1.6.06

InternetActu.net » La montée du “crowdsourcing”: "Après la mode de l’externalisation (outsourcing) qui, pour beaucoup d’entreprises high-tech a consisté à faire réaliser leur travail en Inde et en Chine à coûts réduits, voici venu le temps du crowdsourcing, qu’on pourrait traduire par “l’approvisionnement par la foule”. Le principe de fonctionnement de ces nouvelles entreprises est simple : utiliser le temps disponible des gens pour créer du contenu, résoudre des problèmes, voire même faire de la R&D, explique Jeff Howe pour Wired. Au travers de quatre exemples, il montre comment le monde du travail se transforme à l’heure des réseaux et se redessine, en partie, dans son management et son économie."

31.5.06

La voix brouillée de la France: "Au printemps 2006, le « monde occidental » paraît avoir retrouvé son unité. Pressions contre l’Iran et contre la Syrie, lutte contre le terrorisme, normalisation en Irak, sanctions contre le gouvernement palestinien élu. Sur tous ces dossiers, Paris, Washington et l’Union européenne marchent côte à côte. « Les nations démocratiques et civilisées ont redécouvert qu’elles avaient des intérêts communs dans une région marquée par un ensemble de menaces », analyse un diplomate occidental à Washington."
Planète football: "La confrontation atteindra son intensité maximale le dimanche 9 juillet, quand, à Berlin, à l’Olympiastadion (construit par Hitler pour les Jeux olympiques de 1936), les deux dernières équipes qualifiées disputeront la finale. A cet instant, plus de deux milliards de personnes – un tiers de l’humanité –, dans deux cent treize pays (alors que l’Organisation des Nations unies ne compte que cent quatre-vingt-onze Etats), se trouveront devant leurs écrans. Et rien d’autre ne comptera pour elles."
Dedefensa.org: "La 'guerre culturelle' telle qu'elle se dessine n'est pas la guerre d'une culture contre une autre. Il ne peut vraiment y avoir de 'guerre' d'une culture contre une autre : il y a des rapports, des échanges, des influences, et le résultat peut être effectivement qu'une culture décline (mais plus souvent elle se transforme). Il s'agit d'un processus somme toute naturel, et surtout exempt d'agressivité prédatrice. Ce n'est pas ce que Peters nous propose. Il suggère l'agression caractérisée, la destruction programmée, l'empoisonnement des autres cultures."
Dedefensa.org: "« Les cultures non-compétitives, comme celle de l'Islam arabo-persique ou de la fraction rejectionniste de notre propre population [...] sont attaquées ; les valeurs [qu'elles] chérissent se révèlent impuissantes, et celles qui triomphent avancent sans [elles]. Le cadre moyen américain et le milicien taliban d'Afghanistan sont des frères de souffrance. »"
Dedefensa.org: "Il s'agit d'un hymne au triomphe de la 'culture' américaine, ou plutôt disons : la culture américanisée. « La culture contemporaine américaine est la plus puissante dans l'histoire, et la plus destructrice parmi les cultures en compétition, » écrit Peters. Retenons précisément ce mot : « destructrice, » car il est partout question de mort dans ce texte, en filigrane. Autrement dit, « la culture américaine est contagieuse, c'est une peste de plaisir. »"
Dedefensa.org: "Il s'agit de la guerre culturelle. Constant Conflict décrit ce que Peters juge inéluctable : la victoire de l'offensive culturelle américaine, mais avec toute l'ambiguïté possible autour de ce qualificatif de 'culturelle'."
Dedefensa.org: "Il s'agit de la guerre culturelle. Constant Conflict décrit ce que Peters juge inéluctable : la victoire de l'offensive culturelle américaine, mais avec toute l'ambiguïté possible autour de ce qualificatif de 'culturelle'."

30.5.06

Futuribles: "Après un éclairage technique sur les origines de ces échecs, il montre le jeu pervers des contraintes de financement et d’exploitation qui ont engendré des choix dangereux (liés entre autres au développement d’une concurrence internationale solide). Il souligne enfin à quel point l’administration d’un tel programme est sujette à des inerties (techniques, économiques et politiques), qui rendent les changements d’orientation complexes et longs."
Futuribles: "Dans cet article, Geoffrey Delcroix fait le point sur un pan particulier des interactions science / société : les idées et théories posthumaines qui ont été développées depuis près d’un siècle, s’appuyant pour cela sur l’ouvrage de Rémi Sussan, Les Utopies posthumaines. Des pionniers du New Age aux cyberpunks ou à la culture du chaos, en passant par la révolution neurochimique, il offre ici une synthèse de l’histoire des idées posthumaines, montrant que l’imagination humaine connaît peu de limites quand il s’agit de porter l’homme vers l’immortalité."
Futuribles: "L’accord de coopération nucléaire signé le 2 mars 2006 entre les États-Unis et l’Inde, a, selon de nombreux commentateurs, sonné le glas du traité de non-prolifération des armes nucléaires. L’Inde, non signataire de ce traité, bénéficiera de transferts de technologies de la part des États-Unis dans le cadre de son programme nucléaire civil, mais pourra aussi poursuivre son programme militaire sans être soumise à aucun contrôle international.

Comme le souligne cet article, il s’agit d’un cas remarquable de « deux poids deux mesures » si l’on pense à Israël ou à l’Iran (entre autres), qui peut en outre déstabiliser toute l’Asie — le Pakistan et la Chine étant eux aussi dotés de l’arme nucléaire. Après un rappel du chemin parcouru, depuis la fin de la guerre froide, en matière de désarmement et de lutte contre la prolifération nucléaire, l’auteur montre ici combien l’hypocrisie et le cynisme dominent, parmi les membres du club atomique, et combien, dans un tel contexte, il pourrait devenir compliqué d’assurer l’équilibre et la paix entre les nations."
Futuribles: "Serais-je trop sévère en affirmant que ce fantastique investissement intellectuel n’a accouché que d’une souris : soit que, décidément, les idées cheminent dans les esprits et passent dans les actes à un rythme extrêmement lent, sans commune mesure avec la rapidité du changement et l’urgence de la réforme ; soit qu’elles butent elles-mêmes sur des rigidités telles que, finalement, elles ne constituent qu’un aimable divertissement intellectuel, voire un substitut à l’action."
:: TOU-O.COM :: Naissance et histoire d'une hégémonie (partie I): "Sans trop se préoccuper de la crédibilité de leurs justifications, les Etats-Unis interviennent donc militairement en 1824 à Porto Rico, puis en 1845 et 1847 au Mexique où à l'issue d'une guerre qu'ils avaient programmée et provoquée, ils s'emparent de la moitié du territoire qui deviendra la Californie, le Nevada, l'Utah, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado (en partie). Juste avant ces annexions, les gouvernements du Chili, de la Bolivie, de l'Equateur, de la Nouvelle-Grenade (Colombie) et du Pérou s'étaient réunis, peut être un peu tard, pour examiner les questions posées par cet interventionnisme.
"
:: TOU-O.COM :: Naissance et histoire d'une hégémonie (partie I): "La Révolution américaine n'ouvrit les portes du pouvoir à aucune nouvelle classe sociale. Tous les Blancs devaient posséder un fusil étant donné que les chefs révolutionnaires craignaient les pauvres, les esclaves, et devaient donc 's'assurer le soutien d'une population blanche suffisamment armée'. De là, le phénomène si caractéristique jusqu'à aujourd'hui de la rhétorique du droit au port des armes à feu, fondée sur une légitimité constitutionnelle apparaît sous un autre jour. Les hommes qui dirigèrent la révolte étaient donc déjà, dans leur majorité, membres de l'élite coloniale. George Washington, propriétaire foncier, était l'homme le plus riche d'Amérique.

Au départ, les États-Unis optent pour la neutralité dans les guerres opposant Napoléon Ier à l'Angleterre. Mais l'obstination du gouvernement britannique à vouloir interdire tout commerce entre les États-Unis et la France provoque la guerre anglo-américaine (1812-1815), qui s'achève par le traité de Gand (1814), ratifié par le Sénat américain le 16 février 1815. Ce conflit crée un fort sentiment nationaliste aux États-Unis et met fin à la prépondérance européenne sur les affaires politiques américaines."
:: TOU-O.COM :: Naissance et histoire d'une hégémonie (partie I): "Le siècle qui s'est achevé il y a peu fut essentiellement américain et celui qui s'est ouvert le sera vraisemblablement tout autant. Les États-Unis étaient entrés dans le siècle dernier par une victoire sur l'Espagne et la libération de Cuba, ils l'ont terminé en refusant de ratifier un traité sur l'interdiction des essais nucléaires et en commencent l'actuel par une guerre illégale aux vues des textes internationaux en vigueurs. Depuis la lente émergence de sa primauté régionale en Amérique latine jusqu'aux lourdes responsabilités mondiales liées à son statut de première puissance, le trajet parcouru par Washington est émaillé de critiques."

Dans les domaines économique, financier, technologique, diplomatique ou militaire, l'hégémonie américaine est telle qu'elle est désormais incontournable. Il n'est pas une intervention décisive sans l'apport de sa force militaire, pas un traité international de première importance sans sa signature, peu de transactions qui ne soient libellées en dollars.
Le Temps - international: "Des «raisons d'espérer», Amnesty en voit pourtant plusieurs. Le nombre total de conflits qui continue de décroître; les premiers pas de la Cour pénale internationale, qui a prononcé des mises en accusation pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis en Ouganda; la naissance, à Genève, du Conseil de l'ONU des droits de l'homme, qui viendra remplacer dans un mois une Commission discréditée; ou encore des Etats parmi les plus puissants de la planète qui sont appelés par les tribunaux nationaux à rendre des comptes sur les questions liées à la torture... "
Le Temps - international: "Baromètre des tendances mondiales en matière des droits de l'homme, le rapport d'Amnesty International tente, cette année, de faire la part des choses. Mais les nuages restent bien plus nombreux que les éclaircies.
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L'Etat-nation revisité - VIE POLITIQUE: "C'est, pour la plupart des gens, le côté positif de l'Etat-nation. L'Etat-nation a été pendant plus de deux siècles et continue d'être la référence d'appartenance et d'implication civique pour la plupart des êtres humains. C'est le contexte dans lequel nous voyons nos libertés protégées ou détruites."
L'Etat-nation revisité - VIE POLITIQUE: "Pour commencer avec ses points forts, l'Etat-nation reste le seul espace politique qui réussisse à la sauvegarde de la liberté. Les références démocratiques d'organisations comme l'UE sont discutables, et totalement absentes dans le cas des Nations unies et d'autres institutions mondiales. En outre, malgré la recherche fréquente de nouvelles identités, européenne, latino-américaine ou autre, et malgré de nombreuses références à un nouveau cosmopolitisme, ou même à une « société civile mondiale », la plupart des gens se sentent chez eux dans leur propre pays, l'Etat-nation dont ils sont citoyens."
L'Etat-nation revisité - VIE POLITIQUE: "l est désormais à la mode de prétendre que l'Etat-nation a perdu sa place. La mondialisation, dit-on, signifie que les nations ne peuvent plus contrôler leurs propres affaires. Elles doivent s'unir à d'autres, comme dans le cas de l'Union européenne, l'Asean ou le Mercosur, et compter toujours plus avec les institutions internationales comme les Nations unies, la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce."