30.4.05

Richard Dawkins et les Memes: En cela, R. Dawkins compare le cheminement des idées dans l'esprits des hommes à celui des gènes au sein d'une espèce. En prenant une image anthropomorphique, les gènes et les memes sont égoïstes. Tous deux sont immortels, et utilisent les organismes dans lesquels ils résident pour leur réplication et leur dissémination.
dawkins: Revenons à notre pessimisme initial : l’optimisation de la survie de l’ADN n’est pas une recette du bonheur. Du moment que l’ADN est transmis, il importe peu que sa transmission se fasse au détriment de quelqu’un ou de quelque chose. Les gènes ne se préoccupent pas de la souffrance, parce qu’ils ne se préoccupent de rien.

dawkins: Nous avons tendance à supposer que la « prospérité » doit être celle du groupe, que le « bien-être » est nécessairement celui de toute la société, de l’espèce ou même de l’écosystème. La fonction d’utilité de Dieu, telle qu’on peut la concevoir d’après l’observation des mécanismes de la sélection naturelle, semble aux antipodes de ces visions utopiques. Il existe bien des occasions où des gènes tendent vers leur prospérité personnelle en programmant une coopération désintéressée entre organismes ou même l’autodestruction de l’organisme qui les abrite. La prospérité du groupe, quant à elle, n’est jamais une orientation majeure : c’est toujours une conséquence fortuite.
dawkins: Or, on explique facilement ces comportements lorsque l’on considère la sélection naturelle du point de vue des gènes et non plus uniquement dans l’optique de la survie et de la reproduction des individus. La survie de l’ADN étant la fonction d’utilité du roitelet qui chante, rien ne peut arrêter la transmission d’un ADN qui n’a d’autre effet bénéfique que de rendre les mâles beaux aux yeux des femelles. Si certains gènes donnent aux mâles des qualités que les femelles de leur espèce trouvent à leur goût ces gènes survivront bon gré mal gré, même s’ils mettent en péril certains individus
dawkins: Le chant du rossignol, la queue des faisans, les nuances arc-en-ciel des poissons des récifs tropicaux sont des solutions au problème de maximisation de la fonction d’utilité qu’est la beauté, mais cette beauté n’est pas destinée – sauf par accident – à réjouir les Hommes. Si le spectacle de la nature nous plaît, c’est accessoire. Les gènes des mâles qui séduisent les femelles sont transmis aux générations suivantes. Une seule fonction d’utilité peut rendre compte de tant de beautés : cette grandeur dont chaque manifestation du monde vivant recherche l’optimisation, c’est toujours la survie de l’ADN ; c’est elle qui est responsable de toutes les caractéristiques que vous essayez d’expliquer.
dawkins: La véritable fonction d’utilité de la vie, ce vers quoi tout tend dans la nature, c’est la survie de l’ADN. Or, celui-ci n’est pas libre : enfermé dans des organismes vivants, il doit employer les moyens d’action qui sont à sa disposition. Les séquences génétiques présentes dans le corps des guépards maximisent leur chance de survie en poussant les guépards à tuer les gazelles. Les gènes présents dans le corps des gazelles accroissent leur chance de survie en poussant leur « machine à survie » vers un but opposé. La même fonction d’utilité – la survie de l’ADN – explique simultanément la « finalité » du guépard et celle de la gazelle.
dawkins: Si vous soumettez l’attitude de tel ou tel gouvernement à une analyse par ingénierie inverse, vous conclurez parfois qu’il cherche à optimiser l’emploi et le bien-être national ; pour un autre pays, la fonction d’utilité sera, par exemple, la durée du mandat présidentiel, la richesse d’une famille gouvernante, la stabilité au Moyen-Orient ou, encore, le maintien des prix du pétrole. On peut imaginer des fonctions d’utilité variées : aussi comprend-on parfois difficilement ce que visent les individus, les entreprises ou les gouvernements.
dawkins: Dans la théorie darwinienne, la sélection naturelle favorise la survie et la reproduction des individus les mieux adaptés. Autrement dit, elle favorise leurs gènes, qui se reproduisent et se transmettent à de nombreuses générations.
dawkins:Darwin a imaginé que les organismes vivant aujourd’hui n’existent que parce que leurs ancêtres possédaient des caractères qui ont favorisé leur survie et celle de leur progéniture; les individus moins bien adaptés mouraient en laissant moins de descendants, voire aucun. Aussi surprenant que cela paraisse, notre compréhension de l’évolution ne date que d’un siècle et demi.
dawkins Notre espèce est toujours en quête de la finalité. Il nous est difficile d’observer quelque chose sans en chercher l’utilité, sans nous demander quelle en est la cause ou la finalité. Le désir de trouver une explication à toute chose paraît naturel chez un animal qui vit entouré de machines, d’œuvres d’art, d’outils ou d’autres objets fabriqués, mais chez qui les pensées dominantes sont consciemment tournées vers ses propres buts et projets.
dawkins: Contrairement aux roches, les organismes vivants et leur organes sont des objets qui paraissent «prédestinés ». De nombreux théologiens, de Thomas d’Aquin à William Paley, ont supposé que le vivant a une finalité. Paley, théologien anglais du XVIIIe siècle soutenait que, si un objet aussi simple qu’une montre ne pouvait être réalisé que par un horloger, à plus forte raison les créatures vivantes, bien plus complexes, ne pouvaient résulter que d’une conception divine.
Automates Intelligents : Biblionet:Dans son dernier ouvrage, Les mystères de l'arc-en-ciel, Dawkins a d'ailleurs précisé que les gènes, mis à part les bactéries et les virus, travaillent en équipe à leur propre survie
PopulationData.net: CORINE Land Cover est une base géographique qui décrit l’ensemble du territoire de l’Europe. Elle fournit aux experts du domaine de l’environnement, comme aux gestionnaires et utilisateurs de l’espace, des informations sur la diversité et l’organisation des grands systèmes paysagers. Sa récente mise à jour renseigne sur les mutations à l’œuvre entre 1990 et 2000 et sur les enjeux environnementaux d’aujourd’hui. Les terres agricoles représentent 59% du territoire national ; les forêts 26% ; les milieux semi-naturels, zones humides et milieux aquatiques 10%. Les changements de mode d’utilisation sur la décennie affectent 2% des surfaces...Les prairies diminuent de 0,8% et les zones agricoles hétérogènes de 0,7%. Ces régressions touchent des espaces propices à la biodiversité et utiles face aux risques d’inondation et d’érosion. Le grignotage des prairies est généralisé et se fait le plus souvent par artificialisation au voisinage de zones urbaines ou pour la construction d’infrastructures.L’armature urbaine, constituée d’un semis d’agglomérations reliées par les principaux axes de transports, accroît son emprise. L’artificialisation, transformation souvent irréversible des sols, a augmenté de 4,8%.

29.4.05

[@RT Flash] Lettre 334 du 29 avril au 4 mai 2005 - @ : Ca ressemble à de la science-fiction : des scientifiques américains sont parvenus pour la première fois à provoquer un état d’hibernation métabolique réversible chez des souris, une percée qui pourrait avoir des applications médicales importantes. Ces souris contraintes d’hiberner dans le cadre d’une expérience scientifique n’ont pas montré de complications particulières une fois réveillées.
[@RT Flash] Lettre 334 du 29 avril au 4 mai 2005 - @ : Des chercheurs britanniques et américains du British Antarctic Survey et de l’U.S. Geological Survey ont analysé plus de 2.000 photographies aériennes remontant jusqu’à 1940 ainsi qu’une centaine de clichés satellites depuis les années soixante jusqu’à récemment. Ils ont calculé que 87 % des 244 glaciers se jetant dans la mer depuis la péninsule avaient reculé ces cinquante dernières années et que le rythme de ce rétrécissement s’était accéléré dans la dernière décennie. Jusqu’à aujourd’hui, les scientifiques étaient incapables de dire si ces glaciers grossissaient ou s’ils fondaient.
Lettre 334 du 29 avril au 4 mai 2005 :Aujourd’hui le Net amorce déjà sa 2ème révolution, celle de l’ultra haut débit, de la mobilité, de l’ubiquité et de la virtualisation du monde. Nous disposons à présent d’une telle puissance de calcul et de communication que nous pouvons construire sur le Net non seulement une représentation complète de notre monde physique (en associant à chaque objet un lien et une adresse IP) mais également de nouveaux univers purement virtuels et imaginaires qui forment autant de dimensions spatio-temporelles nouvelles à notre disposition.

Dans moins d’une génération, cette mutation sera achevée, l’Internet se sera totalement dématérialisé et sera devenu à la fois transparent et omniprésent, invisible et incontournable. Nous n’aurons plus alors à aller sur le Net car nous serons en permanence dans le Net et, d’une certaine façon, nous serons le Net. Nous utiliserons en permanence, de la manière la plus naturelle et plus intuitive qui soit, par la voix, le regard, le toucher et sans doute aussi par la pensée, les prodigieuses ressources du Net et celui-ci effectuera pour nous, en temps masqué, une multitude de tâches sans même que nous nous en rendions compte et souvent avant même que nous ayons à le lui demander.
[@RT Flash] Lettre 334 du 29 avril au 4 mai 2005 Mais ce qui est radicalement nouveau dans l’Internet, ce n’est pas seulement son rythme extraordinaire de diffusion au niveau mondial -un habitant de la planète sur 6 connecté en 2005- mais le fait que le Net est à la fois une méta-technologie et un nouveau paradigme techno-économique dont la puissance est sans précédent depuis l’invention de l’imprimerie, il y a plus de cinq siècles.
Lettre 334 du 29 avril au 4 mai 2005 En 1965, un simple transistor coûtait plus d’un dollar. Dix ans plus tard, son prix a été divisé par un facteur 100 et l’augmentation de la densité permettait d’intégrer 100 000 transistors sur une puce. De 1979 à 1999, la puissance de calcul exprimée en Mips (million d’instruction par seconde) est passée de 1,5 Mips à plus de 1000 Mips avec le Pentium III. Aujourd’hui, les processeurs Intel les plus performants délivrent 10 000 Mips et peuvent être fabriqués à un coût d’un dix-millième de centimes le transistor.
[@RT Flash] Lettre 334 du 29 avril au 4 mai 2005 : Or, si nous observons l’évolution technologique du point de vue historique, nous ne pouvons qu’être frappés par l’accélération conjointe du nombre d’innovations et de leur rythme de diffusion, particulièrement dans le domaine des technologies de l’information. Il a en effet fallu plus de 100 ans entre l’invention du téléphone et sa diffusion généralisée dans les foyers. Pour la radio et la télévision ce délai a encore été de 40 ans et il a fallu un demi-siècle pour que l’ordinateur se banalise chez les particuliers.
Mais l’avènement de l’Internet public a bouleversé cette évolution. Entre le premier site Web, fin 1990, et l’accès de plus de la moitié des foyers à l’Internet (prévu pour la fin 2005) il ne se sera passé que 15 ans !

InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005:En ce qui concerne la défense, la contribution des nanotechnologies est attendue dans de multiples domainesi, dont : les nanomatériaux énergétiques, la protection du combattant, la détection et la transmission de l’information et la gestion des communications, les actions télécommandées, les appareils aéronautiques et spatiaux et la fourniture d’énergie.

La capacité transformationnelle des technologies convergentes est potentiellement tirée par la poursuite de la baisse des coûts des TIC. Selon une vision prospective, d’ici 2024, un ordinateur individuel serait 8 000 fois plus puissant que ceux de 2004… ou coûterait, pour la même puissance que celle disponible en 2004, seulement 20 cents et tiendrait dans le volume d’un bouton de chemise.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Le groupe a également considéré que le rythme des découvertes était tel qu’il excède d’ores et déjà la capacité d’évaluer la technologie en amont de sa diffusion, optant ainsi implicitement pour un devoir de vigilance collectif. Il a souhaité que l'on puisse accompagner, à la même vitesse que leur développement et, si possible, en l'anticipant, la marche en avant des nanotechnologies, par des études d'impact et un suivi permanent, non moins interdisciplinaires que les nanosciences elles-mêmes. Une sorte de mise en réflexivité en temps réel du changement scientifique et technique serait ainsi une première dans l'histoire de l'humanité. Elle est sans doute rendue inévitable par l'accélération des phénomènes.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005:La combinaison des nano-implants biocompatibles, alliée à la possibilité de créer par bio-ingénierie des nœuds neuronaux et d’influencer le fonctionnement du cerveau à distance, dote les technologues d’outils d’intervention sur la « conscience », vue comme la globalisation de la mémoire, de la perception de présence, de la finalité de l’agir et de la volonté. La communauté scientifique cantonne pour l'instant ses intentions à l’activité réparatrice, (on ne va pas modifier la pensée, mais seulement court-circuiter ce qui ne marche pas). Mais qu’en est-il des intentions sociétales ?
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: L’artificialisation de la nature a montré les limites de son acceptabilité avec les réactions parfois violentes contre les OGM. Que dire du processus de la naturalisation de l’homme si par elle nous entendons que « nous sommes naturels dans l’exacte mesure que nous pouvons devenir des artifices, des produits scientifiques, que nous pouvons être transformés, améliorés, économisés, exploités en utilisant les lois de la nature » ?i
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: L'appréhension complète de la réalité ou de la nature (comprise comme un algorithme sur lequel l'homme peut exercer son contrôle), objectif sur lequel sont venus buter tous les anciens paradigmes, serait rendue pour la première fois accessible par la convergence, « avec l’aide de l’interface homme-ordinateur qui permettrait aux hommes d’apprendre à concevoir et réaliser des machines et des systèmes d’information capables de les aider à utiliser le maximum leur potentiel. ».
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005:Les applications industrielles de la convergence des sciences cognitives avec les technologies à forte capacité transformationnelle que sont les nanotechnologies, les TIC et les biotechnologies sont extrêmement utiles dans les problématiques de réparation de fonctions vitales atteintes (maladies de Parkinson, d’Alzheimer, hémiplégie due à un accident cérébro-vasculaire…) quelles qu’en soient les causes (violente pour le combattant, accidentelle ou due à l’âge pour les autres). Elles ouvrent aussi la voie aux augmentations de capacité, par voie de conséquence, aux modifications de productivité, de créativité, d’attitude, voire de personnalité. Elles sont donc plutôt plus susceptibles que d’autres d’être soumises à la question des limites.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Tandis que la société de l’information considère le savoir comme une donnée, la science cognitive recherche les conditions selon lesquelles un agent acquiert, retient, perd, transforme, communique une connaissance, c’est-à-dire l’ensemble des compétences et représentations dont le savoir est la partie perceptible.i C’est un domaine interdisciplinaire qui essaie de comprendre comment le cerveau humain est apte à l’apprentissage, au langage, au raisonnement, à la pensée, aux émotions, à l’action, aux relations sociales et au comportement.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: la convergence de technologies à capacité transformationnelle crée des opportunités jamais égalées, pour lesquelles l’acquisition volontariste d’une spécialisation internationale favorable se justifie.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005:Les difficultés mentionnées dans la juste prise en compte de la dimension éthique et de sa mise en tension face aux enjeux géostratégiques et de compétitivité s’accroissent considérablement si l’on considère les nanotechnologies dans leur biotope naturel, à savoir au cœur d’un processus de méta-convergence industrielle.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Les réalistes et les cyniques font valoir que la logique des intérêts, de toute façon, l’emportera, qu’elle conduise ou non à violer des exigences éthiques fortement ancrées dans la conscience commune, car cet ancrage, pensent-ils, est contingent, en partie arbitraire, donc non pérenne. Cependant, l’expérience historique montre que lorsque la divergence est trop forte entre technique et éthique, les tensions sociales qui en résultent créent des dommages et des souffrances parfois irréversibles. Les spécialistes d’éthique évoquent à ce sujet un principe de « divergence tolérable » entre les faits et les valeurs. Même les réalistes devraient donc éviter de passer la question éthique par pertes et profits.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005:Tous les pays ne livrent pas à l’observation publique internationale les tendances de fond qui structurent leur société. Les Etats-Unis, de ce point de vue, sont plutôt plus accessibles à l’analyse que d’autres. Dans ce pays, deux courants positifs se renforcent pour accélérer le développement des applications rendues possibles par les nanotechnologies, même s’ils présentent des différences substantielles de communication.i

D’une part, se manifeste un courant que nous qualifierons de « progressiste éclairé », pour lequel il s’agit de promouvoir le progrès dans les domaines d’intérêt général en adoptant une attitude responsable quant aux applications des découvertes et de leurs combinaisons pluridisciplinaires. Ces dernières sont présentées dans un contexte historico-philosophique positif : leur ampleur et leurs ondes de choc porteraient une nouvelle Renaissance. La promotion de l’attitude responsable s’accompagne d’un investissement minimal dans les études de toxicité et d’écotoxicité, mais ne considère pas à proprement parler la question de l’éthique comme fondamentale. Le sous-entendu est que l’éthique s’adaptera, parce qu’elle doit le faire, à la nouvelle donne engendrée par la technologie. Le positif l’emporte sur le négatif de façon quasi axiomatique.

D’autre part, un courant que nous qualifierons de « libertarien » vise à affirmer le droit inaliénable de chaque individu de choisir, pour lui-même, une capacité ponctuelle ou combinée, réversible ou irréversible, d’augmentation de ses performances sensorielles et motrices, via une interface homme-machine « banalisée » par les nanotechnologies vision portée par les « transhumaniens »ii . Selon ce courant, toute forme de limite est illégitime et par conséquent la question éthique ne se pose pas. Le positif individuel l’emporte sur l’approche collective et l’éventuel négatif, de façon absolument axiomatique. Ou plus précisément, la question éthique se résout dans la négation de l’intervention publique, perçue comme liberticide voire contraire à la constitution américaine.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Il a également mis en lumière la question éthique posée par l’ « augmentation » des performances humaines, en tant que choix librement consenti ou non. Par exemple, qu’est-ce qui devrait être fait si un pays décidait d’opter en faveur d’une technique ou d’un produit particulièrement controversé ? Cela créerait-il une pression sur les autres pays, sommés de choisir ou d’exclure (opt in ou opt out) cette technique ou ce produit ? Des pressions s’exerceraient-elles sur le pays qui a décidé d’aller de l’avant et de quels recours bénéficieraient les uns et les autres sur cette questioni ?
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Répétons que l’enjeu est ici essentiel, c’est celui des limites qu’une société, à un moment donné de son évolution, souhaite fixer pour rendre le cheminement de la recherche et de la technologie acceptable, et par conséquent effectivement appropriable par les citoyens qui la composent.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005:L'effet le plus troublant est sans conteste le brouillage des distinctions catégorielles au moyen desquelles l'humanité, depuis qu'elle existe, s'est toujours repérée dans le monde. Le naturel non vivant, le vivant et l'artefact sont en bonne voie de fusionner.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Qui dit "éthique", "conscience", "volonté" dit le triomphe du sujet. Mais que signifie ce triomphe dans une conception du monde qui traite la nature, y compris l’homme, comme une machine computationnelle ou comme un algorithme ? Cet homme qui s'est ainsi fait machine, au nom de quoi ou de qui va-t-il exercer son immense pouvoir sur la nature et sur lui-même ? Au nom du mécanisme auquel il s'identifie ? Au nom d'un sens dont il prétend qu'il n'est qu'apparence ou phénomène ? Sa volonté et ses choix ne peuvent qu'être suspendus dans le vide. L’élargissement sans limites du champ de l’éthique menace à terme la possibilité même de l’éthique.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005:Les nanotechnologies ouvrent un continent immense que l'homme va devoir normer s'il veut leur donner sens et finalité. Il faudra que le sujet humain recoure à un surcroît de volonté et de conscience pour déterminer, non pas ce qu'il peut faire, mais bien ce qu'il doit faire. Il y faudra toute une éthique, infiniment plus exigeante que celle qui, aujourd'hui, se met lentement en place pour contenir le rythme et les dérives possibles des biotechnologies.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Avec les nanotechnologies, cette philosophie de la science devrait trouver son aboutissement ultime. Ce n’est plus seulement en faisant des expériences sur elle, ce n’est plus seulement en la modélisant, que les hommes connaîtront la nature. C’est littéralement en la re-faisant. Mais, du coup, ce n’est plus la nature qu’ils connaîtront, mais ce qu’ils auront fait. Ou plutôt, c’est l’idée même de nature, donc de donné extérieur à soi, qui apparaîtra comme dépassée. La distinction même entre connaître et faire tendra à perdre son sens, de même que celle qui sépare encore aujourd’hui le savant de l’ingénieur. On voit déjà aujourd'hui avec les seules biotechnologies que la distinction entre découverte et invention, sur laquelle repose le droit des brevets, est de plus en plus délicate à tracer, ainsi que l'attestent les débats sur la brevetabilité du vivant.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Nous ne pouvons connaître rationnellement que ce dont nous sommes la cause, que ce que nous avons fabriqué. Par ordre décroissant de perfection de la connaissance, les mathématiques, selon ce critère, étaient classées en premier, suivies non par les sciences de la nature, mais par les sciences morales et politiques.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: L’astronome royal Sir Marin Rees résume les choses ainsi : « la nouveauté la plus importante est que les êtres humains eux-mêmes sont désormais capables de changer. Aux cours des dix derniers millénaires, le caractère de l’homme, son physique, n’ont guère changé. Mais dans les cent prochaines années, avec des médicaments ciblés, des modifications génétiques et peut-être l’implantation de micro ordinateurs dans le cerveau, l’être humain pourrait commencer à changer. Ce qui rend le siècle en cours encore moins prédictible que le précédent »i .
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005:Les effets sur le rapport à la nature (effets ontologiques)
Le débat actuel sur la transformation du rapport à la nature provoquée par les techniques nouvelles se présente en général ainsi. D'un côté, l'écologie profonde fait de la nature un modèle immuable d'équilibre et d'harmonie, et de l'homme un prédateur irresponsable et dangereux. De l'autre, le projet humaniste moderne vise à arracher l'homme à la nature et à le rendre maître et possesseur du monde et de lui-même. Dans un cas la "transgression" est vilipendée, dans l'autre elle est revendiquée. ..Le problème n'est plus de savoir jusqu'à quel point on peut ou on doit "transgresser" la nature. Le problème, c'est que la notion même de transgression est sur le point de perdre tout sens. Or il n’y a pas d’éthique possible dans une société démocratique fondée sur la science et la technique sans procédures librement consenties par tous les citoyens pour fixer des limites à ce qui peut être réalisé. Une tension fondamentale se manifeste donc ici entre l’imaginaire qui gouverne les avancées technologiques et les conditions mêmes de l’éthique. Il faudra faire preuve de beaucoup de lucidité au sujet de cette tension si l’on veut éviter à terme des réactions violentes de rejet.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Les effets sur les relations de domination (effets de pouvoir)

Ce sont ces effets qui mobilisent l'opinion et expliquent l'essentiel de ses rejets. Ils vont de l'appropriation par un tout petit nombre de firmes des conditions de production et de reproduction de la vie à la domination qu'exercent la science et la technique sur des populations qui dans leur immense majorité n'ont pas accès à la culture scientifique et technique ; de l'humiliation que les scientifiques ressentent à devoir se livrer à des opérations de relations publiques pour conquérir une "acceptabilité" de plus en plus évanescente à la colère de ceux qui n'ont plus la maîtrise de ce qu'ils mangent ; de l'approfondissement des inégalités mondiales aux nouvelles pauvretés engendrées par le monopole qu'exercent les techniques nouvelles sur des actes ou des relations qui traditionnellement échappaient à la technique ; etc.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: La critique classique des dérives de la technique consiste à déplorer que le rêve de Descartes – "se rendre comme maître et possesseur de la nature" –, ou bien l’ambition « prométhéenne » de l’homme, ait mal tourné. Il serait urgent d'en revenir à la "maîtrise de la maîtrise". On peut penser que cette critique manque ici l’essentiel. La visée imaginaire qui sous-tend le programme nanobiotechnologique, en particulier, est l'ingéniérie, puis à terme, la fabrication de la vie. Et celui qui veut fabriquer de la vie ne peut pas ne pas vouloir reproduire sa capacité essentielle, qui est de créer à son tour du radicalement nouveau.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: D’un côté, certains vantent en termes hyperboliques les bienfaits pour l'humanité de la révolution scientifique et technique en cours. Le rapport américain de la National Science Foundation (NSF) qui a lancé le programme nano sous le titre "Converging Technologies for Improving Human Performances" (2002), bat sans doute tous les records. Il ne promet pas moins à terme que l'unification des sciences et des techniques, le bien-être matériel et spirituel universel, la paix mondiale, l'interaction pacifique et mutuellement avantageuse entre les humains et les machines intelligentes, la disparition complète des obstacles à la communication généralisée, en particulier ceux qui résultent de la diversité des langues, etc.

Cependant, les chercheurs du terrain sont assez lucides pour comprendre ceci. A trop vanter les conséquences positives "fabuleuses" de la révolution en cours, on s'expose à ce que des critiques non moins hypertrophiées s'efforcent de la tuer dans l'œuf.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Il existe à ce stade un consensus des experts sur l’imprévisibilité des propriétés des nanoparticules fabriquées, ou naturellement présentes dans l’environnement sur de très longues périodes (oxydation des poussières, rejets volcaniques…), et des matériaux nanostructurés.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: La course aux nano-armes, d’ores et déjà entamée, constitue un marché en soi. Elle comporte des bouleversements stratégiques et tactiques intenses dans la mesure où la dissémination sera la règle, et la dissuasion impossible. ..La recherche d’un accès aux frappes premières et ciblées sur les populations à vaincre, ainsi qu’aux protections maximales couplées avec des moyens spécifiques d’augmentation des capacités sensorielles et motrices, alliées à la remise en cause des concepts issus de la dissuasion nucléaire, suffiraient à établir que la course aux armements de destruction massive basés sur les nanotechnologies sera pratiquement sans limitesi
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Pour la Commission européenne, les nanosciences et les nanotechnologies constituent de nouvelles approches de la R&D visant à maîtriser la structure fondamentale et le comportement de la matière au niveau des atomes et des molécules. Elles offrent la possibilité de comprendre des phénomènes nouveaux et d’induire des propriétés nouvelles susceptibles d’être exploitées à l’échelle microscopique et macroscopique.i
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: Il existe deux approches assez communément pratiquées des relations entre la société et la technique, qu’il était tentant de transposer à l’histoire des nanotechnologies : la première approche consiste à ériger en axiome que les sciences précèdent toujours les techniques ; la seconde consiste à poser que la société sélectionne toujours une technologie sur la base d’un calcul rationnel différentiel entre les avantages et les inconvénients attendus de son adoption.
La mission a pris d’emblée ses distances avec de telles approches. Pourquoi ? Parce qu’elles sont, ou s’avèreront, inopérantes dans le temps.
Ce sont les nouveaux outils d’observation, de simulation et de manipulation de la matière à l’échelle nanométrique, tels que les microscopes à effet de tunnel, en appui sur les développements les plus récents de la métrologie, qui ouvrent des champs entièrement nouveaux de recherche fondamentale, dans les disciplines traditionnelles telles que la physique et la chimie, mais également à l’intersection des disciplines scientifiques académiques.
InternetActu.net numero 71, 29 avril 2005: méta-convergence dite « bio-nano-info-cogno ».
InternetActu.net : Ainsi, nous retenons de ces travaux une définition des nanosciences, à savoir « l’ensemble des recherches ayant pour objet la synthèse et l’étude des nano-objets doués de propriétés (physiques, chimiques ou biologiques), ainsi que la découverte des méthodes d’assemblage permettant d’accéder à des nanomatériaux et celle des méthodes d’organisation qui permettront d’aboutir aux matériaux adaptatifs »i. Le préfixe « nano- » désignant un milliardième d’unité, le nanomètre désigne le milliardième de mètre.
InternetActu.net :Mais la partie la plus neuve et la plus profonde du rapport porte, au-delà des risques, sur les effets en profondeur - qui ne peuvent pas toujours être simplement qualifiés de "positifs" ou "négatifs" - que ce cycle d'innovation pourrait entraîner sur le pouvoir, le rapport à la nature, le rapport à la connaissance, ainsi que sur les repères mêmes sur lesquels se fonde l'humanité
InternetActu.net : A la méta-convergence répond le méta-risque , c’est dire la très grande difficulté d’imaginer des procédures, normes ou règles qui permettraient de faire face à tous les types de risques engendrés, directement ou indirectement, par l’interférence des nanotechnologies avec la vie quotidienne, les pouvoirs structurels et les pouvoirs relationnels."
InternetActu.net : l’innovation technologique des années à venir se concentrera autour de la “méta-convergence” entre nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives, ce que les Américains désignent par l’acronyme NBIC (nano-bio-info-cogno). Le potentiel de transformation que libèrent ces technologies est sans précédent. Mais dans le même temps, ils font émerger des risques, voire des questions proprement métaphysiques qui, s’ils ne sont pas explicités et discutés dès aujourd’hui, pourraient générer de violents chocs en retour.

28.4.05

« La France est le pays d'Europe qui a fait le plus de guerres, grandes et petites, continentales et coloniales, dans les trois derniers siècles (1). »
Origine de l'homme moderne - Berceau Africian :cette théorie est corroborée par les études qui prouvent que tous les hommes modernes descendent d'un ancêtre africain commun vieux de 150 000 ans...
National Geographic - 13/04/05:Remontons 60 000 ans ans en arrière... Il ne reste plus que 3 especes d'hominidés : Homo sapiens, Homo neanderthalesis et Homo Floresiensis (selon les premières études)....
Les Homo sapiens vont progressivement se déployer en dehors du berceau africain et conquerir le monde :
- en Asie centrale
- puis, il y a 45 000 ans, en Australie,
- en Europe, 35 000 ans en arrière
- et enfin aux Amériques depuis 13 000 ans...
Plusieurs théories existent sur l'expansion de l'homme : monocentriste, pluricentriste et intermédiaire
Spencer Wells - National Geographic - 13/04/05 : Pour obtenir des résultats statistiques satisfaisants, le projet prévoit de receuillir, sur une durée de 5 ans, plus de 100 000 prélèvements d'ADN auprès de donneurs volontaires du monde entier...
Les échantillons seront ensuite analysés et comparés afin d'identifier les empreintes génétiques de chaque individu.
Elles seront ensuite "regroupées" par type afin d' établir une carte mondiale des branches humaines. Dans un deuxième temps il sera possible de retrouver les mouvements de populations depuis 60 000 ans.
Spencer Wells - National Geographic:Etablir l'arbre généalogique de l'humanité et en déduire l'expansion des hominidés sur la planète. C'est l'étude des ADN (acide désoxyribonucléique) de nos contemporains qui permettra, grâce aux marqueurs génétiques, de retracer les migrations préhistoriques de l'Homo sapiens.
Origine de l'homme moderne - Berceau Africian : S'il existe plusieurs théories de l'expansion des Homo vers l'homme moderne, la plupart des scientifiques se rejoignent sur quelques points de repères.
Tout d'abord, l'Homo habilis, notre plus vieil ancêtre identifié (3 millions d'années), est situé dans le berceau africain.
Il est suivi de l'Homo erectus qui a émigré une première fois de l'Afrique vers l'Asie il y a 2 millions d'années... puis une deuxième fois fois vers l'Europe 1 millions d'années plus tard.

27.4.05

La Grande Galerie de l'Evolution :C'est à ce niveau que vous découvrirez les bienfaits de la technologie humaine (si vous êtes optimistes) et les dégradations de l'environnement dûes à l'activité humaine (pour les pessimistes). Il faut dire que le bilan d'Homo sapiens sur la terre n'est pas franchement positif : pollution, transformation de milieux naturels, éradication d'espèces...
L'Homo sapiens peut perturber la sélection naturelle. La chasse, la pêche, mais aussi la domestication de certaines espèces modifient les équilibres naturels.
l'intelligent.com : La mer � boire: Sur les 71 villes de plus de 1 million d'habitants manquant d'eau dans le monde, 42 se trouvent proches d'un océan ou d'une mer. Une étude récente réalisée par Global Water Intelligence prévoit que la production d'eau dessalée passera de 30 à 60 millions de m3 par an d'ici à 2015.
l'intelligent.com : La mer � boire: Longtemps réservés aux pays pétroliers ayant la possibilité de recourir à des méthodes coûteuses pour subvenir à leurs besoins hydriques, ces systèmes intéressent de plus en plus les autres pays du monde grâce à l'amélioration des techniques et la baisse de leurs prix de revient. Le coût de production de l'eau dessalée a considérablement diminué, passant de 1,5 dollar le m3 dans les années 1980 à 0,6 dollar. Et devrait continuer à baisser dans les années à venir avec le développement de la technique de l'osmose inverse.
l'intelligent.com : La mer � boire: Pour toutes ces raisons, le recours au dessalement, une solution techniquement au point, se révèle une voie d'avenir. Né dans les années 1950, ce procédé a connu un essor continu dans les pays du Golfe ou les îles des Caraïbes. Les capacités de traitement ont augmenté de 800 000 m3/jour en moyenne par an au cours de ces vingt dernières années. Alors qu'elles représentaient 18 millions de m3/jour en 1993, elles ont atteint plus de 25 millions de m3/jour en 2004.

25.4.05

Jusqu�� aujourd�hui, le r�le sdes religoions serait-t-on tent� de dire, a�t� d�expliquer l�homme, celle de demain sera de le changer: Il est peu question de Dieu ou de salut de l’âme dans leurs thèmes eschatologiques. En lieu et place de ces métaphysiques, on trouve un projet technique de transformation de l’humain en une créature autre. Un être meilleur. Du moins l’espère-t-on. Peu importe que cette transmutation s’opère par le biais de rituels, de drogues, d’implants cybernétiques, d’autres méthodes encore, voire de toutes à la fois. Les mêmes rêves travaillent bien souvent les doux deadheads aux pieds nus, les adeptes postmodernes de la " Chaos Magick ", ou les transhumanistes du MIT qui préparent l’avènement du Surhomme Digital.
explosion cambrienne sur le Net: Leur espèce se multiplie, jusqu'à ce que les "hôtes"(en rouge) deviennent une ressource trop difficile à trouver. Les parasites commencent alors à s'éteindre laissant les "hôtes" se multiplier à nouveau, avant de repasser à l'attaque. Se réalise ainsi un cycle prédateur/proie bien connu des spécialistes des populations animales.
Le Canada est maintenant le principal marché d’exportation de 37 des 50 États américains. Les faits parlent d’eux-mêmes. Depuis la signature de l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, nos exportations vers ce pays ont doublé en pourcentage du PIB et, aujourd’hui, elles représentent plus de 80 % de nos exportations globales. Le pourcentage du commerce américain qui nous est destiné est moindre, mais le Canada est maintenant le principal marché d’exportation de 37 des 50 États américains.
Maladies infectieusesEnfin, les Canadiens sont de plus en plus inquiets de leur exposition à des maladies infectieuses, qu’ils classent parmi les menaces les plus sérieuses à leur sécurité au XXIe siècle. Nous avons déjà vu les effets de maladies rapidement transmissibles, comme le SRAS, la fièvre hémorragique du Nil occidental et la fièvre aviaire, et nous assistons à une résistance accrue à un nombre croissant d’antibiotiques. La santé publique est donc devenue une priorité en matière de sécurité pour la communauté internationale, comme en témoigne la place importante qu’elle occupe dans le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau publié dernièrement par le Secrétaire général des Nations Unies.
Alors que le commerce international distribue de plus en plus la production, la conception et d’autres activités commerciales aux quatre coins du monde, le Canada doit affronter de nouveaux concurrents dans la course aux marchés, aux travailleurs qualifiés, aux technologies de pointe et à l’investissement direct étranger.
Canada Notre économie se classe actuellement au
12e rang mondial, mais derrière celles du Brésil, de la
Corée, de l’Inde et de l’Italie. Nos dépenses de défense
en proportion du produit intérieur brut (PIB) sont
inférieures à celles de la Norvège, de la Suède, des Pays-
Bas et de l’Australie, et notre aide au développement ne
représente que 3 % du total mondial. Dans ce contexte,
le classement traditionnel du Canada parmi les
puissances moyennes est dépassé et ne correspond plus à
la réalité de la distribution du pouvoir au XXIe siècle.
Le « village planétaire » est devenu réalité mais on ne s’y entend pas encore sur les règles qui devraient régir les rapports de ses habitants – États souverains, sociétés privées,organisations non gouvernementales et particuliers.

24.4.05

Pays à population faible Nombreuses sont les puissances déjà établies qui s’efforcent de maintenir leur influence en favorisant l’intégration régionale et en forgeant de nouvelles alliances. Dans un monde où se côtoient les géants traditionnels et les nouveaux géants, des pays indépendants comme le Canada – des pays à population faible – risquent d’être balayés, de voir leur influence s’amoindrir et d’être atteints dans leur capacité de concurrencer.
Plan�te Urgence : Faites de votre temps libre un temps utile...: La planète Terre, communément appelée « planète bleue », est recouverte à 70% d’eau. Mais seulement 2,5% de cette eau est douce et une partie seulement est exploitable : les 2/3 de l’eau douce sont concentrés dans les glaciers et la couverture neigeuse ; 1/3 dans des nappes souterraines difficiles d’accès ; finalement 0,3 % de l’eau douce peut être exploitée à des coûts abordables. Cette eau se trouve dans les rivières, ruisseaux, réservoirs (lacs ou barrages) et nappes souterraines.