27.11.12

La seule conclusion est que, en univers contraint, le prix du pétrole ne sera ni durablement bas, ni durablement élevé (car dès que le prix du pétrole devient très haut plus d'un an cela casse la machine économique et fait baisser le prix), mais... durablement volatil. Si cette volatilité passe par des épisodes de prix très élevés, cela suffira amplement pour provoquer des récessions à répétition tant que nous n'aurons pas converti le système énergétique mondial, ce qui peut prendre un bon paquet de décennies...

Si le prix du pétrole monte trop vite, cela traduit une insuffisance de ce précieux liquide pour alimenter une économie mondialisée, et à ce moment nous avons une récession qui frappe tout ou partie du monde. En conséquence la demande baisse... et le prix aussi. Le prix ayant baissé la demande se remet à augmenter, et nous sommes repartis pour un cycle. 

http://www.manicore.com/documentation/petrole/prix_futur.html

26.11.12

Le milliardaire américain Warren Buffett : "Il y a bien une lutte des classes, et cette guerre, c'est ma classe, la classe des plus riches, qui est en train de la gagner."

Un phénomène mondial : les revenus des patrons américains ont été multipliés par plus de sept entre 1980 et 2000 ; ils gagnaient 35 fois plus qu'un salarié en 1980, 130 fois plus en 2000.

"La France détesterait ses riches parce qu'elle est rurale, catholique et imprégnée de marxisme ? Mais ces trois facteurs sont marginalisés depuis longtemps. Nous sommes dans une société vidée d'espérances idéologique ou religieuse. Ce qui reste, c'est la passion d'avoir. On a inoculé à la jeunesse le virus de la réussite matérielle."