13.9.13

  •  Prospective : l’avenir passe par la fiction 
    Dans ArticlesTechnologiescultureinternet des objetsprospective, par , le 12/09/13, Aucun commentaire, 109 lectures, I! mpression.

    L’Institut pour le futur (IFTF, @iftf) n’en est pas à sa première tentative expérimentale dans le domaine de la prospective. Voilà quelque temps il avait ainsi participé à la création du jeuSuperstruct. Cette fois, l’Institut a décidé de recourir à la littérature. Dans le cadre de son projet sur l’Age de la matière connectée, afin de mieux explorer ce thème de recherche, il a commandé six nouvelles d’anticipation à des auteurs réputés (Bruce Sterling (Wikipédia@bruces), Rudy Rucker(Wikipédia@rudytheelder), Cory Doctorow (Wikipédia@doctorow), Madeline Ashby(@madelineashby), Warren Ellis (fameux scénariste de comics, Wikipédia@warrenellis) et Ramez Naam (Wikipédia@ramez).


    Faire appel à des auteurs de science-fiction pour effectuer un travail de prospective est-ce vraiment sérieux ? En fait, comme l’explique David Pescovitz (collaborateur de l’Institut et connu pour être l’un des rédacteurs du site Boing Boing), dans l’introduction de l’ouvrage, rien ne l’est davantage : “Si quelqu’un vous dit qu’il peut prédire l’avenir, vous ne devez pas le croire. Surtout s’il vient de Californie. Voyez-vous, une des lois fondamentales des études de prospective est qu’il n’existe pas de faits sur l’avenir. Seulement des fictions. Notre travail à l’Institut pour le futur consiste à explorer les fictions de demain – informées par les réalités d’aujourd’hui &nda! sh; afin de prendre de meilleures décisions dans le présent.” Pescovitz affirme donc le rôle majeur de l’imagination dans la recherche prospective.

    S’interrogeant ainsi sur les fameux “signaux” recherchés par les prospectivistes, il note que “reconnaître les patterns et synthétiser les signaux en une histoire traitant du futur de manière à la fois plausible et consistante est un étrange mélange de science, d’art et de magie. C’est définitivement une activité humaine”.