9.11.13

Comme la baisse des océans et de la demande pour leurs produits augmente, la marine et aquaculture en eau douce peut ressembler à une solution tentante. Après tout, puisque nous élever du bétail sur les terres de la nourriture, pourquoi ne pas les poissons d'élevage en mer? La pisciculture se développe plus rapidement que toute autre forme de production alimentaire, et aujourd'hui, la majorité des poissons vendus dans le commerce dans le monde et la moitié des fruits de mer importations américaines proviennent de l'aquaculture. 

Près de 40 pour cent des pays indépendants d'aujourd'hui ont connu au moins une rébellion ethno-politique depuis la Seconde Guerre mondiale. Il est important de noter que ces pays ne sont pas plus ethniquement diversifiées que celles en paix. Il n'est donc pas la diversité en soi, mais l'inégalité politique, qui engendre des conflits.

7.11.13

. La bataille du pouvoir sur l’internet – Schneier on Security
“Nous sommes au milieu d’une bataille épique de pouvoir dans le cyberespace. D’un côté les pouvoirs traditionnels, organisés, institutionnels comme les gouvernements et les grandes corporations multinationales. De l’autre, les pouvoirs distribués, périphériques et agiles : mouvements populaires, groupes dissidents, pirates et criminels. Initialement, Internet rendit les seconds plus puissants. Il leur fournit un endroit pour se coordonner et communiquer de manière efficace, et sembla les rendre imbattables. Mais désormais, les institutions les plus traditionnelles remportent toutes les victoires, de grandes victoires.” Bruce Schneier.

“Les risques de mettre nos connaissances dans les mains des machines”. L’utilisation des pilotes automatiques dans les avions érode les compétences des pilotes et émousse leurs réflexes. S’ils ont incontestablement contribué à l’amélioration de la sécurité des vols, ils tendent à déqualifier l’équipage. A mesure que les ordinateurs effectuent des tâches toujours plus complexes, qu’ils effectuent un travail d’analyse et de prise de décision, le logiciel réduit notre horizon et notre attention. “L’automatisation ne se contente pas de suppléer l’activité humaine, elle la chang! e”. L’automatisation nous transforme en observateurs, inhibant le développement de nos compétences. Dans de nombreuses entreprises, nous prenons des décisions à partir de systèmes qui nous aident, au risque de moins comprendre les risques. L’exemple le plus marquant qu’utilise Carr provient de la petite ile d’Igloolik en Nunavut. Chez les jeunes Inuits, l’adoption de la technologie GPS a été très forte ces dernières années, mais les accidents de chasse graves se sont multipliés. “La connaissance demande la pratique. (…)Chaque fois que nous entrons en collision avec le réel, nous approfondissons notre compréhension du monde et devenons plus pleinement une part de celui-ci. (…) L’automatisation informatique nous permet d’obtenir ce que nous voulons plus facilement, mais nous éloigne du nécess! aire travail d’apprentissage.”

Actuellement, il y a chaque année, aux Etats-Unis, 5,5 millions de collisions entre véhicules, dont 32 000 mortels – l’Organisation mondiale de la santé estime que dans le monde plus de 1,2 million de personnes meurent sur les routes chaque année. Selon les estimations, 93% de ces accidents sont causés par des erreurs humaines. Si nous retirons le facteur humain, alors le taux d’accident mortel devrait descendre à ce qu’il est aujourd’hui pour l’avion ou le train !

“L’un des plus grands mystères du monde qui nous entoure, c’est la manière dont les enfants grandissent, la manière dont ils apprennent à découvrir le monde, leur corps, les autres…”, estime le roboticien Pierre-Yves Oudeyer (@pyoudeyer), directeur de recherche à l’Inria et responsable de l’équipe Flowers, sur la scène de Lift France 2013. Or, le développement cognitif d’un enfant prend place à plusieurs échelles : à l’échelle des cellules, des organes (comme le cerveau), du corps et de son environnement physique, mais aussi au niveau de l’individu et de son environnement! social ainsi qu’au niveau de toute une population. Et tout cela entretient des relations complexes. “Dans le génome, on ne trouve pas un plan pour construire un organisme. Les organismes qui ont le même génome ne donnent pas forcément lieu au même organisme. Nous reposons sur un système complexe. L’individu se construit en interaction avec son environnement, ce qui signifie qu’il faut une approche systémique pour le comprendre.”