7.4.06

Dissuasion nanotechnologique: D’aucuns pourraient y voir la naissance d’une forme de “dissuasion nanotechnologique” héritée de la “dissuasion nucléaire” et de l’”équilibre de la terreur” qui prévalaient du temps de la guerre froide, et que les menaces terroristes, les risques de dissémination accidentelle ou criminelle, ainsi que les menaces de conflits liés au nouveau désordre mondial remettent au goût du jour.
D’autres y verront l’une des facettes de la Révolution dans les affaires militaires (RMA), doctrine américaine élaborée aux débuts des années 90 suite à la chute du bloc de l’Est, mais aussi au traumatisme du Viet Nam. Selon cette doctrine, parce qu’il n’y a plus un seul, mais des myriades d’ennemis potentiels, l’armée américaine doit s’assurer une suprématie technologique totale dans tous les compartiments de la guerre, afin d’épargner la vie de ses soldats et de dissuader ses adversaires d’entreprendre des actions hostiles à quelque niveau que ce soit. Cette doctrine permet également aux dépenses militaires de contribuer de manière toujours plus massive à l’effort américain de recherche et développement.

Comme le note Mike Treder en évoquant l’éventualité d’un futur conflit nanotechnologique, “si les deux parties (ou plus) sont équipées de telles armes, une telle guerre pourrait durer très longtemps, et les pertes se chiffrer en millions de vies. A contrario, si l’un des combattants dispose d’un arsenal bien supérieur, cette guerre pourrait se finir très rapidement, et offrir au vainqueur un contrôle total à l’échelle mondiale“.

3.4.06

Cit� des Sciences et de l'Industrie - Paris:Il est courant de penser les sciences comme des systèmes de savoirs « purs », de les penser comme des ensembles d'énoncés et de propositions logiquement articulées décrivant le monde et cherchant à en dire la vérité. Certes, chacun sait que les sciences sont souvent mises en ouvre pratiquement, qu'elles sont « appliquées » dans l'industrie ou pour la guerre, mais il est tentant de penser qu'elles constituent, en elles-mêmes, des systèmes de connaissances déconnectés de toute volonté d'intervention. Il se pourrait en réalité - c'est la thèse que je développerai dans ma conférence - que cette perception soit infiniment trompeuse. Pour qui regarde les choses telles qu'elles furent historiquement, les sciences que nous connaissons depuis quatre ou cinq siècles apparaissent surtout comme des systèmes de savoirs et de pratiques visant à maîtriser le monde, visant à une certaine opérationnalité sur les choses et les hommes, visant certes à comprendre la nature, mais aussi, et indissociablement, à agir sur elle, à la modifier - voire à inventer de toutes pièces un univers artificiel transformant l'ingéniosité des hommes en dispositifs techniques. Au cours de cette entreprise, et depuis le XVIe siècle : la guerre.
Le cerveau plastique - Conf�rences de la Cit� des Sciences et de l'Industrie: Le cerveau humain, s'il se caractérise par des invariants propres à l'espèce, possède aussi une aptitude considérable à se modifier au cours de son dévoppement et tout au long de la vie. C'est cette plasticité qui permet nos apprentissages, nos adaptations, nos transformations.

2.4.06

Nanotechnologies, le vertige de l�infiniment petit: Sur le plan militaire, la puissance des nano-outils ou des systèmes autonomes tueurs constitue un enjeu réel de domination : près de la moitié des investissements publics américains (soit 445millions de dollars en 2004) ont été dédiés aux usages militaires. Revêtements protecteurs ou allégeants, nano-armes, intelligence embarquée mobilisent aussi la Chine, qui dispose d’un Centre de nanorecherches réunissant deux mille scientifiques à Shanghaï. Selon le physicien allemand Jürgen Altmann (20), les risques majeurs viennent de la rupture dans les procédures de dissuasion mutuelle (impossibilité de contrôler des armes indétectables) et des capacités autoréplicantes des nanodispositifs.
Nanotechnologies, le vertige de l�infiniment petit: Les Académies britanniques ont pris le problème à bras-le-corps, en émettant vingt et une recommandations. Les auteurs du rapport demandent d’éviter la dissémination des nanoparticules et nanotubes, mais se prononcent aussi pour la mise en place d’une base de données des effets toxiques, des bioaccumulations et de l’exposition spécifique des populations à divers environnements. Ils préconisent de sensibiliser les chercheurs et le personnel de laboratoire aux enjeux éthiques et sociaux, et d’impliquer les citoyens. Sur le plan de la législation, ils estiment qu’il faut s’assurer que la maîtrise de ces nanotechnologies soit complètement encadrée par les textes de loi existants ou à venir. Cela s’annonce délicat, tant il est difficile déjà, dans le secteur de la chimie, de faire répertorier les effets toxiques. On constate en effet combien les ambitions du règlement européen Reach (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals), qui prévoyait d’évaluer l’incidence sur la santé ou l’environnement de trente mille substances chimiques (soit 30% de l’ensemble des produits industriels), sont revues à la baisse sous l’influence des lobbies.
Nanotechnologies, le vertige de l�infiniment petit: "En fait, l�id�e de manipuler les atomes, �l�ments constitutifs de la mati�re, est devenue r�alit�. Le microscope � effet tunnel (1), mis au point en 1982, a permis � la fois ce � zoom dans l�univers de l�atome � et l�� ing�nierie lilliputienne �, qui d�place les atomes � volont�. Les perspectives de � manufacture mol�culaire � bross�es par Eric Drexler dans Engines of creation (2) se sont ouvertes."
PopulationData.net : Canada: 32 millions d'habitants pour la première fois dans l'histoire du Canada.

Le pays connaît une progression de sa population surtout dûe à l'immigration, qui est depuis longtemps le principal facteur de sa croissance démographique : environ 200 000 immigrants sur les quelques 300 000 nouveaux habitants chaque année.
Le taux de croissance approche bon an mal an les 1%, en très légère baisse depuis un an. Ce taux est proche de celui des Etats-Unis, mais la différence entre les deux pays vient de la natalité, beaucoup plus forte aux Etats-Unis.
Au 1er janvier 2005, la population s'élevait à 32 107 043 habitants.
Au 1er janvier 2006, ce chiffre s'élevait à 32 422 919 habitants.
PopulationData.net : Canada: 32 millions d'habitants pour la première fois dans l'histoire du Canada.

Le pays connaît une progression de sa population surtout dûe à l'immigration, qui est depuis longtemps le principal facteur de sa croissance démographique : environ 200 000 immigrants sur les quelques 300 000 nouveaux habitants chaque année.
Le taux de croissance approche bon an mal an les 1%, en très légère baisse depuis un an. Ce taux est proche de celui des Etats-Unis, mais la différence entre les deux pays vient de la natalité, beaucoup plus forte aux Etats-Unis.
Au 1er janvier 2005, la population s'élevait à 32 107 043 habitants.
Au 1er janvier 2006, ce chiffre s'élevait à 32 422 919 habitants.