23.6.15



Une usine mobile à énergie solaire pour dessaler l'eau
Mercredi, 10/06/2015 - 09:20
Une équipe d'ingénieurs du MIT et de la compagnie américaine Jain Irrigation Systems a mis au point une usine mobile de dessalement efficace et bon marché, fonctionnant entièrement grâce à des panneaux solaires. Cette invention pourrait être très utile dans les pays en voie de développement, ou dans les régions touchées par le manque d'eau, comme le Chili ou la Californie.
Techniquement, l'usine utilise l'énergie produite grâce aux rayons du soleil pour charger ses batteries qui alimentent un "électro-dyaliseur" chargé de dessaler l'eau, elle-même pompée dans l'océan ou la mer. L'eau produite est alors parfaitement potable.  
"L'électrodialyse consiste à faire passer un flux d'eau entre deux électrodes de charges opposées. L'eau salée est chargée d'ions positifs et négatifs, les électrodes extraient ces ions de l'eau. Résultat, une "bulle" d'eau fraiche est créée au milieu du flux. Des membranes permettent ensuite de séparer l'eau fraiche du flux d'eau salée.
Selon l'un des chercheurs ayant développé le projet, David L. Chandler, "90 % de l'eau salée pompée pourra ressortir de l'usine en étant potable, ce qui est énorme, comparé aux taux habituels de 40 à 60 %".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Une puce pour transformer un smartphone en scanner 3D
Lundi, 08/06/2015 - 09:40
Dans un des épisodes de "Mission impossible" on pouvait voir l'un des agents secrets utiliser son smartphone pour prendre en photo 3D une statuette à la valeur inestimable. L'agent envoyait alors l'image obtenue à une imprimante 3D distante qui en réalisait une réplique parfaitement ressemblante.

Ce scénario ne relèvera bientôt plus du cinéma, si l'on en croit le Professeur Ali Hajimiri, du California Institute of Technology, le célèbre Caltech. Avec son équipe, il a conçu une puce nanophotonique baptisée NCI (Nanophotonic Coherent Imager). Mesurant moins d’un millimètre carré de surface, elle permet de numériser des objets en 3D avec une grande précision et elle est assez minuscule pour pouvoir être intégrée dans un smartphone.

"Contrairement aux capteurs photo classiques, qui ne délivrent aucune information concernant la distance entre l’objet et l’appareil, dans la puce NCI, chaque pixel devient un interféromètre indépendant, capable de détecter la phase et la fréquence du signal en plus de son intensité", explique le professeur Hajimiri. Pour parvenir à ce résultat, cette puce incorpore plusieurs Lidar qui projettent des rayons laser sur l’objet visé en utilisant le phénomène de cohérence optique qui utilise la polarisation des ondes lumineuses.

Au niveau de la puce, la réflexion lumineuse engendrée par les Lidar est captée par de minuscules détecteurs, appelés coupleurs qui font office de pixels. La lumière réfléchie est ensuite convertie en signal électrique intégrant des informations sur la distance et l’intensité pour chaque pixel, ce qui permet de reconstruire une image en trois dimensions de l'objet ainsi photographié…