24.3.07

ContreInfo :: Jean Louis Gergorin : « l’hypercorruption se développe partout »          

ContreInfo :: Jean Louis Gergorin : « l’hypercorruption se développe partout » : "Une forme d’hypercorruption se développe partout, notamment dans les nouvelles régions à forte croissance. Avec une impunité de plus en plus garantie par l’économie off-shore. La pierre d’achoppement des régulations antiblanchiment, c’est le système des banques correspondantes. Des banques des paradis fiscaux ouvrent pour leurs clients des comptes dans de grands établissements, ces derniers ignorant le nom des titulaires des comptes. "

ContreInfo :: Jean Louis Gergorin : « l’hypercorruption se développe partout »          

ContreInfo :: Jean Louis Gergorin : « l’hypercorruption se développe partout » : "La corruption n’est donc plus l’apanage des paradis fiscaux. Ces livres décrivent souvent des détournements légaux. Si on y ajoute la multiplication des moyens à disposition des dirigeants pour augmenter leurs rémunérations, c’est une part croissante du capitalisme planétaire qui échappe à tout contrôle et qu’on ne voit réapparaître qu’au cours des « affaires »."

ContreInfo :: Jean Louis Gergorin : « l’hypercorruption se développe partout »          

ContreInfo :: Jean Louis Gergorin : « l’hypercorruption se développe partout » : "Trois ouvrages, Rapacités de Jean-Louis Gergorin et Sophie Coignard (Fayard), Le Livre noir de l’économie mondiale de Moisés Naim (Grasset) et Les Goinfres de Patrick Bonazza (Flammarion) expliquent comment la mondialisation facilite la circulation d’argent sale et comment des milliards sortent des circuits réguliers pour se concentrer dans quelques mains."

Changer le travail, changer la vie ! - Jean Zin

Changer le travail, changer la vie ! - Jean Zin: "Il ne s'agit pas d'obtenir une soi-disant 'propriété collective' des biens de production qui ne changent rien au fonctionnement de l'entreprise et à notre vie de tous les jours, mais bien d'une réappropriation de nos vies et de nouveaux droits sur notre lieu de travail, abolissant la séparation du travail et de la vie (déjà bien entamée). Plutôt que de rester crispé sur des avantages acquis d'un autre siècle, voilà une nouvelle 'utopie positive' qui permettrait de reprendre l'offensive pour acquérir de nouveaux droits, sans rester enfermés dans le productivisme et les simples augmentations de salaire.Il ne s'agit pas d'obtenir une soi-disant 'propriété collective' des biens de production qui ne changent rien au fonctionnement de l'entreprise et à notre vie de tous les jours, mais bien d'une réappropriation de nos vies et de nouveaux droits sur notre lieu de travail, abolissant la séparation du travail et de la vie (déjà bien entamée). Plutôt que de rester crispé sur des avantages acquis d'un autre siècle, voilà une nouvelle 'utopie positive' qui permettrait de reprendre l'offensive pour acquérir de nouveaux droits, sans rester enfermés dans le productivisme et les simples augmentations de salaire."

Changer le travail, changer la vie ! - Jean Zin

Changer le travail, changer la vie ! - Jean Zin: "Il faudrait tout d'abord abolir le droit de torture au travail, puis tenter de faire que toute profession puisse être désirable pour sa rémunération comme dans sa pratique quotidienne. Ne pourrait-on espérer du retour de la question des conditions de travail une convergence des luttes jusqu'à une possible victoire et une complète redistribution des cartes (bien loin de la campagne actuelle) ?Il faudrait tout d'abord abolir le droit de torture au travail, puis tenter de faire que toute profession puisse être désirable pour sa rémunération comme dans sa pratique quotidienne. Ne pourrait-on espérer du retour de la question des conditions de travail une convergence des luttes jusqu'à une possible victoire et une complète redistribution des cartes (bien loin de la campagne actuelle) ?"

21.3.07

In the Shadow of Hegemony: Strategic Choices -- Zongyou 1 (2): 195 -- The Chinese Journal of International Politics

In the Shadow of Hegemony: Strategic Choices -- Zongyou 1 (2): 195 -- The Chinese Journal of International Politics: "Schweller tries to bring the concept of the ‘revisionist state’ back into the language of realism. He does not believe that the world consists of identical states that all seek to maintain the status quo, but that there are state quo states and revisionist states. The former are supporters of the current international system and intent upon ‘preserving their own status and position within the system’. They are satisfied states. The latter are losers under the current arrangement, or sometimes outside of it, and want to revise the existing system.6 Status quo states balance against states and alliances they perceive as a threat to their own security and/or the security of the system as a whole; they are ‘security-maximizing states’. Revisionist states, on the other hand, are primarily concerned with destroying the current order and making additional gains. Many, therefore, choose to bandwagon with revisionist great powers bent on constructing a new international system; they are ‘power-maximizing states’.7 "

Bandwagoning - Wikipédia

Bandwagoning - Wikipédia: "Dans les théories réalistes des relations internationales, la notion de bandwagoning (que l'on pourrait traduire en français par « suivisme ») fait référence au fait pour des États faibles de rejoindre un État plus fort ou une coalition. Ce concept est l'opposé du balancing.
Le terme bandwagoning a été forcé par Quincy Wright dans A study of War (1942) et popularisé par Kenneth Waltz dans Theory of International Politics (1979).
Le phénomène de bandwagoning se produit losque des États faibles estiment que le coût de l'opposition à un État plus fort est plus important que les bénéfices que cette oppposition permettrait. Les États forts peuvent également inciter les plus faibles à les rejoindre par divers moyens : promesse de cession de territoire, accords commerciaux préférentiels."

Derrière les élections, quelle démocratie ?

Derrière les élections, quelle démocratie ?: "« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics », stipule la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par les Nations unies en 1948. Pourtant, tout concourt aujourd’hui à corseter cette volonté et à la manipuler avec une force inégalée par le passé : l’imbrication des puissances de l’argent et des médias qui aboutit à falsifier l’information ; les experts, plus ou moins indépendants, qui envahissent les cabinets ministériels et parasitent l’expression de l’intérêt général ; la crise sociale qui atomise l’espace public ; des responsables politiques, de plus en plus coupés des électeurs, qui cherchent davantage à faire des coups médiatiques qu’à lutter contre les inégalités... Ces dérives atteignent l’ensemble des pays occidentaux. D’autant que la mondialisation, en fragilisant les Etats, met en cause certaines des libertés que les peuples avaient acquises.
Il ne s’agit plus d’une simple crise, c’est l’idéal démocratique lui-même, miné dans ses fondements, qui redevient un enjeu politique."

19.3.07

Quelques leçons coréennes

Quelques leçons coréennes: "Les nations qui cherchent avec raison à éviter la prolifération nucléaire auraient certainement plus de crédibilité si elles veillaient à l’application d’un principe unique pour tous. C’est loin d’être le cas, puisque l’Inde, qui n’a toujours pas rejoint le Traité de non-prolifération et qui n’accepte les inspections internationales que sur une partie de ses sites, vient d’être adoubée par Washington. Il serait encore mieux que les donneurs de leçons au monde entier commencent eux-mêmes à désarmer. Or, de Washington à Pékin en passant par Paris ou Moscou, on assiste plutôt à l’escalade des dépenses. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » … La posture est difficilement tenable sur une longue durée.Les nations qui cherchent avec raison à éviter la prolifération nucléaire auraient certainement plus de crédibilité si elles veillaient à l’application d’un principe unique pour tous. C’est loin d’être le cas, puisque l’Inde, qui n’a toujours pas rejoint le Traité de non-prolifération et qui n’accepte les inspections internationales que sur une partie de ses sites, vient d’être adoubée par Washington. Il serait encore mieux que les donneurs de leçons au monde entier commencent eux-mêmes à désarmer. Or, de Washington à Pékin en passant par Paris ou Moscou, on assiste plutôt à l’escalade des dépenses. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » … La posture est difficilement tenable sur une longue durée."