé est d’ampleur civilisationnelle : on ne pourra généraliser le mode de vie occidental à toute la planète ; c’est pourquoi les pays développés doivent impérativement ouvrir la voie à de nouveaux comportements maîtrisant la consommation énergétique. Les pouvoirs publics, en Europe en particulier, doivent selon lui hiérarchiser leurs priorités et mettre en place une stratégie de long terme, passant par une certaine « re-régulation » du secteur de l’énergie. Il faut, conclut Pierre Radanne, se donner les moyens de réussir ce nouveau siècle, en utilisant le secteur de l’énergie comme vecteur de règlement des problèmes climatiques et voie d’émergence d’une nouvelle forme de civilisation, à l’échelle planétaire.
Futuribles Intéressons-nous plutôt, cette fois, non à la France mais au monde, sous l’angle du développement durable sur lequel on disserte à plaisir sans vraiment avoir pris encore la juste mesure du défi. Ce défi concerne le fondement même d’un modèle de développement qui, malgré tout ce que l’on peut dire de la dématérialisation, de la tertiarisation, de l’économie de la connaissance, repose sur une exploitation outrancière des ressources de la planète, entraîne la production de pollutions et de nuisances qui en altèrent profondément l’équilibre, et risquent de susciter des perturbations d’une ampleur sans précédent.

Cette insoutenabilité de nos modèles de développement est illustrée aujourd’hui par les tensions sur les ressources énergétiques fossiles, à l’évidence insuffisantes pour permettre la généralisation à tous les peuples du mode de vie des pays industrialisés, et par la perturbation colossale qu’entraînerait du reste une telle généralisation vis-à-vis de l’écosystème et donc des conditions de vie sur Terre.
Futuribles Ceux-là qui, avec les premiers vols spatiaux, ont aussi découvert que nous ne formions qu’une « seule Terre » et étaient donc supposés devenir tous solidaires d’un même écosystème planétaire, qui ont suivi la première conférence mondiale sur l’environnement (Stockholm, 1972) et ont connu les chocs pétroliers, en dépit des « Trente Piteuses », n’ont rien changé (ou presque) à leurs habitudes. Ils vivent depuis 30 ans à crédit, au détriment des générations suivantes, accumulant les déficits tout en faisant assaut de beaux discours sur la gouvernance et le développement durable.
planete.info On se trouve là devant le problème : comment mobiliser l’attention de la population mondiale sur les problèmes de l’Environnement, alors que la majorité de l’humanité n’a toujours pas dépassé le stade du combat quotidien pour au moins satisfaire ses besoins de survie ?