24.2.12


Une étude établit l'origine d'ancêtres unicellulaires

 

Des scientifiques de Chine, de Suède et du Royaume-Uni ont découvert des preuves d'ancêtres unicellulaires d'animaux, datant de l'intervalle historique précédant l'apparition d'animaux multicellulaires. Les preuves proviennent de roches dans le sud de la Chine, et sont âgées de près de 570 millions d'années. Présentée dans la revue Science, l'étude a reçu un financement partiel au titre du septième programme-cadre (7e PC) de l'UE.

Des études antérieures avaient déjà montré que la vie avait évolué à partir d'un ancêtre universel unicellulaire, et qu'à plusieurs moments de l'histoire de la Terre, des organismes unicellulaires ont évolué pour devenir des organismes multicellulaires. La grande variété du règne animal en est un bon exemple. Mais les preuves de ces transitions évolutives n'avaient jamais été pleinement explicitées jusqu'à ce jour.

Le trafic des données mobiles sera multiplié par 18 en cinq ans, prévoit l'américain Cisco.

Dans quatre ans, il y aura plus d'appareils sans fil connectés à Internet que d'êtres humains sur la Terre! Tel est le pronostic du groupe américain Cisco, spécialisé dans les routeurs pour l'Internet. En 2016, le nombre de smartphones, tablettes Internet et objets communicants, tels des GPS et des compteurs électriques, devrait atteindre 10 milliards d'unités dans le monde pour une population mondiale attendue à 7,3 milliards de personnes, assure le champion américain.

Tout d'abord, chaque être humain aura au moins un téléphone mobile, un PC portable ou une ­tablette. «En 2016, le monde comptera plus de 8 milliards d'appareils mobiles à usage personnel, connectés à Internet», précise l'étude de Cisco. De plus, près de 2 milliards de connexions à Internet seront effectuées uniquement par des machines entre elles, ce que les experts appellent le M2M, abréviation de «machine-to-machine».

19.2.12

Selon T. Taylor, l’un des moteurs de l’évolution est le bandeau porte-bébé (baby sling). Explication. Quand les femelles d’un groupe d’hominidés ont commencé à marcher debout, elles ont été confrontées à un difficile problème : porter leur bébé. Ce dernier ne pouvait plus s’accrocher sur leur dos comme le font les petits chimpanzés. Le porter dans leurs bras aurait considérablement réduit leurs possibilités d’action. Comment se sont-elles débrouillées ? C’est là qu’intervient le porte-bébé, fabriqué à partir de tissus animaux, peau ou viscères. Grâce à cet accessoire, les enfants ont pu être transportés tout en jouissant d’une croissance lente. Leur cerveau a pu se développer tranquillement en dehors de la matrice. C’est ainsi qu’une simple invention technique aurait permis de résoudre le paradoxe du bipède au gros cerveau.

Nous sommes des êtres artificiels

Bien sûr, ce type d’aubaine technologique, qui précède l’avènement du genreHomosapiens, n’a pas eu que des conséquences sur le cerveau. Il a entraîné d’autres transformations anatomiques, notamment la perte des ongles tranchants, de la forte musculature de la mâchoire, de la forte pilosité, etc. Ces modifications ont fait de nous le plus faible des grands singes d’un point de vue biologique. Comment expliquer qu’une espèce si chétive ait si bien survécu et proliféré ? Tout simplement en admettant que nous sommes des êtres artificiels qui doivent leur capacité d’adaptation à la technologie.

Il y a incontestablement une bonne dose de spéculation dans la thèse de T. Taylor. Mais, au-delà des débats spécialisés qu’elle peut susciter, elle a le mérite de nous inciter à concevoir une évolution humaine qui échappe un peu au carcan des causes biologiques. Qui plus est, elle fait réfléchir à la façon dont la technologie continue de nous façonner. Par exemple, T. Taylor note que la taille du cerveau humain a légèrement diminué depuis 30 000 ans. S’il en est ainsi, c’est peut-être qu’Homo sapiens est parvenu à sous-traiter son intelligence et sa mémoire. L’être humain moderne, pour survivre, n’aurait plus besoin de stocker autant d’informations que devait le faire un Néandertalien illettré. L’être humain a d’abord eu recours à des symboles, puis à l’écriture, et de nos jours à l’ordinateur. La technologie, après avoir permis le développement d’un gros cerveau, l’aurait rendu un peu superflu, du moins jusqu’à un certain point. Bref, dans l’avenir, nous risquons d’être moins intelligents sur un plan strictement biologique…