12.8.04

Notes de Lectures MCX: 1) Les intérêts consacrés par la société sont mobiles, sujets à un déplacement continu et essentiellement instables ; 2) La fixité, la permanence ou perpétuité des rapports d'intérêts est une chimère ; 3) Cette mobilité des intérêts est la première source des révolutions ; 7) Le culte de la vérité pour elle-même est pur non-sens en révolution ; 8) Toute la religion, toutes les institutions politiques, toute l'économie de la société sont des modifications successives du cannibalisme ; 9) Les idées qui, avec les intérêts gouvernent la société, sont mobiles comme ces mêmes intérêts, susceptibles de plus et de moins, sujettes par nature à opposition, contradiction, et perpétuellement altérées ; 10) La constance dans les idées est le contraire de l'Esprit social ; l'immutabilité des symboles et des professions de foi, dans la société, est une chimère ; 11) Cette oscillation essentielle des idées est la seconde cause des révolutions. "
Notes de Lectures MCX: Cet ouvrage porte donc essentiellement sur le fonctionnement interne des entreprises. On aurait aimé qu'il aborde aussi les rapports de ces organisations avec leur environnement externe, notamment leur environnement scientifique (nouvelles connaissances) et technique (nouvelles machines) qui pèse lourdement sur leur évolution.
Notes de Lectures MCX: Ceci vaut tout particulièrement pour les organisations de production qui mettent en rapport des puissants (les patrons) et des faibles (les salariés). Ces derniers ne peuvent être en aucun cas la propriété des premiers mais échangent leur travail contre une juste rémunération et la garantie de la sécurité de leur emploi. Il en résulte une confrontation permanente (où chacun défend ses intérêts) qui appelle périodiquement des négociations qui débouchent toujours sur des compromis. Ce qui sous-entend que ces conflits d'intérêts ne peuvent jamais être considérés comme des jeux à somme nulle ou des batailles décisives (avec un perdant et un gagnant) mais toujours comme des jeux à somme non nulle ou des étapes fécondes d'un cheminement collectif (dont tout le monde sort gagnant). Ainsi, la vie en entreprise peut être considérée comme un projet entrepreneurial commun où les objectifs des uns (productivité, qualité, développement et prospérité) ne peuvent être atteints qu'à la condition de répondre aux aspirations des autres (notamment en termes de rémunération et de sécurité de l'emploi).
Notes de Lectures MCX: Toute organisation est un " construit social " qui unit contractuellement des individus terriblement soucieux de leurs intérêts propres (ce qui conforte le modèle de l'homo œconomicus d'Adam Smith). "
Demande sociale Autant dire que la "demande sociale", portée par ces médiateurs divers (Les collectivités publiques, la justice, le corps médical, les médias, les éditeurs, les entreprises, les banques et institutions financières, les associations de consommateurs, les associations caritatives, les organisations non gouvernementales ou les groupes confessionnels...) ne reflète qu'indirectement les « attentes de la société » qu'elle prétend exprimer : elle est un mélange d'intérêts spécifiques couramment contradictoires entre eux. L’enjeu principal est alors de mettre en place des procédures permettant d’organiser et de rationaliser le débat public autour des enjeux de la science.
La notion de complexité D'un point de vue général, la notion de complexité repose sur l'idée fondamentale selon laquelle un système articulant des éléments divers constitue un tout qui est différent de la somme de ses parties. Elle implique que l'organisation même de ces éléments produit des émergences, autrement dit qu'elle développe des propriétés spécifiques qui ne sont pas déductibles de la connaissance de chacun de ces éléments.
Les sciences Les sciences du vivant, les sciences et technologies de l’information, les sciences de l’environnement, la physique et l’astrophysique aussi bien que les sciences de l’homme et de la société vont se construire de plus en plus à partir des données nouvelles que les plates-formes technologiques leur permettent de constituer. Celles-ci, en ouvrant le champ des possibles, renouvellent les méthodologies, et donc les problématiques de la recherche autant que ses modes d’organisation, à l’échelle nationale et internationale.
Directions Les scientifiques ne sont ni les seuls intervenants, ni les seuls juges dans ce champ de pratiques. Ilsl savent par exemple que leur activité est de plus en plus tenue de se développer dans des directions et selon des temporalités qui sont influencées, sinon prescrites, par des exigences sociales, politiques et économiques.
moteur de l’histoire du côté de la science Ces mutations ont bien évidemment des implications pour la communauté scientifique et pour la conduite de la recherche, dans la mesure où elles tendent - en plaçant le moteur de l’histoire du côté de la science et de la technologie - à nourrir un imaginaire social de la science conduisant au mythe d’une «société du risque zéro» qui se substituerait au mythe politique d’une «société parfaite». De ce fait, l’activité scientifique est aujourd’hui confrontée, en raison même de son propre développement, à l’ébranlement d’un certain nombre de repères et de catégories de classement qui organisaient, jusqu’à une date récente, la description qu’elle donnait d’elle-même.
révolution scientifiqueLa société et la communauté des chercheurs partagent aujourd’hui un sentiment fort de vivre un moment de «révolution scientifique». Si ce sentiment accompagne de façon permanente la trajectoire de la recherche, l’accélération de la production des connaissances au cours du dernier siècle a contribué à l’imposer, non seulement dans le monde scientifique, mais aussi dans l’opinion. Nos sociétés sont d’autant plus convaincues que la science est une source puissante de changement que les grandes visions politiques d’une transformation du monde ne sont plus souveraines.
Notes de Lectures MCX: Le groupe en tant qu'organisme collectif aurait auto-élaboré un comportement social optimisé, lequel aurait à son tour contribué à sélectionner parmi les recombinaisons génétiques peut-être aléatoires et a priori neutres, celles qui prédisposent chaque individu à adapter son comportement particulier à ce comportement de groupe sélectionné.
Notes de Lectures MCX:les grandes invariances sociales repérées par J.F. Kahn ? L'esclavagisme, le féodalisme, le capitalisme, le racisme, le sexisme - parmi quelques autres - . Je pense que, dans chaque cas, I'auteur prend le résultat (plus ou moins monstrueux) de l'évolution de certaines formes de structures sociales, historiquement datées, pour des archétypes relationnels éternels.
Notes de Lectures MCX: Les faits sociaux évoluent, les mentalités sociales restent relativement stables.... ce qui serait intéressant de déterminer, c'est ce qui, dans les faits, bouge et ne bouge pas, et ce qui, dans les mentalités, bouge et ne bouge pas ; et enfin, il faudrait préciser la nature des interférences entre l'évolution de la pensée collective et l'évolution des actes sociaux. Ce n'est pas l'évolution sociale qui traduit immuablement la transformation des faits, mais bien certains de ses affrontements mythiques et idéologiques les plus caricaturaux.

11.8.04

Bienvenue au jeune independant: La moitié des chômeurs de la planète ont moins de 24 ans, indique un rapport du Bureau international du travail (BIT) présenté hier à Genève, qui souligne que le nombre de jeunes chômeurs a atteint en 2003 le chiffre record de 88 millions.
bienvenue sur le site AUTO MOTO: Toyota vient de ravir la place de deuxième constructeur mondial à Ford, en passant de 10,1 % en 2001 à 11 % des ventes mondiales, et vise clairement 15 % de part de marché pour la prochaine décennie. Mieux, il comble chaque année un peu plus l’écart de ventes avec GM.

9.8.04

Le drame tranquille de l'immigration clandestine: Vingt-huit morts, 72 réfugiés : le bilan est lourd pour la centaine de malheureux qui ont essayé de rejoindre la péninsule par mer en partant de Libye. Une catastrophe qui se renouvelle régulièrement.