28.6.08

[@RT Flash] Lettre 480 du 27 juin au 3 juillet 2008 - @ Tregouet

[@RT Flash] Lettre 480 du 27 juin au 3 juillet 2008 - @ Tregouet: "Nous savons à présent que la vie peut naître, se développer et perdurer dans des conditions extrêmement hostiles et que ses capacités d’adaptation sont absolument prodigieuses. Aujourd’hui, aucun scientifique ne se hasarderait plus à fixer des limites aux conditions nécessaires à l’apparition, à l’essor et à la complexification de la vie et il y a donc fort à parier que, dans les décennies à venir, nous découvrions de nouvelles formes de vie inattendues sur notre planète et peut être, ce qui serait encore plus extraordinaire, des traces de vie sur d’autres planètes.
Nous devrions enfin, au cours des prochaines décennies, savoir si la vie est finalement relativement banale dans l’Univers. Si tel est le cas, la vie n’est-t-elle, comme l’écrivait Jacques Monod, il y a 40 ans, que le 'produit du hasard et de la nécessité' ou faut-il intégrer le phénomène vivant à la question troublante et très débattue de l’ajustement fin des constantes physiques fondamentales de l’Univers qui semblent être réglées de telle manière que l’apparition de la vie soit probable ?"

[@RT Flash] Lettre 480 du 27 juin au 3 juillet 2008 - @ Tregouet

[@RT Flash] Lettre 480 du 27 juin au 3 juillet 2008 - @ Tregouet: "Mais si la vie est partout sur Terre, y compris dans les endroits où règnent les conditions les plus extrêmes, elle est également présente, à l’état latent, dans l’espace. Depuis 1965, plus de 140 molécules ont été découvertes dans l’espace, à l’intérieur de nuages interstellaires et dans des enveloppes autour d’étoiles et une grande partie de ces molécules est organique. Les astronomes ont ainsi détecté la molécule à 8 atomes du sucre glycolaldehyde à l’intérieur du nuage Sagittarius B2. Ces nuages qui s’étendent sur plusieurs années-lumière sont la matière brute à partir de la laquelle se forment des étoiles et le système planétaire susceptible de les entourer. Ce n’est pas la première fois que du sucre est détecté dans l’espace mais cette nouvelle découverte prouve que le sucre existe à une température extrêmement basse — seulement 8 degrés au-dessus de l’absolu zéro."