7.9.12

Pankaj Ghemawat a tordu le cou aux idées reçues sur notre monde global :
- 2% des communications téléphoniques entre particuliers sont internationales ;
- 3% de la population mondiale est constituée de migrants de la première génération
- 10% des investissements sont réalisés à l’étranger ;
- 20% du PIB mondial est lié à l’exportation

6.9.12

Lors d'une conférence au Google Education Summit, cette petite brune à l'énergie adolescente assiste à une présentation de YouTube sur l'éducation. Elle bouscule ses voisins, sort en trombe. Elle tient son idée : jusqu'alors, l'élève écoute la leçon en classe (temps passif) et réalise des recherches, des devoirs à l'extérieur (temps actif). Mais si la leçon est disponible en vidéo, l'élève peut lavisionner avant le cours et utiliser la classe pour la partie active (brainstorming, questions, cas).

C'est le concept de "flip education", le renversement des tempos et la revalorisation du professeur. Elle n'est pas la première à y penser, elle propose une expérimentation. Le corps professoral dégaine une salve d'a priori : que deviendra l'expérience du face-à-face ? Ne transforme-t-on pas ainsi l'enseignement en marchandise ? Ne va-t-on pas marginaliser un peu plus les Humanités ?

Cela vaut pour tous les domaines. A la génération précédente, un professeur de sciences à la Sorbonne transmettait presque 70% de ce qu’il avait appris sur les mêmes bancs vingt ou trente ans plus tôt. Elèves et enseignants vivaient dans le même monde. Aujourd’hui, 80% de ce qu’a appris ce professeur est obsolète. Et même pour les 20% qui restent, le professeur n’est plus indispensable, car on peut tout savoir sans sortir de chez soi ! 

3.9.12

Selon les époques, on dit que les troubles mentaux sont l’œuvre de Dieu, du diable ou des esprits, ou encore de l’inconscient, du cerveau, des gènes ou de la société. On les prend en charge par la parole, l’enfermement, ou les neuroleptiques.

Selon la variante médiane des dernières projections de la division Population des Nations unies, le monde pourrait compter deux milliards d’habitants supplémentaires d’ici 2050, soit neuf milliards de personnes. Quand on sait qu’aujourd’hui 15 % de la population mondiale (un milliard de personnes) sont encore sous-alimentés, on mesure l’ampleur du défi qui s’annonce en termes d’alimentation.