18.9.12

Le darwinisme est l'avenir de l'homme. Pour Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, le concept d'homo-ingénierie « part du présupposé qu'on est arrivé à une espèce de terme, que l'homme ne peut plus évoluer. Elle oublie que l'évolution met en exergue des ressorts insoupçonnés, qui ne se sont pas encore révélés mais sont présents dans les potentialités de nos gènes. Cette approche de démiurge ou d'ingénieur veut améliorer l'homme au-delà de son état de nature mais elle risque surtout de conduire à une perte de diversité de notre espèce. » Même si on parvient à écarter la tentation eugéniste sous-jacente à l'homo-ingénierie, reste que cette démarche dans laquelle l'homme veut prendre en main de manière artificielle sa propre évolution témoigne d'une crainte troublante : nous avons peur de ne pas pouvoir nous adapter au monde que nous avons nous-mêmes créé.

17.9.12

La journaliste décrit comment les femmes prennent le pouvoir, mais explique aussi que beaucoup de progrès restent à faire.

Le New York Times explique que selon Hanna Rosin, cette révolution féministe est en fait due à l’économie de service. Puisque l’industrie, où la force physique était prédominante, est peu à peu remplacée par des secteurs dans lesquels «l’intelligence sociale, la communication ouverte et l’habilité à rester immobile et concentré» priment et qui ne relèvent pas, selon Rosin, «essentiellement du domaine des hommes et semble venir facilement aux femmes».

«Pour la première fois dans l’histoire, l’économie mondiale devient un endroit où les femmes ont plus de succès que les hommes.»